Les 9 et 10 mars prochain, des célébrations marqueront le septième centenaire du début du séjour des papes en Avignon (1309-1377).
Le cardinal Poupard sera l’envoyé spécial du pape.
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Les 9 et 10 mars prochain, des célébrations marqueront le septième centenaire du début du séjour des papes en Avignon (1309-1377).
Le cardinal Poupard sera l’envoyé spécial du pape.
Le pape a reçu, le 24 janvier, le président de l'Union catholique de la presse italienne, Massimo Milone, à l'occasion du 50e anniversaire de sa fondation.
Il a notamment déclaré :
« Vous êtes engagés, j'en suis bien conscient, dans un devoir toujours plus exigeant, dans lequel les espaces de liberté sont souvent menacés et les intérêts économiques et politiques ont souvent l'avantage sur l'esprit de service et sur le critère du bien commun. (…) Je vous exhorte à ne pas céder aux compromis sur des valeurs si importantes, mais à avoir le courage de la cohérence, même au prix de votre personne : la sérénité de la conscience n'a pas de prix ».
http://www.zenit.org/article-19982?l=french
Extrait de l’homélie de Benoît XVI, dimanche, en la solennité de la Conversion de saint Paul, en conclusion de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens.
La conversion de saint Paul nous offre le modèle et nous indique la voie pour aller vers la pleine unité. L'unité demande en effet une conversion : de la division à la communion, de l'unité blessée à l'unité rétablie et pleine. Cette conversion est un don du Christ ressuscité, comme cela eut lieu pour saint Paul. Nous l'avons entendu dans les paroles mêmes de l'apôtre, dans la lecture qui vient d'être proclamée : « Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu » (1 Co 15, 10). Le Seigneur, le même qui appela Saul sur le chemin de Damas, s'adresse aux membres de son Eglise - qui est une et sainte - et, appelant chacun par son nom, il demande : pourquoi m'as-tu divisé ? Pourquoi as-tu blessé l'unité de mon corps ? La conversion implique deux dimensions. Lors de la première étape, on identifie et on reconnaît les fautes à la lumière du Christ, et cette reconnaissance devient douleur et repentir, désir d'un nouveau début. Lors de la deuxième étape, on reconnaît que ce nouveau chemin ne peut pas venir de nous-mêmes. Il consiste à se laisser saisir par le Christ. Comme le dit saint Paul : « ...je poursuis ma course pour saisir tout cela, comme j'ai moi-même été saisi par le Christ » (Ph 3, 12). La conversion exige notre oui, elle exige ma « course » ; ce n'est pas, en dernière analyse, une activité personnelle, mais un don, le fait de se laisser former par le Christ ; elle est mort et résurrection. C'est pourquoi saint Paul ne dit pas : « Je me suis converti », mais il dit « j'ai cessé de vivre » (Ga 2, 19), je suis une nouvelle créature. En réalité, la conversion de saint Paul ne fut pas un passage de l'immoralité à la moralité, d'une foi erronée à une foi correcte, mais elle fut le fait d'être conquis par l'amour du Christ : le renoncement à sa propre perfection, elle fut l'humilité de celui qui se met sans réserve au service du Christ pour ses frères. Et ce n'est que dans ce renoncement à nous-mêmes, dans cette conformité au Christ que nous sommes unis également entre nous, que nous devenons « un » dans le Christ. C'est la communion avec le Christ ressuscité qui nous donne l'unité.
Le pape Benoît XVI a reçu la semaine dernière le patriarche et les évêques chaldéens en visite ad limina. Après les avoir reçus individuellement, il a prononcé samedi une allocution devant tous les évêques réunis. En voici deux extraits.
Permettez-moi de rappeler ici avec émotion le souvenir des victimes de la violence en Irak au cours de ces dernières années. Je pense à Mgr Paul Faraj Rahho, Archevêque de Mossoul, au Père Ragheed Aziz Ganni, et à tant d'autres prêtres et fidèles de votre Église patriarcale. Leur sacrifice est le signe de leur amour de l'Église et de leur pays. Je prie Dieu pour que les hommes et les femmes épris de paix dans cette région bien-aimée mettent en commun leurs forces pour faire cesser la violence et pour permettre ainsi à tous de vivre dans la sécurité et dans la concorde mutuelle ! Dans ce contexte, c'est avec émotion que je reçois le don de la chape utilisée par Mgr Faraj Rahho dans les célébrations quotidiennes de la messe et l'étole utilisée par le Père Ragheed Aziz Ganni. Ce don parle de leur amour suprême pour le Christ et pour l'Église.
Béatitude, chers Frères dans l'Épiscopat, je vous souhaite de poursuivre avec courage et espérance votre mission au service du peuple de Dieu dont vous avez reçu la charge. La prière et l'aide de vos frères dans la foi et de nombreux hommes de bonne volonté à travers le monde vous accompagnent pour que le visage d'amour de Dieu puisse continuer de briller sur le peuple irakien qui connaît tant de souffrances. Aux yeux du croyant, celles-ci, unies au sacrifice du Christ deviennent des éléments d'union et d'espérance. De même le sang des martyrs de cette terre est une intercession éloquente devant Dieu. Portez à vos diocésains le salut et les encouragements affectueux du Successeur de Pierre.
Extrait de la méditation de Benoît XVI lors de l’Angélus d’hier :
Dans le cas de Paul, certains préfèrent ne pas utiliser le terme « conversion », parce que, disent-ils, il était déjà croyant, et même un juif fervent, et c'est pourquoi il n'est pas passé de la non-foi à la foi, des idoles à Dieu, il n'a pas dû abandonner la foi juive pour suivre le Christ. En réalité, l'expérience de l'apôtre peut être le modèle de toute conversion chrétienne authentique.
Celle de Paul a mûri dans la rencontre avec le Christ ressuscité ; c'est cette rencontre qui changea radicalement son existence. Sur le chemin de Damas, il lui est arrivé ce que Jésus demande dans l'Evangile d'aujourd'hui : Saul s'est converti parce que, grâce à la lumière divine, « il a cru à l'Evangile ». C'est en cela que consiste sa conversion et la nôtre : croire en Jésus mort et ressuscité et s'ouvrir à l'illumination de sa grâce divine. A ce moment-là, Saul a compris que son salut ne dépendait pas des bonnes œuvres accomplies selon la loi, mais du fait que Jésus était mort aussi pour lui - le persécuteur - et qu'il était, et qu'il est ressuscité. Cette vérité qui, grâce au baptême, illumine l'existence de chaque chrétien, renverse complètement notre façon de vivre. Se convertir signifie, pour chacun de nous aussi, croire que Jésus « a donné sa vie pour moi », en mourant sur la croix (cf. Ga 2, 20) et, ressuscité, vit avec moi et en moi. En me confiant à la puissance de son pardon, en me laissant prendre par la main, je peux sortir des sables mouvants de l'orgueil et du péché, du mensonge et de la tristesse, de l'égoïsme et de toute fausse sécurité, pour connaître et vivre la richesse de son amour.
Comme d’habitude les « vaticanistes » disaient n’importe quoi. Certes ils ont annoncé que le décret était signé, ce qui était un « scoop », mais en une telle matière le scoop est inopportun. Car ce qui est importe n’est pas la date du décret mais son contenu.
Il était donc inutile de se demander quelle était la signification exacte du « cancellare » d’Andrea Tornielli. Car il n’y a pas de « cancellare », quel que soit le sens qu’on lui donne.
Le pape, par l’intermédiaire du Cardinal Re, préfet de la congrégation pour les évêques, « remet » aux quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre en 1988 « la censure d’excommunication latæ sententiæ déclarée par cette congrégation le 1er juillet 1988 ».
Il s’agit d’une remise de peine, comme le prévoit le droit canon. Orienté vers une mauvaise piste par les « vaticanistes », je n’y avais pas pensé et je me posais de vaines questions. Maintenant que c’est fait, la chose paraît évidente. Le pape remet la peine en ayant constaté que les évêques souhaitaient être en communion avec lui et s’engageaient à le manifester.
On ne peut que rendre grâce pour la bienveillance du pape, qui se manifeste ainsi pendant la semaine pour l’unité des chrétiens, et pour le sens de l’Eglise que manifestent les quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre. En espérant que ce geste soit fécond.
On trouvera ci-après les documents : le texte du décret, le communiqué de Mgr Fellay, la lettre de Mgr Fellay aux fidèles de la FSSPX, les conditions transmises par le cardinal Castrillon Hoyos en juin.
On ne peut que sursauter en lisant cette phrase dans la lettre aux fidèles de Mgr Fellay : « La Tradition catholique n'est plus excommuniée. » Si les évêques de la FSSPX continuent de prétendre à incarner à eux seuls la Tradition, le geste spectaculaire de Benoît XVI risque de n’être qu’un coup d’épée dans l’eau.
Gageons cependant que la Providence en décidera autrement.
Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à Rome, le père Lombardi, directeur de Radio Vatican, du Centre Télévisé du Vatican (CTV) et de la Salle de Presse du Saint-Siège, a présenté la chaîne du Vatican sur You Tube, créée après un accord avec Google, dont le directeur de la branche Media Solutions était présent. On constate que pour le moment tout est en anglais (et que l’on n’entend même pas le pape sur les vidéos, car la traduction couvre ses propos). Le P. Lombardi a précisé que les vidéos seront diffusées anglais, espagnol, allemand et italien. Les Français sont punis. Ils auraient pourtant bien besoin d’entendre le pape…
Lors de la même conférence de presse, Mgr Celli et Mgr Tighe, respectivement président et secrétaire du Conseil pontifical pour les communications sociales, ont présenté le message de Benoît XVI pour la Journée mondiale des communications sociales sur le thème : “Nouvelles technologies, nouvelles relations. Encourager une culture du respect, du dialogue, de l'amitié”. Cette journée est le 24 mai. J’avoue que je ne comprends pas pourquoi les messages du pape sont publiés de plus en plus tôt avant l’événement dont ils parlent. Mais cela permet d’en parler deux fois, comme on l’a vu pour son message du 1er janvier…
Pour la première fois, ce message est entièrement consacré à internet : Benoît XVI commente de façon précise, du point de vue catholique, le thème retenu cette année.
Extrait :
Le concept d'amitié a joui d'une nouvelle relance dans le vocabulaire des réseaux sociaux numériques apparus ces dernières années. Un tel concept est une des conquêtes les plus nobles de la culture humaine. Dans nos amitiés et à travers elles nous grandissons et nous nous développons comme êtres humains. C'est pourquoi l'amitié véritable a toujours été considérée comme une des plus grandes richesses dont dispose l'être humain. Pour cette raison, il faut être attentif à ne pas banaliser le concept et l'expérience de l'amitié. Combien il serait triste si notre désir de soutenir et de développer des amitiés on-line se réalisait aux prix de notre disponibilité pour la famille, pour nos proches et pour ceux que l'on rencontre dans la réalité quotidienne, sur notre lieu de travail, à l'école, pendant le temps libre. En effet, lorsque le désir de connexion virtuelle devient obsessionnel, la conséquence est que la personne s'isole, interrompant une réelle interaction sociale. Cela finit même par déranger les temps de repos, de silence et de réflexion nécessaires à un sain développement humain.
Le message se termine par cette exhortation aux jeunes :
Je voudrais conclure ce message en me tournant, en particulier, vers les jeunes catholiques, pour les exhorter à porter au monde numérique le témoignage de leur foi. Très chers jeunes, engagez-vous à introduire dans la culture de ce nouveau domaine de la communication et de l'information les valeurs sur lesquelles votre vie repose ! Dans les premiers temps de l'Église, les apôtres et leurs disciples ont apporté la Bonne Nouvelle de Jésus dans le monde gréco-romain : comme alors, l'évangélisation, pour être féconde, requit la compréhension attentive de la culture et des coutumes de ces peuples païens dans le but d'en toucher les esprits et les cœurs ; aujourd'hui aussi, l'annonce du Christ dans le monde des nouvelles technologies en suppose une connaissance approfondie pour une utilisation conséquente et adaptée. À vous, jeunes, qui vous trouvez presque spontanément en syntonie avec ces nouveaux moyens de communication, vous revient en particulier le devoir d'évangélisation de ce « continent numérique ». Sachez prendre en charge avec enthousiasme l'annonce de l'Evangile à vos contemporains ! Vous connaissez leurs craintes et leurs espoirs, leurs enthousiasmes et leurs déceptions : le don le plus précieux que vous puissiez leur faire est de partager avec eux la « Bonne Nouvelle » d'un Dieu qui s'est fait homme, qui a souffert, qui est mort et qui est ressuscité pour sauver l'humanité. Le coeur humain aspire à un monde où règne l'amour, où les dons soient partagés, où soit édifiée l'unité, où la liberté trouve son sens dans la vérité et où l'identité de chacun soit réalisée dans une communion respectueuse. La foi peut donner une réponse à ces attentes : soyez-en les hérauts ! Le pape est à vos côtés à travers sa prière et sa bénédiction.
http://www.youtube.com/vatican
On apprend aujourd’hui par Eucharistie miséricordieuse que Magdi Allam a envoyé au pape une lettre (publiée sur son site internet) le 20 octobre, quelques jours avant la réunion du Forum catholico-musulman.
Il souhaitait faire part au pape de ses préoccupations pour « la grave dérive religieuse et éthique qui s’est infiltrée et propagée au cœur même de l’Eglise ». Car il lui semble « vital pour le bien commun de l’Eglise catholique, pour l’intérêt général de la chrétienté et de la civilisation occidentale elle-même » que le Saint-Père Benoît XVI fasse une déclaration « claire et contraignante » sur la « question de fond » qui « discrédite l’Eglise » : « Est-il concevable que l’Eglise légitime l’islam comme religion jusqu’à considérer Mahomet comme un prophète ? »
« Je vous le dis en toute sincérité et animé par une intention constructive, la vérité objective est le contraire de ce que le Cardinal Tauran imagine ». « La vérité est que l’extrémisme islamique correspond naturellement au vrai islam qui est un tout avec le Coran qui à son tour est considéré comme un tout avec Allah. La vérité c’est qu’il n’existe pas d’islam modéré, contrairement à ce qu’a soutenu le cardinal Tauran, alors que certainement il y a des musulmans modérés. »
« C’est justement mon expérience de musulman modéré poursuivant le rêve d’un islam modéré, qui m’a fait comprendre qu’on peut certainement être musulman modéré comme individu, mais qu’il n’existe absolument pas d’islam modéré. »
On trouvera d’autres extraits de cette lettre sur Eucharistie miséricordieuse.
Addendum
De très larges extraits de cette lettre avaient déjà été traduits et publiés sur le site Benoît et moi dès le 27 octobre.
Le pape Benoît XVI a envoyé au président tchèque Vaclav Klaus une lettre par laquelle il confirme qu’il se rendra en République tchèque autour du 28 septembre (ce jour est celui de la fête de saint Venceslas, patron des Tchèques). Il a joint la lettre qu’il a envoyée aux évêques tchèques, par laquelle il les remercie pour leur invitation.
Le cardinal Miloslav Vlk, archevêque de Prague (qui avait envoyé au pape sa lettre de démission en 2007, ayant atteint les 75 ans, mais qui a été confirmé dans ses fonctions jusqu’en 2009), a déclaré que cette visite était en fait de la propre initiative de Benoît XVI, et qu’il s’agissait non seulement d’une visite pastorale mais d’une visite d’Etat. Il a ajouté que la plus grande partie de la visite aurait lieu en Moravie, où vivent les trois quarts des catholiques tchèques.
Le pape Benoît XVI se rendra en République tchèque pendant deux ou trois jours dans la seconde moitié du mois de septembre prochain, a annoncé Mgr Graubner, archevêque d’Olomouc, lors d’une rencontre des évêques tchèques.
Selon l’archevêque, le pape se rendra probablement à Prague, visitera la cathédrale Saint-Guy et sera reçu par le président de la République Václav Klaus (c’est pratique : la cathédrale se trouve dans le Château).
Les évêques moraves demandent qu’il y ait une messe du pape en Moravie.