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Culture de mort

  • Avortés nés vivants…

    L'American Journal of Obstetrics and Gynecology a publié une étude québécoise montrant que dans ce pays 11,2% des avortements réalisés au deuxième trimestre de grossesse donnent lieu à des naissances de bébés vivants.

    « L'avortement du deuxième trimestre comporte un risque de naissance vivante, en particulier entre la 20e et la 24e semaine de gestation, bien que l'injection de féticide puisse protéger contre ce résultat. »

    Il faut se protéger contre le risque de naissance vivante…

    Les bébés avortés par induction du travail ont 15,4% de chances de naître vivants, tandis que ceux avortés par dilatation et évacuation 0,2%. Les bébés nés entre la 20e et la 24e semaine ont 21,7% de chances de naître vivants, contre 3,4% entre la 15e et la 19e semaine et 8,5% entre la 25e et la 29e semaine.

    10% d’entre eux survivent plus de trois heures.

    En 2013, Statistique Canada indiquait que 491 bébés avaient été laissés à l'abandon après être nés vivants à la suite d'avortements. Le gouvernement avait refusé d’enquêter, au motif que « l’avortement est légal au Canada » (sans aucune restriction).

    L’infanticide suit logiquement l’avortement.

  • Et de 14

    L’Etat de Puebla au Mexique a voté par 29 voix contre 7 la dépénalisation de l’avortement jusqu’à 12 semaines de grossesse.

    C’est le 14e Etat mexicain (sur 32) à le faire, suite à la décision de la Cour suprême qui en septembre 2023 avait jugé à l’unanimité « inconstitutionnel le système juridique qui pénalise l’avortement dans le Code pénal fédéral, parce qu’il viole les droits des femmes et des personnes en capacité de gestation » (sic).

    On constate qu’il y a encore des Etats qui traînent les pieds.

  • La capsule Sarco...

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    La « Tesla de l’assistance au suicide » serait sur le point d’être inaugurée en Suisse, selon cet article du Temps qui répercute des informations de la Neue Zürcher Zeitung.

    La capsule « Sarco » a été mise au point par l’Australien Philip Nitschke, militant planétaire de l’euthanasie, auteur du premier livre détaillant les diverses façons de se suicider médicalement sans douleur, premier médecin au monde à avoir pratiqué une euthanasie légale (en 1997 en Australie).

    Philip Nitschke a créé en Suisse une filiale de son organisation Exit International, « Exit Switzerland » (sans lien avec l’organisation suisse Exit), qui doit lui permettre de tester sa dernière invention. Il a déjà publié un livret intitulé « Aller en Suisse, Comment planifier votre sortie définitive », mais il prétend : « Ce qu’Exit ne peut pas, et ne fera pas, est de vous encourager à aller en Suisse pour mourir »…

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    Le candidat à la mort en capsule arrivant en Suisse rencontre Kaya, qui a un master de Sciences de la santé… (Le premier candidat serait déjà arrivé.)

    La très souriante Kaya pourra vous expliquer les bienfaits de la capsule Sarco, telle que les vante le Dr Nitschke :

    « Pas de panique, pas de sensation d'étouffement. La capsule peut être remorquée partout où vous voulez mourir de la manière dont vous voulez mourir. Par exemple, dans un bel endroit en plein air ou dans les bureaux d'une organisation d'aide à l'euthanasie. Il suffit d'entrer dans la capsule et de s'allonger. C'est très confortable. Selon les règles de la procédure, trois questions seront posées à la personne qui souhaite être euthanasiée : qui elle est, où elle se trouve et si elle sait ce qui va se passer lorsqu'elle appuiera sur le bouton. Si elle répond à ces questions, la capsule sera activée. »

    Il reste toutefois un problème : selon Nitschke sa capsule n’est pas un dispositif médical et n’a donc pas besoin d’être approuvée par l’autorité suisse de surveillance. Mais le professeur de droit et de médecine Kerstin Noëlle Vokinger estime que la loi sur les dispositifs médicaux couvre également les dispositifs qui servent à modifier un « état physiologique ou pathologique ». Par conséquent, « cela pourrait inclure un appareil qui tue une personne », explique-t-elle dans les colonnes de la Neue Zürcher Zeitung. C’est en effet une modification radicale…

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  • Dès le premier jour

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    Les affiches disent :

    Dès le premier jour
    à l’intérieur de maman

    C’EST UN ÊTRE HUMAIN

    Ces affiches ont été créées par l’ONG russe Blago-Media, en partenariat avec la station de radio Vera, la Commission patriarcale pour la protection de la famille, de la maternité et de l'enfance, et l'Association des organisations de protection de la famille. Le département de la politique de l'information du gouvernement de la région de Pskov a fourni les visuels à l’Agence de presse de Pskov pour qu’elle en parle.

    Les affiches sont visibles dans toute la Russie grâce à l'Union des opérateurs de publicité Russ Outdoor et au département des médias et de la publicité de Moscou. La précédente affiche « Famille. Il est important d'être ensemble » avait été vue par plus de 25 millions de personnes.

    Ce sujet sera également abordé lors d'une conférence de presse, qui s'intitulera « La Russie choisit la vie », avec la participation de Piotr Tolstoï, vice-président du Parlement.

    Selon un sondage commandé par l'Académie russe des sciences, 77% des personnes interrogées pensent qu'un enfant avant sa naissance est déjà un être humain et qu'il a le droit à la vie.

    La campagne est mise en œuvre dans le cadre du projet social panrusse « La famille est le fondement de la paix ».

  • Un petit échec de la culture de mort

    Dans le cadre de la garantie des « droits reproductifs », Jobidon a inventé une loi qui doit interdire aux Etats de « restreindre l’accès à la contraception » (ce qui implique de fait toute forme de stérilisation, les bloqueurs de puberté et les mutilations transgenres).

    Le texte avait été rejeté par le les députés en 2022. Il est revenu au Sénat hier. Les républicains avaient décidé de ne pas le laisser passer, bien qu’il y ait une majorité en sa faveur, puisque deux sénateurs républicains y sont favorables. Ils ont utilisé la possibilité d’obstruction appelée « filibuster », qui permet aux orateurs de parler sans limite de temps, sauf si 60 sénateurs votent pour arrêter les débats. Mais il n’y en a eu que 51.

    Le projet est donc de nouveau abandonné. Pour un temps.

  • Euthanasie

    J’avoue que je ne suis pas de près (ni même de loin) le parcours de la loi sur l’euthanasie, puisque de toute façon elle passera. Je découvre à la faveur d’une tribune de « 75 parents et proches de personnes porteuses de déficience intellectuelle » qu’un député, une femme député, avait déposé en commission un amendement afin d’exclure le handicap mental du dispositif euthanasique, mais qu’il fut rejeté.

    On est tous d’accord qu’on doit pouvoir tuer les vieux et les malades comme on tue les enfants à naître, mais il restait une dernière petite lueur d’humanité chez cette femme : ne pas tuer au nom de l’hypocrite « aide au suicide » des gens qui ne peuvent pas lucidement demander à être suicidés…

    Mais non. Il n’y aura pas d’exception. Parce que ce serait une « discrimination ». Sic. C’est comme un sceau diabolique sur la nouvelle loi de la culture de mort.

  • Négationnisme

    Finalement, l’immonde Pierre Palmade est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour « blessures involontaires » suite à son « accident de la route ».

    Blessures involontairement infligées à trois personnes.

    L’une d’elles portait un fœtus « indiscutablement viable », selon les experts.

    Mais, même « indiscutablement viable », un bébé à naître n’est qu’un amas de cellules. Et l’immonde Pierre Palmade ne peut pas être jugé pour avoir détruit un amas de cellules.

    Bizarrement, la jeune femme qui préparait la naissance de son enfant ne dit pas que ce n’étaient que des cellules de son corps qui lui appartient, mais « Ma fille a été tuée »…

  • Andorre et l'avortement

    Le chef du gouvernement de l'Andorre, Xavier Espot, a annoncé que l'avortement, pratiqué à l'extérieur de la principauté sera dépénalisé et remboursé par la sécurité sociale andorrane d'ici 2027.

    Il prétend ainsi respecter la Constitution qui garantit la « protection de la vie dans toutes ses phases » tout en « progressant dans les droits des femmes »…

    Avec l’aval tacite du co-prince Mgr Vives.

  • Ah, vous l’avez perdue ?

    Avec cette immense hypocrisie liée à tout ce qui concerne la culture de mort, le Parlement fédéral belge a ajouté à la liste des atteintes à l’intégrité des personnes la « perte de grossesse ».

    Selon l’article 79 du Code pénal, la « perte de grossesse » se définit comme «  le fait de mettre fin prématurément à une grossesse, contre la volonté de la personne enceinte et quels que soient les moyens utilisés à cet effet  ».

    Mais le Code, qui se garde de définir le genre de la « personne enceinte », ne définit pas non plus ce qu’est une grossesse…

    Au bureau des objets trouvés :

    — Bonjour, vous avez perdu quelque chose ?

    — Oui, une grossesse.

    — Ah… désolé, on ne nous a pas rapporté un tel article.

  • Premier pas

    Depuis le 1er mai, la « pilule du lendemain » peut être délivrée par les pharmacies polonaises sans ordonnance du médecin, dès 15 ans, conformément à la loi votée en février dernier.

    L’adolescente (ou la femme) doit toutefois répondre à un « questionnaire pédagogique » (sic) permettant au pharmacien de rédiger son ordonnance.

    Pour le moment les pharmaciens polonais sont circonspects. Ils ne se considèrent pas aptes à délivrer une ordonnance, et surtout l’Ordre national des pharmaciens n’a toujours pas donné son feu vert. Il avait indiqué qu’il s’opposait à la délivrance de la pilule du lendemain aux mineures non accompagnées par un représentant légal.

    Tels sont les timides débuts de l’avortement en Pologne, en attendant l’établissement massif de la culture de mort. On remarquera que cela commence par une incitation à la débauche des plus jeunes.