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Benoît XVI - Page 75

  • Les laïcards pas contents

    La fédération syndicale Unsa-Education et le Comité national d'action laïque (Cnal) ont tous deux critiqué vendredi l'accord de reconnaissance des diplômes de l'enseignement supérieur signé la veille à Paris entre la France (le ministère des Affaires étrangères) et le Vatican.

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  • Le pape et le dimanche

    Juste avant de parler de l’euthanasie, dans son allocution au nouvel ambassadeur du Luxembourg, le pape Benoît XVI avait évoqué le dimanche :

    Le contexte économique invite paradoxalement à rechercher le vrai trésor de l'existence et à être attentif aux équilibres qui permettent une vie sociale harmonieuse. Parmi tous les éléments qui y contribuent, figure à n'en pas douter le respect du dimanche. Au-delà de sa signification religieuse, la singularité de ce jour rappelle à chaque citoyen sa haute dignité et que son labeur n'est pas servile. Ce jour est offert à tous pour que l'homme ne soit pas réduit à n'être qu'une force de travail ou un consommateur mais qu'il puisse se reposer et consacrer du temps aux réalités les plus hautes de la vie humaine : la vie familiale, la rencontre gratuite avec les autres, les activités de l'esprit et le culte rendu à Dieu. Il est important de ne pas perdre, dans une vaine et dangereuse course au profit, ce qui est, non seulement un acquis social, mais surtout le trait d'une sagesse humaniste profonde.

  • Coïncidence…

    Le pape Benoît XVI recevait aujourd’hui le nouvel ambassadeur du Grand Duché du Luxembourg, venu lui présenter ses lettres de créance.

    Il lui a dit :

    « Je voudrais saisir l'occasion de notre rencontre pour exprimer ma très vive préoccupation au sujet du texte de loi sur l'euthanasie et le suicide assisté, actuellement en débat au Parlement. Il a souligné que le texte de loi « légitime concrètement la possibilité de mettre fin à la vie » et a relevé que ce projet s'accompagne « d'une manière contradictoire, d'un autre projet qui contient d'heureuses dispositions législatives pour développer les soins palliatifs ».

    Il a ajouté :

    « Les responsables politiques, dont le grave devoir est de servir le bien de l'homme, tout comme les médecins et les familles, doivent se rappeler que “la décision délibérée de priver un être humain innocent de sa vie est toujours mauvaise du point de vue moral et ne peut jamais être licite” » (Evangelium vitae).

    Les députés luxembourgeois doivent théoriquement adopter ce jeudi en deuxième lecture le projet de loi légalisant l'euthanasie.

    Addendum

    Voici l'intégralité du passage de l'allocution sur l'euthanasie.

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  • Le pape en Terre sainte

    Le pape Benoît XVI effectuera une visite en Terre sainte en mai prochain, selon le maire de Bethléem, Victor Batarseh.

    Le maire a expliqué qu'un responsable du Bureau du protocole du Saint-Siège, Paolo Corvini, l'en avait informé. Il a précisé que le pape comptait effectuer une visite de quatre jours dans la région, se rendant notamment aussi à Nazareth et à Jérusalem.

    Les responsables israéliens n'ont pas voulu commenter cette information dans l'attente d'une annonce officiel du Vatican.

    La semaine dernière, une délégation du Saint-Siège avait rencontré le président israélien Shimon Peres pour discuter d'une possible visite du souverain pontife. Cette réunion faisait suite à une invitation officielle adressée par le président israélien.

  • Le Sens

    Petit extrait de la magnifique catéchèse de Benoît XVI sur les derniers jours de l’Avent :

    Ce que Jean appelle en grec « ho logos » - traduit en latin « Verbum » - « le Verbe » - signifie également « le Sens ». Nous pourrions donc comprendre ainsi l'expression de Jean : le « Sens éternel » du monde est devenu tangible à nos sens et à notre intelligence ; nous pouvons à présent le toucher et le contempler (cf. 1 Jn 1, 1). Le « Sens » qui s'est fait chair n'est pas simplement une idée générale présente dans le monde ; il s'agit d'une « Parole » qui nous est adressée. Le Logos nous connaît, nous appelle, nous guide. Il ne s'agit pas d'une loi universelle, au sein de laquelle nous accomplissons un rôle, mais il s'agit d'une Personne qui s'intéresse à chaque personne : c'est le Fils du Dieu vivant, qui s'est fait homme à Bethléem.

  • « Le Seigneur est proche »

    Extrait de l’Angélus de Benoît XVI, hier :

    La « proximité » de Dieu n'est pas une question d'espace et de temps, mais une question d'amour : l'amour rapproche ! Le prochain Noël viendra nous rappeler cette vérité fondamentale de notre foi et, devant la crèche, nous pourrons goûter la joie chrétienne, en contemplant à travers Jésus nouveau-né, le visage du Dieu qui par amour s'est fait proche de nous.

  • Pauvreté et croissance démographique

    Extraits du message de Benoît XVI pour la journée de la paix, 1er janvier 2009

    La pauvreté est souvent mise en relation, comme étant sa cause directe, avec la croissance démographique. En conséquence de quoi, sont mises en œuvre des campagnes de réduction des naissances, conduites au niveau international, recourant aussi à des méthodes qui ne respectent ni la dignité de la femme ni le droit des époux à choisir de manière responsable le nombre de leurs enfants et souvent même, ce qui est plus grave, qui ne respectent pas le droit à la vie. L'élimination de millions d'enfants non-nés, au nom de la lutte contre la pauvreté, constitue en réalité la disparition des plus pauvres parmi les êtres humains. Face à cela, le fait est qu'en 1981, environ 40% de la population mondiale vivait au-dessous du seuil de pauvreté absolue, tandis qu'aujourd'hui ce pourcentage a diminué de moitié et que sont sorties de la pauvreté des populations que caractérise, entre autres, une forte augmentation démographique. Cette donnée met en évidence que les ressources existeraient pour résoudre le problème de la pauvreté, même en présence d'une croissance de la population. (…) En outre, parmi les Nations les plus développées, celles qui ont les taux de natalité les plus élevés jouissent des meilleures potentialités de développement. En d'autres termes, il apparaît que la population est une richesse et non un facteur de pauvreté.

    Une autre source de préoccupation est constituée par les maladies pandémiques comme, par exemple, la malaria, la tuberculose et le sida, (…) Les tentatives pour freiner les conséquences de ces maladies sur la population n'atteignent pas toujours des résultats significatifs. Il arrive, en outre, que les pays victimes de certaines de ces pandémies doivent subir, pour y faire face, le chantage de ceux qui conditionnent les aides économiques à la mise en œuvre de politiques contraires à la vie. Il est en particulier difficile de combattre le sida, qui est une cause dramatique de pauvreté, si les problématiques morales liées à la diffusion du virus ne sont pas affrontées. Il faut en premier lieu mettre en œuvre des campagnes qui éduquent, surtout les jeunes, à une sexualité qui soit conforme à la dignité de la personne; des initiatives réalisées en ce sens ont déjà obtenu des résultats significatifs, en faisant diminuer la diffusion du VIH. (…)

    (…) Quand la pauvreté frappe une famille, les enfants en sont les victimes les plus vulnérables: presque la moitié des personnes qui vivent dans la pauvreté absolue est aujourd'hui constituée par des enfants. Considérer la pauvreté en se mettant du côté des enfants conduit à retenir comme prioritaires les objectifs qui les intéressent plus directement comme, par exemple, l'attention aux mères de famille, le travail éducatif, l'accès aux vaccins, aux soins médicaux et à l'eau potable, la sauvegarde de l'environnement et, surtout, l'engagement pour la défense de la famille et pour la stabilité des relations en son sein. Quand la famille s'affaiblit, les préjudices retombent inévitablement sur les enfants. Là où la dignité de la femme et de la mère n'est pas protégée, ceux qui en subissent les conséquences, ce sont d'abord et toujours les enfants.

  • Le nouveau préfet du Culte divin

    Quelques images de la messe d'ordinations célébrée par le cardinal Canizares Llovera, archevêque de Tolède et primat d'Espagne, à l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, à Gricigliano, en 2007.

    Ce jour-là, celui qui est aujourd'hui préfet de la Congrégation pour le Culte divin célébrait la messe de saint Pie V.

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  • La foi, le chrétien, l’Eglise

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier :

    La foi ne découle pas de la lecture mais de l'écoute et ce n'est pas seulement un phénomène intérieur. C'est aussi une relation qui implique la rencontre de l'annonce qui créé la communion. La Parole s'incarne en Jésus afin de créer une humanité nouvelle et ainsi devient sacrement... Personne ne peut se baptiser soi-même. On ne devient chrétien par le biais d'un autre d'où découle ensuite la foi. Un chrétien indépendant est une contradiction car l'autre est avant tout la communauté des croyants qu'est l'Église. Le Christ seul peut la bâtir, lui le véritable donneur des sacrements.

  • La nouvelle encyclique sociale

    « A intervalles réguliers, on entend reparler d’une prochaine encyclique de Benoît XVI consacrée, cette fois, à la doctrine sociale de l’Eglise. Ces bruits ne sont pas sans fondement. (…) Le fait est que trois brouillons successifs de la nouvelle encyclique sociale sont déjà arrivés sur le bureau de Benoît XVI. Les trois fois, le pape les a renvoyés: il n’était pas satisfait. »

    Tout l’article de Sandro Magister est fort intéressant.