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Culture de mort - Page 2

  • Sacrilège


    Le catholique Jobidon participait le 23 avril à une manifestation pour l’avortement en Floride. Et il a ostensiblement fait un signe de croix au moment où l’on dénonçait la loi de Floride interdisant l’avortement après six semaines, entrée en vigueur ce 1er mai : un "cauchemar" dû à Trump, selon Jobidon.

  • Baby Olivia

    Le gouverneur du Tennessee, Bill Lee, a signé la « loi Baby Olivia », qui oblige toutes les écoles publiques de l’Etat à diffuser la vidéo Baby Olivia qui décrit en trois minutes par images animées de synthèse la fécondation et le développement du fœtus, comprenant comme le spécifie le texte la représentation du « développement du cerveau, du cœur et d'autres organes vitaux au début du développement du fœtus ».

    La preuve que c’est une excellente initiative est que les militants de la culture de mort sont furieux et tentent de tout faire pour discréditer la vidéo. Le problème est que les réalisateurs se sont entourés de toutes les garanties scientifiques, ce qui rend les abortionnistes encore plus furieux. L’une d’elles en vient ainsi à proférer : « Il est choquant de transformer les problèmes de santé personnels des femmes en vidéos de propagande destinées à endoctriner les enfants. »

    Mais la vidéo, précisément, ne montre pas un « problème de santé des femmes ». Elle montre le développement normal d’un petit être humain…

    J'avais déjà cité le propos des réalisateurs : « Pourquoi les militants pro-avortement ont-ils si peur de Baby Olivia ? Parce que lorsque les élèves apprennent la réalité scientifique selon laquelle la vie commence dès la fécondation, ils se rendent compte qu'il est mal de tuer des bébés à naître. »

    Une loi similaire est déjà appliquée dans le Dakota du Nord. Elle est en bonne voie dans le Kentucky, le Missouri et la Virginie. Il serait bon qu’elle se répande partout dans le monde encore libre (en Russie, notamment – chez nous c’est évidemment impossible) afin que les enfants comprennent qu’on leur ment quand on leur assène que l’avortement est une question de « santé reproductive » et que le fœtus est un « amas de cellules » dont la femme fait ce qu’elle veut puisque c’est « son corps ».

  • Solution finale

    Corben McGown, 23 ans, travaillait à la logistique de l’armée canadienne. Il a subi un « traumatisme psychologique » après avoir été au cœur d’une enquête pour « conduite criminelle », avant d’être acquitté par la cour martiale. Alors qu’il n’avait aucun problème de santé physique, le service des Anciens combattants l’a encouragé à recourir à l’« aide médicale à mourir », la « meilleure option pour ses problèmes de santé mentale », la « solution à son stress mental aigu ».

    Corben McGown poursuit le gouvernement fédéral et le ministère des Anciens combattants, réclamant 18 millions de dollars de dommages et intérêts, dont 3 millions pour « détresse émotionnelle » et 5 millions pour couvrir les frais médicaux et « toutes autres dépenses ».

    L'euthanasie est devenue la solution finale pour toute personne qui a un problème et dont on veut se débarrasser. Pour les quelques-uns dont on parle parce qu'ils se révoltent, combien acquiescent ?

  • Compromis acceptable

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    Il y a quelques jours une centaine de personnes s’étaient rassemblées dans une brasserie de Zwönitz pour interroger l’évêque de Dresde, Heinrich Timmerevers. Les questions étaient écrites sur des morceaux de papier. Sous couvert d'anonymat plusieurs concernaient l’AfD, qui est devenu le premier parti en Saxe quoique tabou. L’évêque a dit qu’il fallait faire barrage au « nationalisme ethnique ». Il reprenait ainsi la condamnation récente du « parti d’extrême droite » par la Conférence des évêques allemand.

    Quelqu’un fit remarquer que l’AfD est le parti qui s’oppose le plus à l’avortement. Réponse de l’évêque : « Parfois, il faut faire des compromis, et la réglementation actuelle est un compromis acceptable. »

    L’avortement est dépénalisé jusqu’à la 12e semaine, il y en a environ 100.000 par an. C’est un « compromis acceptable », dit l’évêque qui se revendique évidemment de Vatican II. Sauf que Vatican II définissait l’avortement, tout avortement, comme un « crime abominable ».

    Heinrich Timmerevers n’est pas un évêque marginal, il est le président de la Commission pour l'éducation et l'école de la Conférence des évêques allemands.

    Lors d’une consultation d’experts sur « la gestion de la diversité des identités sexuelles », il a souligné : « Nous mettons tout en œuvre pour faire de nos lieux d'Église des espaces de reconnaissance des personnes de toute identité sexuelle… Les écoles gérées par l'Église doivent à l'avenir pouvoir être reconnues par l'espace qu'elles accordent au thème de la réflexion propre sur la sexualité… Toute forme d'exclusion doit être surmontée. C'est devenu une attitude clé pour moi. » Voilà pour l’école que veulent les évêques allemands.

    Naturellement il a accueilli avec joie la possibilité de bénir les unions de personnes de même sexe, qui « souligne la valeur des relations entre les personnes, y compris dans le cadre de relations homosexuelles ».

    Parmi les questions à la brasserie de Zwönitz, il y en eut une aussi, toujours en lien avec l’AfD, une question sur l’immigration : « Ce que les gens craignent ici, c'est l'arrivée de personnes d'une autre culture et d'une autre religion. Êtes-vous d'accord pour dire que leur intégration est plus difficile ? »

    Réponse de l’évêque : « Le défi est grand, mais c'est une réalité, c'est le monde. Nous ne pouvons pas rendre les cloisons étanches. Bien sûr, la migration doit aussi avoir un cadre réglementaire. Il ne sert à rien que j'essaie maintenant de simplement m'adresser à vos peurs. Cherchons ensemble des solutions. »

    Il coche toutes les cases de la pensée unique de l’anti-civilisation. Comme la plupart de ses confrères. Il leur reste seulement à se demander à quoi ils peuvent bien servir…

  • Un irresponsable

    Jean Leonetti est l’auteur de la loi de 2005 sur la fin de vie. Une loi qui légalisait l’euthanasie de façon hypocrite, sous la forme de la « sédation » jusqu’à la mort après arrêt de tout traitement, l’alimentation étant considérée comme un « traitement ».

    Aujourd’hui, dans une grande interview, le même Leonetti se prononce contre le projet de loi macronien d’euthanasie, avec notamment cet argument ahurissant :

    « Les portes entrouvertes finissent grandes ouvertes. »

    Or c’est lui-même qui a entrouvert la porte…

  • Hérétiques

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    Ce n’est certes pas une nouvelle que l’archevêque Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, tienne des propos hérétiques. Mais cette fois ce sont des membres de l’Académie qui les tiennent, de façon à ce que cette institution créée par Jean-Paul II en vienne sous François à enseigner le contraire de ce pour quoi elle avait été fondée.

    Il s’agit d’un livre collectif intitulé La joie de vivre. On y lit que l’interdiction de l’euthanasie fait plus de mal que de bien, que la fécondation in vitro est une bonne chose, sur fond de subjectivisme moral affiché qui ne permet plus de parler de vérités objectives, et permet donc de corriger la vérité révélée et la Sainte Ecriture…

    Pour en savoir plus c’est ici.

    Quant à Paglia lui-même, dans une interview sur la fin de vie publiée le 16 mars, il omet soigneusement de condamner l’euthanasie.

  • Informer les enfants

    Les républicains de la commission de l'éducation de la Chambre des députés du Tennessee ont donné leur accord initial mardi à un projet de loi qui exigerait que les enfants des écoles publiques reçoivent des informations sur le développement du fœtus.

    La loi « Baby Olivia » prévoit qu'à partir de l'automne 2024, l'enseignement de la croissance humaine « doit inclure la présentation d'une animation de haute qualité générée par ordinateur ou d'une échographie haute définition d'une durée d'au moins trois minutes qui montre le développement du cerveau, du cœur, des organes sexuels et d'autres organes vitaux au début du développement du fœtus, comme "A la rencontre de Baby Olivia", une animation de haute qualité générée par ordinateur développée par Live Action qui montre le processus de fécondation et les étapes du développement humain à l'intérieur de l'utérus ».

    "Baby Olivia" est une vidéo d'animation qui « donne un aperçu animé et médicalement exact de la vie humaine à partir du moment de la fécondation et détaille sa croissance au fur et à mesure qu'elle passe d'un stade de développement à l'autre, en préparation de sa vie continue en dehors de l'utérus ». La vidéo a été certifiée par des gynécologues, un docteur en biologie cellulaire, et le directeur exécutif de l’American College of pediatricians.

    Face aux critiques des « libéraux » et autres gauchistes, Live Action répond : « Pourquoi les militants pro-avortement ont-ils si peur de Baby Olivia ? Parce que lorsque les élèves apprennent la réalité scientifique selon laquelle la vie commence dès la fécondation, ils se rendent compte qu'il est mal de tuer des bébés à naître. »

    Les républicains étant largement majoritaires dans les deux chambres, la proposition de loi sera sans aucun doute adoptée, et le gouverneur Bill Lee est pro-vie.

    Des projets similaires sont en cours dans cinq autres Etats, et une telle loi a déjà été promulguée dans le Dakota du Nord.

  • Une première

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    Kamala Harris a visité un avortoir hier dans le Minnesota, dans le cadre de sa tournée de « combat pour les droits reproductifs ».

    C’est la première fois qu’un vice-président des Etats-Unis se livre à une telle ignominie.

  • Macron en avorteur universel

    Ce midi, le droit de tuer les enfants à naître a été scellé dans la Constitution française. Le président de la République a dit ceci :

    « Aujourd’hui est un très grand jour pour notre République. Le sceau de la République scelle en ce jour un long combat pour la liberté. (…) Est français celui qui se montre intranquille tant que la promesse d’égalité n’est pas tenue. Pour l’humanité. Pour l’universel. Aujourd’hui n’est pas la fin d’une histoire. C’est le début d’un combat. La France est devenue aujourd’hui le seul pays au monde dont la Constitution protège explicitement le droit à l’interruption volontaire de grossesse en toute circonstance. Et nous ne trouverons le repos que lorsque cette promesse sera tenue partout dans le monde. Nous mènerons ce combat sur notre continent, dans notre Europe (…) Je souhaite l’inscription de cette liberté garantie de recourir à l’interruption volontaire de grossesse dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. (Applaudissements nourris de la foule.) Car aujourd’hui dans notre Europe plus rien n'est acquis et tout est à défendre. Au-delà de l’Europe, nous nous battrons pour que ce droit devienne universel et effectif. (…) C’est un combat universel, (…) et parce que ce combat pour la liberté du corps des femmes emporte tous les autres, nous n’aurons de cesse d’agir. (…) Et tous, lorsque le droit à l’avortement sera enfin devenu universel, nous nous souviendrons que tout a commencé ce jour-là, ce 8 mars 2024, où la France a été grande, parce qu’elle a voulu l’être, universellement. »

    Puis Catherine Ringer a interprété la Marseillaise :

    « Aux armes citoyens, citoyennes, marchons, chantons cette loi pure dans la Constitution. »

  • L’enfer

    A Versailles, d’abord une longue ovation debout à Simone Veil, par les parlementaires unanimes dans le culte de Moloch. Et à la fin on a fait scintiller la Tour Eiffel pour saluer le résultat du vote « historique » : 780 parlementaires pour le sacrifice humain, 72 qui ne veulent pas le constitutionnaliser. Longue ovation debout à eux-mêmes.

    Nous sommes le premier pays au monde, clament-ils. La France fille aînée de l’Eglise, premier pays à garantir constitutionnellement la liberté de tuer les plus innocents.

    Il y a longtemps que la France est foutue. Mais là c’est le dernier cercle de l’enfer, où sont ceux qui ont trahi la famille, la patrie, les maîtres de la vie.

    *

    Pour rire un peu, la conclusion ubuesque du propos à la tribune de la représentante du Rassemblement national, censée exprimer une réticence :

    « La liberté que nous consacrons aujourd’hui ne sera jamais qu’une demi-liberté. »