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Benoît XVI - Page 76

  • Benoît XVI et la loi naturelle

    Benoît XVI a reçu hier les participants à l'assemblée plénière de la Commission théologique internationale. A propos du document à approuver, intitulé: "A la recherche d'une éthique universelle. Nouvel éclairage sur la loi naturelle", il a insisté sur « la nécessité et l'urgence, dans le contexte actuel, de créer dans la culture et dans la société civile et politique, les conditions indispensables pour une pleine conscience de la valeur inaliénable de la loi morale naturelle ».

    « Grâce également à l'étude que vous avez entreprise sur ce sujet fondamental, on comprendra clairement que la loi naturelle constitue la véritable garantie offerte à chacun pour vivre libre et respecté dans sa dignité de personne, et pour vivre à l'abri de toute manipulation idéologique et de tous les abus perpétrés sur la base de la loi du plus fort. »

    Benoît XVI a souligné que « dans un monde formé par les sciences naturelles, le concept métaphysique de la loi naturelle est presque absent, incompréhensible ».

    « Etant donné son importance fondamentale pour nos sociétés, pour la vie humaine, il est d'autant plus nécessaire que ce concept soit de nouveau proposé et rendu compréhensible dans le contexte de notre pensée : c'est-à-dire le fait que l'être lui-même porte en soi un message moral et une indication pour les chemins du droits. »

    (Zenit)

  • Prochaines nominations à la Curie

    « CURIE ROMAINE : nouvelles nominations en vue ou comment l’Internationale « tradi » fait son nid » : Golias annonce de bonnes nouvelles.

  • Le bien, le mal, l’évolution

    Dans sa superbe (comme toujours) catéchèse, hier, sur le bien et le mal, Benoît XVI a évoqué l’évolutionnisme, qui en évacuant le péché originel supprime aussi la possibilité du salut.

    « Un grand nombre de personnes pensent que, à la lumière de l'histoire de l'évolution, il n'y a plus de place pour la doctrine d'un premier péché, qui ensuite se diffuserait dans toute l'histoire de l'humanité. »

    « Comment ce mal s'explique-t-il ? Dans l'histoire de la pensée, en faisant abstraction de la foi chrétienne, il existe un modèle principal d'explication, avec différentes variations. Ce modèle dit : l'être lui-même est contradictoire, il porte en lui aussi bien le bien que le mal. Dans l'antiquité, cette idée impliquait l'opinion qu'il existe deux principes également originels : un principe bon et un principe mauvais. Ce dualisme serait infranchissable. (…) Cette même vision revient dans la version évolutionniste, athée, du monde. Même si, dans cette conception, la vision de l'être est moniste, on suppose que l'être comme tel porte dès le début en lui le mal et le bien. L'être n'est pas simplement bon, mais ouvert au bien et au mal. Le mal est aussi originel, comme le bien. Et l'histoire humaine ne développerait que le modèle déjà présent dans toute l'évolution précédente. »

    « Le mal vient d'une source subordonnée. Dieu avec sa lumière est plus fort. Et c'est pourquoi le mal peut être surmonté. C'est pourquoi la créature, l'homme peut être guéri. Les visions dualistes, même le monisme de l'évolutionnisme, ne peuvent pas dire que l'homme peut être guéri ; mais si le mal ne vient que d'une source subordonnée, il reste vrai que l'homme peut être guéri. »

    « Et enfin, dernier point, l'homme non seulement peut être guéri, mais il est guéri de fait. Dieu a introduit la guérison. Il est entré en personne dans l'histoire. A la source constante du mal il a opposé une source de bien pur. Le Christ crucifié et ressuscité, nouvel Adam, oppose au fleuve sale du mal un fleuve de lumière. »

  • La liberté

    Extrait de l’allocution de Benoît XVI, hier, recevant en audience les professeurs et les étudiants de l’université de Parme.

    Toute véritable réforme doit surtout être spirituelle et morale, et doit venir de notre conscience. Si nous voulons d'un meilleur environnement humain en qualité et efficacité, il faut, avant tout, que chacun commence par se réformer lui-même, en corrigeant ce qui peut nuire au bien commun ou, en quelque sorte, lui faire barrage. L'objectif de l'œuvre réformatrice de saint Pierre Damien et de ses contemporains était de faire en sorte que l'Église devienne plus libre, avant tout sur le plan spirituel, mais aussi sur le plan historique. De la même façon, une réforme universitaire n'est valable que si elle se confronte à la liberté : la liberté d'enseignement, la liberté de recherche, la liberté de l'institution académique au regard des pouvoirs économiques et politiques. Cela ne signifie pas l'isolement de l'université par rapport à la société, ni qu'elle doive être sa propre référence, ni, non plus, la poursuite d'intérêts privés en profitant des ressources publiques. Selon l'Évangile et la tradition de l'Église, est vraiment libre toute personne, communauté ou institution qui répond pleinement à sa nature et à sa vocation.

  • Œcuménisme

    Extrait du message que le pape Benoît XVI a adressé au patriarche œcuménique de Constantinople, Sa Sainteté Bartholomée Ier, à l'occasion de la fête de saint André, patron de l'Eglise de Constantinople :

    « Votre Sainteté m'a informé des résultats positifs de la rencontre des primats et représentants des Eglises orthodoxes qui s'est tenue récemment au Phanar. Les signes d'espérance qui sont apparus dans les relations entre orthodoxes et dans l'engagement œcuménique, ont été accueillis avec joie. Je prie avec confiance pour que ces progrès aient un impact constructif sur le dialogue théologique officiel entre les Eglises orthodoxes et l'Eglise catholique, et permettent de trouver une solution aux difficultés rencontrées lors des deux dernières sessions. Comme Votre Sainteté l'a fait remarquer dans son intervention au Synode des évêques de l'Eglise catholique, la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes affronte actuellement une question cruciale qui, une fois résolue, nous rapprochera davantage de la pleine communion.

    « A l'occasion de cette fête de saint André, nous constatons avec joie et reconnaissance que les relations entre nous deviennent toujours plus profondes tandis que nous renouvelons notre engagement sur le chemin de la prière et du dialogue. Nous formons le vœu que notre cheminement commun hâte la venue de ce jour béni où nous louerons Dieu ensemble au cours d'une célébration commune de l'Eucharistie. La vie intérieure de nos Eglises et les défis de notre monde moderne en appellent de toute urgence à ce témoignage d'unité parmi les disciples du Christ. »

    Bartholomée Ier était intervenu au Synode le 18 octobre. Il avait dit notamment : « En ayant aujourd'hui le privilège de nous adresser à votre Synode, nos espoirs augmentent de voir un jour nos deux Eglises converger pleinement sur le rôle de la primauté et de la synodalité dans la vie de l'Eglise, ce à quoi notre Commission théologique commune dédie actuellement ses études ».

  • Un pape

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    Benoît XVI, ce soir, célébrant les premières vêpres du premier dimanche de l'Avent (du trône de Léon XIII).

  • La foi et les œuvres (suite)

    Résumé en français de la catéchèse de Benoît XVI, hier :

    Dans la Lettre aux Galates, saint Paul, qui insiste sur la gratuité de la justification, souligne aussi la relation entre la foi et les œuvres. Justifiés par le don de la foi dans le Christ, nous sommes appelés à vivre dans l'amour du Christ pour le prochain, parce que c'est sur ce critère qu'à la fin de notre existence nous serons jugés. L'hymne bien connu de Paul à la charité, montre que l'amour mutuel est l'expression et la conséquence fondamentale de l'être justifié. L'amour chrétien est exigeant parce qu'il jaillit de l'amour total du Christ pour nous. La centralité de la justification sans les œuvres selon saint Paul n'est donc pas contradictoire avec saint Jacques qui affirme « la foi qui n'agit pas est morte » (Jc 2, 26). En réalité, alors que Paul montre d'abord que la foi dans le Christ est nécessaire et suffisante, Jacques met l'accent sur les relations qui en découlent entre la foi et les œuvres. Pour les deux apôtres, la foi agissante dans l'amour témoigne du don gratuit de la justification dans le Christ. Prenons une conscience renouvelée que, parce que nous sommes justifiés dans le Christ, nous n'appartenons plus à nous-mêmes, mais que nous sommes devenus des temples de l'Esprit et donc appelés à glorifier Dieu dans notre corps.

  • Les trappistes de Mariawald reviennent à la tradition

    A la demande du père abbé de l’abbaye trappiste de Mariawald (Aix-la-Chapelle), le pape, via la commission Ecclesia Dei, a autorisé cette abbaye à retourner à l’observance qui était en vigueur avant les réformes conciliaires, y compris sur le plan liturgique.

  • La beauté

    Dans son message à la réunion publique annuelle des six académies pontificales, Benoît XVI réaffirme l'urgence d'un « nouveau dialogue entre esthétique et éthique, entre beauté, vérité et bonté ».

    Le croyant, souligne le pape, est « appelé par le Seigneur à rendre raison à tous de la beauté et de la vérité de sa foi ». Car la beauté des œuvres dont parle l'Evangile « renvoie au-delà, à une autre beauté-vérité-et-bonté qui ont seulement en Dieu leur perfection et ultimement leur source ».

    « Notre témoignage, a poursuivi le pape, doit se nourrir de cette beauté, notre annonce de l'Evangile doit être perçue dans sa beauté et dans sa nouveauté. »

    Il est donc nécessaire de « savoir communiquer dans le langage des images et des symboles », et notre « mission quotidienne » doit devenir « transparence éloquente de la beauté de l'amour de Dieu pour atteindre efficacement nos contemporains, souvent distraits et absorbés dans un climat culturel pas toujours disposé à accueillir une beauté en pleine harmonie avec la vérité et la bonté, mais tout en étant toujours désireux et nostalgiques d'une beauté authentique, non superficielle et éphémère ».

    « Une raison qui voudrait se dépouiller de la beauté serait amoindrie, et une beauté dépourvue de la raison se réduirait à un masque vide et illusoire », dit aussi Benoît XVI, qui demande opportunément de relire la très belle Lettre aux artistes de Jean-Paul II.

  • Benoît XVI enfonce le clou

    Dans une brève lettre-préface à un livre du parlementaire Marcello Pera, Benoît XVI écrit :

    « Vous expliquez avec une grande clarté qu'un dialogue interreligieux au sens strict du mot n'est pas possible, alors que le dialogue interculturel, approfondissant les conséquences culturelles de la décision religieuse de fond, s'avère particulièrement urgent. »

    Il ajoute qu’un « vrai dialogue » interreligieux impliquerait de « mettre sa propre foi entre parenthèse », ce qui « n'est pas possible ».

    Quid du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux ?…