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Benoît XVI - Page 31

  • L’attente

    Extrait de l’allocution de Benoît XVI lors de l’Angélus du premier dimanche de l’Avent

    L'attente, le fait d'attendre, est une dimension qui traverse toute notre existence personnelle, familiale et sociale. (…) On pourrait dire que l'homme est vivant tant qu'il attend, tant que l'espérance est vivante en son cœur. C'est à ses attentes que l'on reconnaît l'homme : notre « stature » morale et spirituelle peut être mesurée à partir de ce que nous attendons, de ce en quoi nous espérons.

    Chacun de nous peut donc, spécialement en ce temps qui nous prépare à Noël, se demander : « Moi, qu'est-ce que j'attends ? A quoi, en ce moment de ma vie, mon cœur aspire-t-il ? » On peut se poser la même question au niveau familial, communautaire, national. Qu'est-ce que nous attendons, tous ensemble ? Qu'est-ce qui unit nos aspirations, qu'est-ce que nous avons en commun ?

    Dans le temps qui a précédé la naissance de Jésus, l'attente du Messie était très forte en Israël, [attente] d'un Consacré, descendant du roi David, qui aurait finalement libéré le peuple de tout esclavage moral et politique et instauré le Règne de Dieu. Mais personne n'aurait jamais imaginé que le Messie puisse naître d'une humble jeune fille comme Marie, promise en mariage au juste Joseph. Elle non plus n'y aurait jamais pensé, et pourtant, dans son cœur, l'attente du Sauveur était si grande, sa foi et son espérance étaient si ardentes, qu'Il a pu trouver en elle une mère digne. Du reste, Dieu lui-même l'avait préparée, avant tous les siècles.

    Il y a une correspondance mystérieuse entre l'attente de Dieu et celle de Marie, la créature « pleine de grâce », totalement transparente au dessein d'amour du très Haut. Apprenons d'elle, la Femme de l'Avent, à vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment d'une profonde attente, que seule la venue de Dieu peut combler.

     

  • « Il est déjà un homme, celui qui le sera »

    Extrait de l’homélie de Benoît XVI lors des premières vêpres du premier dimanche de l’Avent

    Il y a des tendances culturelles qui cherchent à anesthésier les consciences avec des motivations prétendues. En ce qui concerne l'embryon dans le sein maternel, la science elle-même met en évidence son autonomie capable d'interagir avec sa mère, la coordination des processus biologiques, la continuité du développement, la complexité croissante de l'organisme. Il ne s'agit pas d'une accumulation de matériel biologique, mais d'un nouvel être vivant, dynamique et merveilleusement ordonné, d'un nouvel individu de l'espèce humaine. Il en a été ainsi pour Jésus dans le sein de Marie ; il en a été ainsi pour chacun de nous dans le sein de notre mère. Nous pouvons affirmer, avec l'antique auteur chrétien Tertullien : « Il est déjà un homme, celui qui le sera » (Apologétique, IX, 8). Il n'y a aucune raison de ne pas le considérer comme une personne dès sa conception.

  • L’Incarnation et la dignité de toute vie humaine

    Extrait de l’homélie de Benoît XVI lors des premières vêpres du premier dimanche de l’Avent

    Le début de l'Année liturgique nous fait revivre l'attente de Dieu qui se fait chair dans le sein de la Vierge Marie, Dieu qui se fait petit, qui devient un enfant ; il nous parle de la venue d'un Dieu proche qui a voulu vivre le cours d'une vie de l'homme, dès son début, et ceci pour la sauver, totalement, en plénitude. C'est ainsi que le mystère de l'Incarnation du Seigneur et le début de la vie humaine sont reliés entre eux de façon intime et harmonieuse à l'intérieur de l'unique dessein de salut de Dieu, Seigneur de la vie de tous et de chacun. L'Incarnation nous révèle, dans une lumière intense, et de façon surprenante, que toute vie humaine a une dignité très haute, incomparable.

    L'homme présente une originalité incomparable par rapport à tous les autres êtres vivants qui peuplent la terre. Il se présente comme un sujet unique et singulier, doué d'intelligence et de libre volonté, et composé d'une réalité matérielle. Il vit simultanément et indissolublement dans la dimension spirituelle et dans la dimension corporelle.

    C'est aussi ce que suggère le texte de la Première lettre aux Thessaloniciens qui a été proclamé : « Que le Dieu de la paix lui-même, écrit saint Paul, vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit gardé sans reproche à l'Avènement de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Th 5, 23).

    Nous sommes donc esprit, âme, et corps. Nous faisons partie de ce monde, liés à la possibilité et aux limites de la condition matérielle ; en même temps, nous sommes ouverts à un horizon infini, capables de dialoguer avec Dieu et de l'accueillir en nous. Nous travaillons dans les réalités terrestres et à travers elles, nous pouvons percevoir la présence de Dieu et tendre vers lui, vérité, bonté et beauté absolue. Nous goûtons des fragments de vie et de bonheur et nous aspirons à la plénitude totale.

    Dieu nous aime de façon profonde, totale, sans distinction ; il nous appelle à l'amitié avec lui ; il nous fait participer à une réalité au-dessus de toute imagination et de toute pensée et parole : la vie divine même. Nous prenons conscience, avec émotion et gratitude, de la valeur, de la dignité incomparable de toute personne humaine, et de la grande responsabilité que nous avons envers tous.

     

  • La prière du pape

    Seigneur Jésus,
    qui, fidèlement, visite et comble de Ta Présence
    l'Eglise et l'histoire des hommes,
    Toi qui, dans l'admirable Sacrement de Ton Corps et de Ton Sang
    nous fais participer de la Vie divine
    et nous donnes un avant-goût de la joie de la Vie éternelle,
    nous T'adorons et nous Te bénissons.

    Prosternés devant Toi, la source de la vie, et qui l'aime,
    réellement présent et vivant au milieu de nous, nous Te supplions :
    Réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante,
    rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel
    l'œuvre admirable du Créateur,
    dispose nos cœurs à l'accueil généreux de tout enfant
    qui vient à la vie.

    Bénis les familles,
    sanctifie l'union des époux,
    rends fécond leur amour.

    Accompagne de la lumière de ton Esprit
    les choix des assemblées législatives,
    pour que les peuples et les nations reconnaissent et respectent
    le caractère sacré de la vie, de toute vie humaine.

    Guide le travail des scientifiques et des médecins,
    afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne
    et qu'aucun être ne soit supprimé ou ne souffre l'injustice.

    Donne une charité créative aux administrateurs et aux financiers,
    pour qu'ils sachent pressentir et promouvoir des moyens suffisants
    afin que les jeunes familles puissent s'ouvrir sereinement
    à la naissance de nouveaux enfants.

    Console les époux qui souffrent
    de l'impossibilité d'avoir des enfants
    et, dans ta bonté, pourvois !

    Eduque-nous tous à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés,
    afin qu'ils puissent faire l'expérience de la chaleur de ta charité,
    de la consolation de ton divin Cœur.

    Avec Marie, ta Mère, la grande croyante,
    dans le sein de laquelle Tu as assumé notre nature humaine,
    nous attendons de Toi, notre unique et vrai Bien et Sauveur,
    la force d'aimer et de servir la vie,
    dans l'attente de vivre toujours en Toi,
    dans la Communion de la Trinité Bienheureuse.

    Benoit XVI - 27.11.2010

    (Via Le Salon Beige)

  • La Fondation Joseph Ratzinger-Benoît XVI

    Le cardinal Camillo Ruini, Mgr Giuseppe Antonio Scotti et le P. Stephan Otto Hom ont présenté la Fondation Joseph Ratzinger-Benoît XVI.

    Mgr Scotti, président de la fondation, a indiqué que le Saint-Père a décidé en mars la création de cette fondation "pour répondre à une requête souvent manifestée ces dernières années par le monde de la recherche".

    Le cardinal Ruini, président du comité scientifique, a fait savoir que ce comité comprend également les cardinaux Bertone et Amato, et les secrétaires des congrégations pour l’Education catholique et pour la Doctrine de la foi. "La théologie de Joseph Ratzinger, a-t-il dit, tend au présent et à l'avenir, sur la base d'une extraordinaire connaissance des origines et de l'histoire de la foi chrétienne. Avec une capacité et un goût de coordonner ces deux aspects... qui le place au niveau des grands maîtres. Ce n'est pas un hasard si cette fondation lui est consacrée et si elle portera une grande attention aux études bibliques et patristiques, ainsi qu'à la théologie fondamentale, dont le but est d'éclairer la vérité, la signification et la beauté du christianisme face à la culture et à la société."

    Le P. Horn, président du Cercle des anciens étudiants de Joseph Ratzinger et président de la Fondation Joseph Ratinger de Munich, a expliqué qu'avant son élection, les élèves du cardinal Ratzinger voulaient créer une fondation: "Il ne s'agit pas seulement de gratitude envers un maître, mais avant tout de la conviction qu'il représentait une théologie utile à l'Eglise... Lors de la réunion du Cercle en août 2007, il nous a confirmé son accord." La nouvelle fondation "a un objectif clair et de grands projets pour diffuser et étudier la théologie, la spiritualité et la pensée du Pape, dans l'Eglise et dans la société. En outre, elle conservera cette mémoire."

    Ces informations proviennent de VIS.

    Selon l’AFP, Mgr Scotti a déclaré que la fondation est financée par un don du pape, représentant « 50 % des droits d’auteur » qu’il a touchés depuis son élection, soit 2,4 millions d’euros. L’autre moitié, a ajouté Mgr Scotti, va à des œuvres caritatives. Il serait intéressant de savoir lesquelles.

  • Sainte Catherine de Sienne

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI :

    Dans une vision qui ne s'effaça plus jamais du cœur et de l'esprit de Catherine, la Vierge la présenta à Jésus, qui lui donna un anneau splendide, en lui disant : « Moi, ton créateur et sauveur, je t'épouse dans la foi, que tu conserveras toujours pure jusqu'à ce que tu célèbres avec moi tes noces éternelles. » Cet anneau ne demeura visible qu'à elle seule. Dans cet épisode extraordinaire, nous percevons le sens vital de la religiosité de Catherine et de toute spiritualité authentique : le christocentrisme. Le Christ est pour elle comme l'époux, avec lequel existe un rapport d'intimité, de communion et de fidélité ; il est le bien-aimé au-delà de tout autre bien.

    Cette union profonde avec le Seigneur est illustrée par un autre épisode de la vie de cette éminente mystique : l'échange du cœur. Selon Raymond de Capoue, qui transmit les confidences reçues de Catherine, le Seigneur Jésus lui apparut tenant dans la main un cœur humain rouge resplendissant, lui ouvrit la poitrine, l'y introduisit et dit : « Ma très chère petite fille, de même qu'un jour j'ai pris le cœur que tu m'offrais, voici à présent que je te donne le mien, et désormais, il prendra la place qu'occupait le tien. » Catherine a vécu véritablement les paroles de saint Paul : « Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20).

    Comme la sainte de Sienne, chaque croyant ressent le besoin de se conformer* aux sentiments du Cœur du Christ pour aimer Dieu et son prochain, comme le Christ lui-même aime. Et nous pouvons tous laisser notre cœur se transformer et apprendre à aimer comme le Christ, dans une familiarité avec Lui nourrie par la prière, par la méditation sur la Parole de Dieu et par les Sacrements, en particulier en recevant fréquemment et avec dévotion la sainte communion. Catherine appartient elle aussi à ce groupe de saints eucharistiques, avec lesquels j'ai voulu conclure mon Exhortation apostolique Sacramentum caritatis (cf. n. 94). Chers frères et sœurs, l'Eucharistie est un don d'amour extraordinaire que Dieu nous renouvelle sans cesse pour nourrir notre chemin de foi, renforcer notre espérance, enflammer notre charité, pour nous rendre toujours plus semblables à Lui.

    * Se conformer, pas "s'uniformiser", comme traduit Zenit.

  • Benoît XVI et Humanae vitae

    Plutôt que de l’affaire du préservatif, Jeanne Smits s’inquiète de ce que dit le pape sur Humanae vitae, qui fait « particulièrement mal », dit-elle, parce qu’il « semble relativiser » l’enseignement de cette encyclique, « comme si elle posait un idéal quasi impossible à atteindre, alors qu’il s’agit d’une perspective vitale pour la société humaine et pour l’humanité elle-même ».

    Eh bien pour une fois je ne suis pas d’accord avec ma chère consœur et amie.

    Voici ce que dit le pape :

    « Les perspectives tracées par "Humanae vitae" restent valables, mais trouver des chemins qui puissent être parcourus par les hommes, c’est autre chose. Je crois qu’il y aura toujours des minorités intimement persuadées de la justesse de ces perspectives et qui, les vivant, en seront pleinement satisfaites au point de devenir pour d’autres un fascinant modèle à suivre. Nous sommes pécheurs. Mais nous ne devons pas en tirer argument contre la vérité quand cette haute morale n’est pas vécue. Nous devons chercher à faire tout le bien possible, nous soutenir et nous supporter mutuellement. Exprimer aussi tout cela du point de vue pastoral, théologique et conceptuel dans le contexte de la sexologie et de la recherche anthropologique d’aujourd’hui, c’est une grande tâche à laquelle il faut se consacrer plus et mieux. »

    Il est incontestable que les couples qui se conforment à Humanae vitae sont une infime minorité, et sont même au sein de l’Eglise catholique une petite minorité. Mais cette minorité peut être un modèle pour les autres, en vivant cet enseignement de façon épanouie. Et ceux qui ne le suivent pas en prenant prétexte qu’ils sont pécheurs n’ont pas le droit d’en tirer argument contre la vérité. Cette vérité de haute morale qui est l’enseignement d’Humanae vitae. Elle est aujourd’hui presque totalement incomprise. Le défi est de chercher à la faire comprendre, et c’est une grande tâche théologique et pastorale pour notre temps.

    Voilà ce que je comprends dans les propos du pape. On peut considérer qu’il insiste trop sur la difficulté de faire trouver le chemin vers Humanae vitae, mais cela découle simplement du constat que presque personne n’applique cette encyclique. Donc c’est évident que le chemin est difficile. Je crois que c’est surtout cela qu’il a voulu dire, de son point de vue de pasteur voyant la situation concrète.

  • La royauté divine de l'Amour crucifié

    Extrait de l’homélie de Benoît XVI à la messe de dimanche, au cours de laquelle il a remis l’anneau aux nouveaux cardinaux.

    Chers frères, mon ministère, et par conséquent le vôtre, consiste entièrement dans la foi. Jésus peut édifier sur nous son Eglise dans la mesure où il trouve en nous ce degré de foi véritable, pascale, cette foi qui ne veut pas faire descendre Jésus de la Croix, mais place sa confiance en Lui sur la Croix. Dans ce sens, le lieu authentique du Vicaire du Christ est la Croix, la persistance dans l'obéissance à la Croix. Ce ministère est difficile, car il n'est pas conforme à la façon de penser des hommes - à cette logique naturelle qui, par ailleurs, demeure toujours active en nous-mêmes également. Mais cela est et demeure toujours notre premier service, le service de la foi, qui transforme toute la vie : croire que Jésus est Dieu, qu'il est le Roi précisément parce qu'il est arrivé jusqu'à ce point, parce qu'il nous a aimés jusqu'au bout. Et cette royauté paradoxale, nous devons en témoigner et l'annoncer comme Lui l'a fait, le Roi, c'est-à-dire en suivant sa vie même et en nous efforçant d'adopter sa même logique, la logique de l'humilité et du service, du grain de blé qui meurt pour porter du fruit. Le Pape et les cardinaux sont appelés à être profondément unis avant tout en cela : tous ensemble, sous la direction du Successeur de Pierre, ils doivent demeurer dans la seigneurie du Christ, en pensant et en œuvrant selon la logique de la Croix, - et cela n'est jamais facile, ni évident. En cela, nous devons être rassemblés, et nous le sommes, car nous ne sommes pas unis par une idée, une stratégie, mais par l'amour du Christ, et son Saint Esprit. L’efficacité de notre service à l'Eglise, l'Epouse du Christ, dépend essentiellement de cela, de notre fidélité à la royauté divine de l'Amour crucifié. C'est pourquoi, sur l'anneau que je vous remets aujourd'hui, sceau de votre pacte nuptial avec l'Eglise, est représentée l'image de la Crucifixion. Et pour la même raison, la couleur de votre habit évoque le sang, symbole de la vie et de l'amour. Le Sang du Christ, que, selon une antique iconographie, Marie recueille du côté transpercé de son Fils mort sur la croix, et que l'apôtre Jacques contemple tandis qu'il jaillit avec l'eau, selon les Ecritures prophétiques.

  • Quelle affaire !?

    Les protestations des organisations juives concernant le propos de Benoît XVI sur Pie XII « le Juste » qui a « sauvé des juifs plus que personne » sont passées à la trappe. On ne parle que du préservatif, seul sujet intéressant du livre à paraître…

    Les adeptes de la religion du caoutchouc sont partagés, mais pour l’essentiel ils saluent l’avancée. Les « traditionalistes » ont trouvé une occasion de tirer à boulets rouges sur le pape qui jette aux orties la doctrine de l’Eglise…

    En fait il n’y a strictement rien de nouveau dans ce que dit Benoît XVI, sinon que pour la première fois c’est un pape qui dit ouvertement ce qui se dit dans le secret du confessionnal (où il s’en dit bien d’autres, même chez les « traditionalistes » les plus sévères).

    Benoît XVI rappelle la doctrine de l’Eglise sur la sexualité. Il ajoute que si un homme prostitué met un préservatif, cela peut être de sa part « un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut ». En bref, à sa pratique doublement mauvaise de la sexualité (homosexualité et prostitution), il est préférable qu’il cherche à limiter la mise en danger de la vie d’autrui.

    Si un bandit va braquer une banque, s’il utilise une arme sans munitions, c’est un premier pas, un début de responsabilité : il ne tuera pas. Ce n’est pas pour autant que l’Eglise admet le braquage des banques ou prône l’utilisation de pistolets non chargés.

    Peut-être certains ont-ils oublié que l’Eglise n’est pas contre un morceau de caoutchouc, mais contre la contraception.