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Benoît XVI - Page 33

  • Consulteurs

    Benoît XVI a nommé 14 nouveaux consulteurs à la Congrégation pour le culte divin. Deux d’entre eux au moins sont des pratiquants réguliers de la messe de saint Pie V : les bénédictins Michael John Zielinski et Cassian Folsom.

    (via Le Forum Catholique)

  • Il m’épate

    Bon, d’accord, c’est loin d’être la première fois, et ce ne sera pas la dernière. Mais là, il a fait fort. De semaine en semaine, je ronronnais (de plaisir) en lisant les catéchèses de Benoît XVI sur les grandes mystiques du moyen âge. Je révisais benoîtement mes connaissances, sous la conduite d’un super-prof qui va toujours à l’essentiel, non sans regretter par exemple qu’il n’insiste pas davantage sur le Sacré Cœur chez sainte Mechtilde et surtout sainte Gertude… Et là, paf ! Marguerite d’Oingt. Qui ça ? Marguerite d’Oingt. Sic. Jamais entendu parler. D’ailleurs personne ne la connaît. Même pas l’Eglise, puisqu’elle n’est pas canonisée.

    Alors, sans lire les extraits de la catéchèse que m’envoie VIS (d’autant que les traductions de VIS sont très approximatives), et avant de pouvoir lire la traduction intégrale de Zenit, j’ai cherché sur internet qui était cette Marguerite d’Oingt. Naturellement, je suis tombé sur Wikisaitout, qui, en l’occurrence, raconte n’importe quoi (« Chose rare chez les femmes au Moyen Âge, elle était très cultivée », ouarf…). Puis j’ai trouvé le site archive.org qui donne les « œuvres complètes » de notre Marguerite, dans leur première édition, qui date de… 1877. Sic. Depuis lors, il y a eu une seule autre édition, scientifique et tout et tout, avec la traduction, en 1965.

    Les « œuvres complètes » de Marguerite d’Oingt, dans l’édition de 1965, ça fait 49 pages...

    J’ai lu aussitôt le premier « livre », les Méditations, qui est écrit dans un latin extrêmement facile. Le reste, c’est en « franco-provençal », et c’est plus difficile…

    Ce texte est un hymne à l’amour de Dieu, et il est sublime. J’ai lu ensuite la catéchèse du Saint-Père, et je me suis rendu compte qu’il y citait les passages qui m’avaient le plus frappé, notamment l’extraordinaire description de la crucifixion comme un accouchement.

    Et il est manifeste que la façon dont Marguerite d’Oingt parle de l’amour de Dieu et de la Passion comme manifestation de cet amour est très proche de la façon dont Benoît XVI en parle. Ce qui fait de cette catéchèse une confidence du pape. Il nous a livré là un des ses secrets.

    Alors j’ai cherché l’édition de 1965 sur internet. J’en ai trouvé un exemplaire. Sans doute le seul exemplaire disponible. Ben oui, je l’ai acheté. Tant pis pour vous.

  • « Laïcité » espagnole

    Un collectif « Je ne t’attends pas », dont les organisations participantes veulent « rendre public leur soutien à la laïcité », entendent manifester contre le pape à Saint-Jacques de Compostelle, le 6 novembre, et à Barcelone le 7.

    Voici une de leurs ignobles affiches, où est reprise la photo de Joseph Ratzinger faisant le salut nazi

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  • Etre grand

    Benoît XVI a rencontré 100.000 jeunes de l’Action catholique des enfants (Azione Cattolica Ragazzi) le 30 octobre, place Saint-Pierre. Extraits de ses réponses aux questions qui lui furent posées.

    Chers enfants, chers jeunes : être « grands » signifie aimer beaucoup Jésus, l'écouter et lui parler dans la prière, le rencontrer dans les sacrements, dans la messe, dans la confession ; cela veut dire le connaître toujours mieux et le faire connaître aussi aux autres, cela veut dire passer du temps avec vos amis, y compris les plus pauvres, les malades, pour grandir ensemble.

    Vous devenez grands si vous êtes capables de faire de votre vie un don aux autres, non de vous chercher vous-mêmes mais de vous donner aux autres : voilà l'école de l'amour.

    Vous ne pouvez pas et vous ne devez pas vous conformer à un amour qui se réduit à une marchandise que l'on échange, que l'on consomme sans égard pour soi et pour les autres, incapable de chasteté et de pureté. Ce n'est pas ça la liberté. Une grande partie de l' « amour » proposé par les médias, sur Internet, n'est pas de l'amour mais de l'égoïsme, un repli sur soi. Il vous donne l'illusion d'un moment mais ne vous rend pas heureux, il ne vous fait pas grandir, il vous lie comme une chaîne qui étouffe les pensées et les sentiments les plus beaux, les vrais élans du cœur, cette force impossible à supprimer qui est l'amour et qui trouve en Jésus son expression la plus grande et dans l'Esprit Saint la force et le feu qui embrase vos vies, vos pensées, vos liens d'affection.

    Aux éducateurs :

    Je dirais qu'être éducateurs signifie avoir la joie dans le cœur et la communiquer à tous pour rendre la vie belle et bonne ; cela signifie offrir des raisons et des objectifs au chemin de la vie, offrir la beauté de la personne de Jésus et faire que l'on devienne amoureux de Lui, de son style de vie, de sa liberté, de son grand amour plein de confiance en Dieu le Père.

    Vous savez bien que vous n'êtes pas patrons des jeunes, mais serviteurs de leur joie au nom de Jésus, que vous êtes des guides vers Lui.

  • Hommage involontaire de Lula au pape

    Réagissant au discours de Benoît XVI aux évêques du Nordeste, le président brésilien a rappelé que le Brésil était un pays laïque et a déclaré :

    "Je ne vois aucune nouveauté dans la déclaration du pape (...) si nous regardons ce que l'Eglise catholique disait il y a 2.000 ans, c'est exactement ce que le pape a dit."

    Et c’est même sa mission.

  • Dieu a sa place dans la sphère publique

    Extraits du dicours de Benoît XVI à des évêques brésiliens en visite ad limina, cités par VIS.

    "L'Eglise a pour mission d'être le ferment évangélique de la société, d'enseigner à l'homme sa dignité de fils de Dieu et sa vocation à l'union..., à la justice et à la paix dérivant de la sagesse divine... Il est de son devoir de favoriser la justice sociale, premier bien des fidèles qui, libres et responsables, contribuent selon leurs valeurs et en vertu de la loi morale naturelle. Il est de votre devoir d'évêques, avec l'appui du clergé, de redresser le sens moral en vue d'une société plus juste et fraternelle. Lorsque les droits fondamentaux ou le salut des âmes l'exigent, les pasteurs ont le devoir d'exprimer un jugement moral, y compris en matière politique. Lorsqu'ils doivent émettre de tels jugements, il leur faut tenir compte du poids de préceptes négatifs et moralement inacceptables afin d'agir en faveur de la dignité humaine. Cela ne peut être adapté selon telle ou telle bonne intention... Il est totalement faux et illusoire de défendre les droits de l'homme sans défendre vigoureusement le droit à la vie, de sa conception à sa fin naturelle. Qui est plus faible que l'enfant à naître ou le malade terminal?"

    Lorsque les lois envisagent, "de manière ouverte ou voilée, la dépénalisation de l'avortement ou l'euthanasie, l'idéal démocratique manque à lui même. En renonçant à la défense de la dignité humaine, il ébranle son propre fondement. L'heure est donc venue de mieux défendre la vie, sans craindre l'hostilité ou l'impopularité, en refusant tout compromis ou ambiguïté en accord avec la mentalité de ce monde". Pour aider de façon cohérente les laïcs dans leur vie chrétienne et sociale, a poursuivi le Saint-Père, une catéchèse spécifique est nécessaire, avec une formation à la doctrine sociale de l'Eglise. "Cela inclut qu'en certaines circonstances les évêques doivent rappeler aux citoyens leur droit et devoir d'utiliser leur vote en faveur du bien public... Ainsi la foi rencontre la politique. La foi, qui trouve sa nature dans la rencontre avec Dieu, ouvre de nouveaux horizons à la raison... C'est dans le respect et dans l'enseignement de la transcendance naturelle de l'homme qu'il est possible de bâtir une société meilleure... Dieu a sa place dans la sphère publique, en particulier dans la dimension socio-culturelle, économique et politique" a encore affirmé Benoît XVI en citant l'encyclique Caritas in Veritate.

    Le Pape a conclu en lançant à ses hôtes un appel en faveur de l'éducation religieuse, pour la défense de l'enseignement de la religion dans les écoles publiques. "La présence de symboles religieux dans les lieux publics permet de rappeler la transcendance de l'être humain et en garantit le respect. C'est tout particulièrement important au Brésil, où la religion catholique fait partie de l'histoire nationale."

  • Sainte Brigitte et la spiritualité conjugale

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI sur sainte Brigitte de Suède.

    Brigitte, qui reçut une direction spirituelle d'un religieux érudit qui l'introduisit à l'étude des Ecritures, exerça une influence très positive sur sa famille qui, grâce à sa présence, devint une véritable « Eglise domestique ». Avec son mari, elle adopta la Règle des Tertiaires franciscains. Elle pratiquait avec générosité des œuvres de charité envers les pauvres : elle fonda également un hôpital. Auprès de son épouse, Ulf apprit à améliorer son caractère et à progresser dans la vie chrétienne. Au retour d'un long pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, accompli en 1341 avec d'autres membres de sa famille, les époux formèrent le projet de vivre dans l'abstinence ; mais peu de temps après, dans la paix d'un monastère dans lequel il s'était retiré, Ulf conclut sa vie terrestre.

    Cette première période de la vie de Brigitte nous aide à apprécier ce que nous pourrions définir aujourd'hui comme une authentique « spiritualité conjugale » : ensemble, les époux chrétiens peuvent parcourir un chemin de sainteté, soutenus par la grâce du sacrement du mariage. Souvent, comme ce fut le cas dans la vie de sainte Brigitte et d'Ulf, c'est la femme qui, avec sa sensibilité religieuse, sa délicatesse et sa douceur, réussit à faire parcourir à son mari un chemin de foi. Je pense avec reconnaissance à de nombreuses femmes qui, jour après jour, illuminent aujourd'hui encore leur famille par leur témoignage de vie chrétienne. Puisse l'Esprit du Seigneur susciter aujourd'hui également la sainteté des époux chrétiens, pour montrer au monde la beauté du mariage vécu selon les valeurs de l'Evangile : l'amour, la tendresse, l'aide réciproque, la fécondité dans l'engendrement et l'éducation des enfants, l'ouverture et la solidarité envers le monde, la participation à la vie de l'Eglise.

  • Le cardinal Veglio et les Roms

    Le cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour la Pastorale des Migrants, a présenté à la presse, hier, le Message de Benoît XVI pour la 97e Journée mondiale du Migrant et du Réfugié (dimanche 16 janvier 2011).

    Interrogé par des journalistes sur l’affaire des Roms, il a déclaré qu’« assimiler les Roms ne fait pas partie de la doctrine de l’Eglise », mais qu'il s'agit de « les contrôler un peu » parce qu'on ne peut pas prétendre « qu'il y ait des ethnies ou des groupes qui échappent aux contrôles de qui doit assurer la sécurité ».

    Il a dit aussi que la rencontre entre Sarkozy et le pape était une rencontre entre « deux personnes de bonne volonté cherchant à résoudre des problèmes » actuels, qui ne touchent pas que la France.

    Le moins qu’on puisse dire est que ce n’est pas le même langage que celui de l’ancien secrétaire du conseil pontifical, le calamiteux Agostino Marchetto.

    A propos du Message, Le Figaro titre : « Immigration : Benoît XVI met un terme à un malentendu. » En rapport avec les propos du pape, le 22 août, sur l’accueil « des légitimes diversités humaines ». Mais il n’y a pas eu le moindre malentendu. Le 22 août, le pape ne parlait pas de la situation française, et dans son Message il n’en parle pas davantage. En évoquant le droit des gouvernements d’élaborer une politique de l’immigration et le devoir des migrants de respecter le pays d’accueil, il ne fait que rappeler la doctrine de l’Eglise sur la question. Et il y parle aussi de l’accueil des légitimes diversités humaines…

    Il y a des jours où l’on rêve d’un monde où les journalistes connaîtraient la doctrine de l’Eglise et arrêteraient de raconter n’importe quoi…

  • L’Eglise et les migrants

    Extrait du message de Benoît XVI pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, sur le thème : « Une seule famille humaine » :

    Le vénérable Jean-Paul II, à l’occasion de cette même journée célébrée en 2001, souligna que «[le bien commun universel] englobe toute la famille des peuples, au-dessus de tout égoïsme nationaliste. C'est dans ce contexte qu'il faut considérer le droit à émigrer. L’Eglise reconnaît ce droit à tout homme, sous son double aspect: possibilité de sortir de son pays et possibilité d'entrer dans un autre pays à la recherche de meilleures conditions de vie» (Message pour la Journée mondiale des migrations 2001, n. 3; cf. Jean XXIII, Enc. Mater et Magistra, n. 30; Paul VI, Enc. Octogesima adveniens, n. 17). Dans le même temps, les Etats ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières, en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine. En outre, les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale. «Il faudra alors concilier l'accueil qui est dû à tous les êtres humains, spécialement aux indigents, avec l'évaluation des conditions indispensables à une vie digne et pacifique pour les habitants originaires du pays et pour ceux qui viennent les rejoindre» (Jean-Paul II, Message pour la Journée mondiale de la paix 2001, n. 13).

  • Les patriarches sont des patriarches

    Le patriarche grec-melkite Grégoire III a salué dans un communiqué « la modification de l'ordre protocolaire d'entrée dans la basilique Saint Pierre », lors de la messe de clôture du synode : « Le nouvel ordre a permis que le collège des patriarches soit distinct de celui des cardinaux et de celui des évêques », et « cette préséance a permis une visibilité plus grande aux chefs des Eglises catholiques orientales », une « visibilité importante pour leurs fidèles comme pour le monde arabe et musulman en général ».

    On peut ajouter que ce n’est pas un geste anodin sur le plan œcuménique, vis-à-vis des orthodoxes.