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Benoît XVI - Page 69

  • Benoît XVI et saint Joseph en Afrique

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI à l'Angélus d'hier:

    Le 19 mars, justement durant la visite pastorale en Afrique, nous célèbrerons la solennité de saint Joseph, patron de l'Eglise universelle, qui est aussi le mien. Saint Joseph, averti par un songe, dû fuir avec Marie en Egypte, dans le nord-ouest de l'Afrique, pour mettre à l'abri Jésus nouveau-né, que le roi Hérode voulait tuer. Les Ecritures s'accomplissent ainsi : Jésus a suivi les traces des anciens patriarches et, comme le peuple d'Israël, il est revenu sur la Terre promise après avoir été en exil en Egypte. Je confie à l'intercession céleste de ce grand saint ce prochain voyage en Afrique et les populations de toute l'Afrique, avec les défis qui les touchent et les espérances qui les animent. Je pense en particulier aux victimes de la faim, de la maladie, des injustices, des conflits fratricides et de toute forme de violence qui continue malheureusement à toucher des adultes et des enfants, sans épargner les missionnaires, les prêtres, les religieux, les religieuses et les volontaires. Frères et sœurs, accompagnez-moi en ce voyage par votre prière, invoquant Marie, Mère et Reine de l'Afrique.

  • Une grandeur qui inspire le respect filial

    Communiqué du Centre Henri et André Charlier
    et de Chrétienté-Solidarité

    Le Centre Charlier et Chrétienté-Solidarité viennent de prendre connaissance de la Lettre de Sa Sainteté Benoît XVI aux évêques de l'Eglise catholique.

    La première réflexion qui s'impose est que nous sommes devant un texte d'une portée historique, empreint d'une force qui soulève les cœurs, d'une grandeur qui inspire le respect filial. La détermination avec laquelle le Saint Père trace son sillon « d'humble ouvrier de la vigne du Seigneur » force l'admiration et ne peut qu'encourager à le suivre dans son travail au service de l'Eglise.

    La richesse de ce texte ne peut se résumer aux réducteurs et ridicules échos qu'en donnent les médias officiels.

    Les militants du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité, qui développeront plus que jamais leur action dans la ligne indiquée par Benoît XVI, prient avec et pour lui afin que puisse se réaliser sa volonté d'unité de l'Eglise autour du Siège de Pierre comme nous l'a demandé le Christ.

  • LETTRE DE SA SAINTETÉ BENOÎT XVI AUX ÉVÊQUES DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE au sujet de la levée de l'excommunication des quatre Évêques consacrés par Mgr Lefebvre

    Chers Confrères dans le ministère épiscopal !

    La levée de l'excommunication des quatre Évêques, consacrés en 1988 par Mgr Lefebvre sans mandat du Saint-Siège, a suscité, pour de multiples raisons, au sein et en dehors de l'Église catholique une discussion d'une véhémence telle qu'on n'en avait plus connue depuis très longtemps. Cet événement, survenu à l'improviste et difficile à situer positivement dans les questions et dans les tâches de l'Église d'aujourd'hui, a laissé perplexes de nombreux Évêques. Même si beaucoup d'Évêques et de fidèles étaient disposés, à priori, à considérer positivement la disposition du Pape à la réconciliation, néanmoins la question de l'opportunité d'un tel geste face aux vraies urgences d'une vie de foi à notre époque s'y opposait. Inversement, certains groupes accusaient ouvertement le Pape de vouloir revenir en arrière, au temps d'avant le Concile : d'où le déchaînement d'un flot de protestations, dont l'amertume révélait des blessures remontant au-delà de l'instant présent. C'est pourquoi je suis amené, chers Confrères, à vous fournir quelques éclaircissements, qui doivent aider à comprendre les intentions qui m'ont guidé moi-même ainsi que les organes compétents du Saint-Siège à faire ce pas. J'espère contribuer ainsi à la paix dans l'Église.

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  • Saint Boniface, les chiens muets et les loups

    Extraits de la catéchèse de Benoît XVI, hier, sur saint Boniface. (Le premier extrait est la citation d'une lettre de saint Boniface) :

    « Nous sommes fermes dans la lutte dans le jour du Seigneur, car des jours d'affliction et de malheur sont venus... Nous ne sommes pas des chiens muets, ni des observateurs taciturnes, ni des mercenaires qui fuient devant les loups ! Nous sommes en revanche des pasteurs diligents qui veillent sur le troupeau du Christ, qui annoncent aux personnes importantes et aux personnes communes, aux riches et aux pauvres la volonté de Dieu... en temps opportuns et inopportuns... »

    (...)

    La deuxième évidence, très importante, qui ressort de la vie de saint Boniface, est sa communion fidèle avec le Siège apostolique, qui était un point ferme et central de son travail de missionnaire. Il conserva toujours cette communion comme la règle de sa mission et la laissa comme son testament. Dans une lettre au pape Zacharie, il affirmait : « Je ne cesse d'inviter et de soumettre à l'obéissance du Siège apostolique ceux qui veulent rester dans la foi catholique et dans l'unité de l'Eglise romaine et tous ceux que, dans ma mission, Dieu me donne comme auditeurs et disciples ». Le fruit de cet engagement fut le ferme esprit de cohésion autour du Successeur de Pierre que Boniface transmit aux Eglises de son territoire de mission, ajoutant à Rome l'Angleterre, la Germanie et la France, et contribuant ainsi de façon déterminante à planter les racines chrétiennes de l'Europe qui devaient produire des fruits féconds au cours des siècles successifs.

  • Une mise au point sur le voyage du pape en Terre Sainte

    « En aucun cas il ne faut voir ce voyage avec des lunettes politiciennes. Ce voyage est un pèlerinage, et les visites officielles sont des visites de courtoisie. Il n'y aura aucune discussion de règlement politique. Il y aura certainement des messages qui pourront être interprétés comme politiques mais la visite est de nature religieuse ! Il vient comme pasteur et non comme chef d'Etat du Vatican », a déclaré le Nonce apostolique en Israël et Délégué apostolique pour Jérusalem et la Palestine, Mgr Antonio Franco, lors d'une conférence de presse.

    Il a souligné que les moments les plus importants seront les trois messes : à Jérusalem, Bethléem et Nazareth.
    Ce pèlerinage, a poursuivi le Nonce, coïncide avec la fin de l'année consacrée, en Terre Sainte, à la famille à l'initiative de l'Assemblée des Ordinaires Catholiques. A cette occasion, le Saint-Père bénira la première pierre du Centre International pour la famille.

    A propos de la visite à Yad vaShem, il a précisé que le pape se rendrait au mémorial de la Shoah, mais pas au musée (où se trouve la photo de Pie XII avec une infâme légende).

    Le Nonce a redit combien le Saint-Père comptait sur le soutien spirituel de tous les chrétiens du monde.

  • Marie et la Parole

    Extrait de la réponse de Benoît XVI à la septième question des curés de Rome :

    Marie est la femme de l'écoute : nous le voyons dans la rencontre avec l'Ange et nous le revoyons dans toutes les scènes de sa vie, des noces de Cana jusqu'au jour de la Pentecôte, lorsqu'elle se tient au milieu des apôtres précisément pour accueillir l'Esprit. C'est le symbole de l'ouverture, de l'Eglise qui attend la venue de l'Esprit Saint.

    Au moment de l'Annonce, nous pouvons déjà entrevoir l'attitude d'écoute - une écoute réelle, une écoute à intérioriser, qui ne dit pas simplement oui, mais qui assimile la Parole, prend la Parole - à laquelle suit la véritable obéissance, comme s'il s'agissait d'une Parole intériorisée, c'est-à-dire devenue Parole en nous et pour nous, presque comme une forme de notre vie. Cela me semble très beau : voir cette écoute active, c'est-à-dire une écoute qui attire la Parole de façon à ce qu'elle entre et devienne en nous Parole, la reflétant et l'acceptant au plus profond du cœur. Ainsi, la Parole devient incarnation.

    Extrait de la réponse de Benoît XVI à la huitième question des curés de Rome, sur les indulgences, les bénédictions, les premiers vendredis du mois, etc. (Sur les indulgences, voir aussi les propos du cardinal Kasper).

    Personne ne devrait mépriser cette richesse, développée au fil des siècles comme un don et comme une multiplication des lumières dans l'Eglise. La lumière du Christ est unique. Elle apparaît dans toutes ses tonalités et offre la connaissance et la richesse de son don, l'interaction entre la tête et le corps, l'interaction entre les membres, afin que nous puissions être véritablement ensemble un organisme vivant, dans lequel chacun donne à tous et tous donnent le Seigneur, qui nous a donné son être tout entier.

  • Le ministère de Pierre

    Extraits de la réponse de Benoît XVI à la sixième question des curés de Rome :

    Il est important de s'arrêter sur le fait que le Successeur de Pierre, le ministère de Pierre, garantit réellement l'universalité de l'Eglise, cette transcendance des nationalismes et d'autres frontières qui existent dans l'humanité d'aujourd'hui pour être vraiment une Eglise dans la diversité et dans la richesse des si nombreuses cultures.

    Nous constatons que les autres communautés ecclésiales également, les autres Eglises ressentent le besoin d'un point d'unité pour ne pas tomber dans le nationalisme, dans l'identification d'une culture déterminée, pour être réellement ouvertes, toutes pour toutes et pour être en quelque sorte contraintes à s'ouvrir toujours vers toutes les autres.

    Elle doit aussi garantir la fidélité à la Parole du Seigneur, au don de la foi, que nous n'avons pas inventée, mais qui est réellement le don qui ne pouvait venir que de Dieu seul. C'est et ce sera toujours le devoir, mais aussi le privilège, de l'Eglise de Rome, contre les modes, contre les particularismes, contre l'absolutisation de certains aspects, contre des hérésies qui sont toujours des absolutisations d'un aspect. C'est également le devoir de garantir l'universalité et la fidélité à l'intégralité, à la richesse de sa foi, de son chemin dans l'histoire qui s'ouvre toujours à l'avenir. Et avec ce témoignage de la foi et de l'universalité, naturellement elle doit donner l'exemple de la charité.

    C'est ce que nous dit saint Ignace, en voyant dans ce mot un peu énigmatique, le sacrement de l'Eucharistie, l'action de l'amour pour les autres. Et cela, pour revenir au point précédent, est très important : à savoir cette identification avec l'Eucharistie qui est agapè, qui est charité, qui est la présence de la charité qui s'est donnée dans le Christ. Elle doit toujours être charité, signe et cause de charité dans l'ouverture vers les autres, de ce don de soi aux autres, de cette responsabilité envers les plus démunis, les plus pauvres, les oubliés. C'est là une grande responsabilité.

  • L’axe de la morale

    Extrait du discours de Benoît XVI en visite au Capitole (la mairie de Rome) :

    Lorsque, par exemple, il manque à une roue l'axe central, c'est toute sa fonction motrice qui disparaît. Ainsi, la morale ne peut remplir son but ultime si elle n'a pas comme axe l'inspiration et la soumission à Dieu, source et juge de tout bien. Devant l'affaiblissement préoccupant des idéaux humains et spirituels qui ont fait de Rome un "modèle" de civilisation pour le monde entier, l'Eglise, à travers les communautés paroissiales et les autres réalités ecclésiales, s'engage dans une grande œuvre d'éducation, visant à faire redécouvrir, en particulier aux nouvelles générations, ces valeurs éternelles,. A l'époque post-moderne, Rome doit retrouver son âme la plus profonde, ses racines civiles et chrétiennes, si elle veut devenir promotrice d'un nouvel humanisme qui place en son centre la question de l'homme reconnu dans sa pleine réalité. L'homme, séparé de Dieu, serait privé de sa vocation transcendante. Le christianisme est porteur d'un message lumineux sur la vérité de l'homme, et l'Eglise, qui est dépositaire de ce message, est consciente de sa responsabilité à l'égard de la culture contemporaine.

    Laïcité italienne :

    Monsieur le maire, chers amis, au terme de mon intervention, permettez-moi de tourner mon regard vers la Vierge à l'Enfant, qui, depuis des siècles, dans cette Salle, veille de manière maternelle sur les travaux de l'administration de la ville. Je lui confie chacun de vous, ainsi que votre travail et les intentions de bien qui vous animent.

  • Le travail de la terre

    Extrait du discours de Benoît XVI au Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole (FIDA) :

    Il y a environ cinquante ans, mon prédécesseur le Bienheureux Pape Jean XXIII déclarait à propos du travail de la terre par les agriculteurs: "Il leur est facile de constater la noblesse de leur travail: ils vivent dans le temple majestueux de la Création... Ce travail révèle la dignité de leur profession" (Mater et Magistra, nn. 130-131). Tout travail humain est une participation à la providence créatrice du Dieu tout-puissant, mais le travail agricole y occupe une place prééminente. Une société véritablement humaine devrait toujours savoir apprécier et récompenser de manière appropriée la contribution apportée par le secteur agricole. S'il est soutenu et équipé de manière correcte, il possède le potentiel pour faire sortir une nation de la pauvreté et poser les fondations d'une prospérité croissante.

  • La Transfiguration, expérience de prière

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI, hier, avant l'Angélus

    J'aime à souligner que la Transfiguration de Jésus a été en substance une expérience de prière. En effet, la prière atteint son sommet, et c'est pour cela qu'elle devient source de lumière intérieure, lorsque l'esprit de l'homme adhère à celui de Dieu et que leurs volontés se fondent pour former en quelque sorte un tout. Lorsque Jésus est monté sur la montagne, il s'est immergé dans la contemplation du dessein d'amour du Père, qui l'avait envoyé dans le monde pour sauver l'humanité. A côté de Jésus sont apparus Elie et Moïse, ce qui signifie que les Saintes Ecritures concordaient pour annoncer le mystère de sa Pâque, c'est-à-dire que le Christ devait souffrir et mourir pour entrer dans sa gloire . A ce moment-là, Jésus a vu se profiler devant lui la Croix, le sacrifice extrême, nécessaire pour nous libérer de la domination du péché et de la mort. Et dans son cœur, il a répété une nouvelle fois son « Amen ». Il a dit : « Oui, me voici, que soit faite, ô Père, la volonté de ton amour ». Et, comme cela s'était produit après le baptême au Jourdain, vinrent du Ciel des signes de la complaisance de Dieu le Père : la lumière, qui a transfiguré Jésus et la voix qui l'a proclamé le « Fils bien-aimé ».
    http://www.zenit.org/article-20382?l=french