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  • Toujours Ursule

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    Le président chinois vient en France à l’occasion du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine communiste. C’était bien avant l’Union européenne, et c’était de la part de de Gaulle un geste de non-alignement, affirmant l’indépendance française. Or Macron inflige à Xi la présence d’Ursule. Elle n’a rien à faire là, sauf si c’est pour montrer aux Chinois et aux Français, au monde entier, que la France dépend de Bruxelles, que le président français ne peut rien faire sans l’aval et la présence de la Commission européenne.

    Bref, c’est le contraire de ce qui s’était passé il y a 60 ans.

    Nul doute que Macron ait fait venir Ursule dans le cadre de la campagne pour les élections européennes. Il souligne ainsi son européisme forcené, sa soumission à Bruxelles. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée…

  • Les Rogations

    L’antienne avant la procession :

    Exsúrge, Dómine, ádjuva nos : et líbera nos propter nomen tuum.
    Deus, áuribus nostris audívimus : patres nostri annuntiavérunt nobis, opus quod operatus es in diebus eorum, in diebus antiquis..
    .  Exsúrge, Dómine, ádjuva nos : et líbera nos propter nomen tuum.

    Levez-vous, Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous à cause de votre nom.
    O Dieu, nous avons entendu de nos oreilles, nos pères nous ont raconté l’œuvre que vous avez faite en leurs jours, et aux jours anciens.

    Levez-vous, Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous à cause de votre nom.

    L’antienne est le 26e et dernier verset du psaume 43. Le ℣. de l’antienne est le premier verset du même psaume. Ici sont chantés ensuite les versets 5 et 9 du même psaume :

    Tu es rex meus et Deus meus, qui mandas salutes Jacob.

    Vous êtes mon roi et mon Dieu, vous qui avez décrété le salut de Jacob.

    In Deo gloriabimur tota die, et in nomine tuo confitebimur in sæculum.

    En Dieu nous nous glorifierons tout le jour, et nous célébrerons votre nom à jamais.

  • Pâque orthodoxe

    C’est aujourd’hui la Pâque orthodoxe (et pour les catholiques vivant dans les pays à majorité orthodoxe). Les moniales du monastère Sainte-Elisabeth de Minsk viennent de mettre en ligne un florilège de chants de Pâques, par les cinq chœurs que le monastère abrite. Avec des sous-titres en anglais. Et une surprise serbe au milieu.

    0:00 - "Holy Love" by the choir ANIMA
    02:11 - Christ is risen! Paschal troparion
    04:01 - Irmoses from the Paschal Canon, the Festive Choir and Monastic Choir
    05:13 - "Thou didst descend into the tomb...", the Monastic Choir
    06:46 - Paschal stichera, byzantine chant, the choir ANIMA
    11:48 - Paschal troparion in Arabian, the choir REJOICE
    12:37 - Paschal troparion in Finnish, the choir REJOICE
    13:40 - Paschal troparion in Georgian, the choir REJOICE
    14:59 - "Rejoice Ye People" in Serbian by the musical group "Serbia"
    17:16 - Christ is Risen! Paschal troparion in Greek, the choir ANIMA
    18:04 - "Forestalling the dawn...", byzantine chant, the Festive Choir
    19:18 - "The angel cried...", byzantine chant, the Festive Choir
    20:07 - Easter song "Pascha", the choir ANIMA
    20:49 - Paschal songs, the choir ANIMA
    23:54 - Paschal troparion in Georgian, the Male Choi
    r
    25:10- Paschal troparion in Greek, the Monastic Choir
    25:55 - «Rejoice». Serbian song by the Choir REJOICE
    28:10 - "Rejoice Ye People" in Russian by the choir REJOICE
    29:43 - Easter Greetings from Father Vasily
    30:05 - Christ is risen! Paschal troparion

    Il y a cependant encore un autre chœur, celui des enfants, qui avait la vedette la nuit dernière au monastère. On peut le voir par exemple à 6’ et à 9’. (Sublime hymne des chérubins à 2h13 par les enfants et les moniales.) - La vidéo s'arrête au milieu du Sanctus...

  • 5e dimanche après Pâques

    Exívi a Patre
    et veni in mundum :
    íterum relínquo mundum
    et vado ad Patrem.

    Le Seigneur nous expose, à grands traits, sa vie de Rédempteur : « Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde ; je quitte de nouveau le monde et je vais au Père ». L’Église souligne ces paroles en les chantant à l’Alléluia. Elle veut donc que nous leur donnions une attention particulière et que nous les méditions. Si nous les examinons de plus près, nous verrons que le Seigneur indique, par là, le double cycle festival de l’année liturgique. « Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde », c’est le cycle de Noël. « Je quitte de nouveau le monde et je vais au Père », c’est le contenu principal du cycle pascal : La messe d’aujourd’hui nous recommande donc de vivre en union avec l’année liturgique.

    Mais nous entendons encore, de la bouche du Seigneur, une parole mystérieuse : « Je vous ai dit ces choses en paraboles. Mais l’heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais je vous parlerai ouvertement du Père ». Que veut dire cela ? La vie du Christ, ses miracles et ses actions étaient des figures de son action dans l’Église et dans les âmes. Notre tâche est d’étudier la vie du Seigneur et d’y voir l’image de son action salutaire en nous. Cela nous donne la clef qui nous fera pénétrer réellement dans le sens de la Sainte Écriture. Nous ne nous appliquerons pas à voir dans l’Évangile uniquement le récit historique ; ce n’est pas la manière de la liturgie. L’Église ne veut pas nous annoncer du passé, mais du présent. Les dispositions, les pensées, les sentiments, les actions du Christ sont aujourd’hui les mêmes qu’autrefois. Le Christ, autrefois, « disait ces choses en paraboles » ; il nous parle aujourd’hui sans paraboles. Il faut donc que nous considérions les faits évangéliques dans notre cœur. Les paroles du Christ nous sont adressées à nous aussi, ou bien elles sont prononcées pour nous. Toute la plénitude des évangiles appartient aussi à l’Église et, dans l’Église, nous appartient. Quand nous lisons dans l’Évangile le récit des miracles du Christ, quelle en est la signification, sinon celle que l’Église nous indique ? C’est une Image de l’action du Christ dans notre âme. Jadis, le Seigneur guérissait les maladies corporelles ; il guérit, actuellement, les maladies de l’âme. Jadis, le Seigneur ressuscitait les morts ; il ressuscite, maintenant, les morts spirituels. Bref, toute la vie du Seigneur, avec ses miracles et ses actions, est une grande image, une figure de son action dans l’Église et dans les âmes.

    Dom Pius Parsch


    podcast

    Le second alléluia, qui chante la parole du Christ « Je suis sorti du Père… », par la Schola des Pères du Saint-Esprit du Grand Scolasticat de Chevilly, en 1957, dans un 45 tours qui donne toutes les pièces propres de ce dimanche :

    01_Introitus_Vocem_jucunditatis.mp3

    02_Alleluia_Surrexit_Christus.mp3

    03_Alleluia_Exivi_a_Patre.mp3

    04_Offertorium_Benedicite_Dominum_Deum_nostrum.mp3

    05_Communio_Cantate_Domino.mp3

  • Sainte Monique

    Fin de la notice de J.-P. Laporte dans l’Encyclopédie berbère.

    A Milan, où le baptême d’Augustin, d’Alypius et d’Adeodatus (24-25 avril 387) l’avait elle aussi ramenée, Monique continua à témoigner à tous ceux qui l’entourent prévenance et sollicitude. Elle les accompagna ensuite à Ostie d'où ils devaient tous embarquer pour l’Afrique. Alors qu’elle s’y reposait des fatigues du voyage, elle engagea avec Augustin un entretien sur « la vie éternelle des saints » et connut avec lui une expérience spirituelle (« l’extase d’Ostie ») si parfaite qu’elle dit ne plus rien attendre désormais de la vie terrestre.

    Peu après, Monique eut un accès de fièvre et mourut au neuvième jour de sa maladie en présence de ses deux fils et d’Adeodatus. Durant sa maladie, elle eut le temps d’affirmer sa récente indifférence au lieu de sa sépulture, en dépit des protestations de son fils Navigius qui voulait ramener son corps en Afrique. Elle demanda à ses fils de se souvenir d’elle à l’autel du Seigneur. Son fils bien aimé Augustin lui ferma les yeux. Son corps, fut enseveli à Ostie (selon la liturgie romaine, et non africaine ; Saxer, 1980 : 150). Retrouvé en 1430, il fut transporté à Rome (depuis 1455, il est désormais conservé dans l’église dédiée à son fils). Sa tombe initiale disparut. On connaissait par des manuscrits médiévaux (le plus ancien remonte au VIIIe siècle) le texte de son épitaphe. La partie droite, retrouvée en 1945 à Ostie entre l’église et le fossé du château, est conservée aujourd’hui dans l’église Sainte-Aurée du bourg moderne d’Ostia Antica (Inv. 10 732 : plaque de marbre blanc de 57 x 62 cm, hauteur des lettres : 0m045). La pierre porte un peu plus du tiers de l’inscription, avec le début de chacun des six vers, complétés ici par la tradition manuscrite.

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    HIC POSVIT CINE
    [res genetrix castissima prolis]

    Ici a déposé ses cendres ta mère très chaste,

    AVGVSTINE TVI
    [altera lux meriti]

    Second rayon de ton mérite, Augustin !

    QVI SERVANS PA
    [cis caelestia iura sacerdos]

    Toi qui, assurant les droits célestes de la paix par ton sacerdoce,

    COMMISSOS PO
    [pulos moribus instituis]

    Instruis dans les mœurs les peuples (à toi) confiés.

    GLORIA VOS M
    [aior gestorum laude coronat]

    Une gloire plus grande que la renommée des hauts faits vous couronne,

    VIRTVTVM M
    [ater felicior suboles].

    La gloire des vertus, ô mère ! ô fils trop heureux !

    Pour Grumel, ce petit poème ne brille ni par son mérite littéraire, ni par sa clarté. Ce qui en fait le prix, c’est la célébrité des personnages qu’il rappelle, c’est le souvenir qu’il évoque naturellement dans notre esprit des pages que saint Augustin a consacrées aux derniers jours et à la sépulture de sa mère au IXe livre des Confessions ; c'est surtout qu’il nous apprend comment, dès le Ve siècle, on associait déjà le nom de la mère à la gloire grandissante du fils.

  • Roi céleste

    Encore une splendeur du Chœur du monastère Sretenski de Moscou, qui vient d'être mise en ligne : l'hymne qui ouvre tous les offices de la liturgie byzantine (mais qui est remplacée par le tropaire de Pâques pendant le temps pascal).

    Царю́ Небе́сный, Уте́шителю, Ду́ше и́стины, И́же везде́ сый и вся исполня́яй, Сокро́вище благи́х и жи́зни Пода́телю, прииди́ и всели́ся в ны, и очи́сти ны от вся́кия скве́рны, и спаси́, Бла́же, ду́ши на́ша.

    Roi céleste, Consolateur, Esprit de Vérité, toi qui es partout présent et qui remplis tout, trésor des biens et donateur de vie, viens, fais ta demeure en nous, purifie-nous de toute souillure, et sauve nos âmes, toi qui es bon.

  • Cinéma ukrainien

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    L’Agence nationale ukrainienne du cinéma annonce une bonne nouvelle : le film Leçons de tolérance, qu’elle a grassement subventionné avec vos sous, et qui est sorti en salles le 14 février dernier, pourra être vu sur la plateforme Netflix à partir du 8 mai.

    Le film est une adaptation de la pièce de théâtre sobrement intitulée Gay Pride. Le scénario est ainsi résumé sur le site de réfférence IMDb :

    Dix leçons difficiles dans un minuscule appartement en Ukraine. Nadia, enseignante, lance un programme d'acceptation des LGBT+ financé par l'UE. Une famille typiquement intolérante décide avec hésitation de s'inscrire pour recevoir des compléments financiers alléchants. Leur tâche consiste à passer 24 jours sans alcool avec Vasyl, qui est gay mais peut aussi être le meilleur ami, un parent oublié depuis longtemps, un bon thérapeute, un travailleur social attentif ou un plombier photographe. Zenyk, mécanicien amateur de bière, Diana, actrice d'un théâtre qui n'a jamais vu le jour, et Denys, impatient et agressif, apprivoiseront la haine et l'envie. À travers des jeux amusants, ils en apprendront sur l'homophobie, l'égalité, l'empathie, la discrimination sexuelle et l'épanouissement personnel. Une mosaïque ironique et provocante de sketches forme progressivement un labyrinthe continu d'humour noir, de tendresse et de sarcasme plein d'esprit.

    Une belle leçon de morale, imprégnée des valeurs de l’Union européenne (y compris le chantage financier), pour préparer les Ukrainiens à être de vrais Européens.

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  • Signe des temps

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    La situation « n'est pas géniale mais gérable à court terme », a déclaré le dit responsable américain anonyme à Reuters. La même source a précisé que les forces russes ne se mêlaient pas aux troupes américaines mais utilisaient un hangar séparé sur la base aérienne 101, située à côté de l'aéroport international de Niamey. Une information désormais confirmée par le secrétaire à la Défense Lloyd Austin : « Les Russes sont dans un complexe séparé et n'ont pas accès aux forces américaines ni à nos équipements. »

    A la mi-mars, lors d’une réunion à Niamey, de hauts responsables américains ont fait part de leurs inquiétudes sur l'arrivée prévue des forces russes. Le nouveau régime du Niger a réagi en dénonçant « avec effet immédiat » l'accord de coopération militaire passé avec les États-Unis en 2012. « Ils ne l'ont pas très bien pris », a commenté le responsable américain à Reuters. En avril, Washington a donné son accord pour retirer ses troupes du pays, sans préciser de délai. Un général américain a été envoyé au Niger pour tenter d'organiser un retrait en bon ordre.

  • Punaise !

    Un grand moment de politique française et européenne, grâce à la cruche qui fait office de tête de liste de la macronnerie :


    Cela dit, l’ectoplasme qui lui fait face, tête de liste RN, a osé dire : « Jean-Marie Le Pen a été condamné pour antisémitisme. Les propos de Jean-Marie Le Pen étaient des propos éminemment antisémites. »

    En fait, l’ignoble pourfendeur de Le Pen est pire que la grotesque chasseuse de punaises du Kremlin. Sans Jean-Marie Le Pen, l’ectoplasme serait un sous-fifre dans une quelconque ciottinerie ou macronnerie.

    Impossible de voter pour de tels pantins aussi lâches que menteurs, à plat-ventre devant les dictateurs de la pensée unique.

  • De la férie

    En 1960, les destructeurs de la liturgie déjà à l’œuvre ont supprimé la fête de l’Invention de la Sainte Croix (voir ici), et sa mention au martyrologe est passée de la première à la dernière place.

    Voici ce que disait de cette fête dom Pius Parsch, considéré comme un des principaux inspirateurs de la « réforme liturgique » :

    Nous fêtons aujourd’hui le souvenir de cette découverte merveilleuse de la Croix. Le bois de la Croix qui a été l’instrument de notre Rédemption, qui a été sanctifié par le contact des membres du Christ et par son sang précieux, mérite le culte le plus élevé parmi toutes les reliques. L’Église célèbre volontiers cette fête pendant le temps pascal parce que c’est sur la Croix que le Christ a remporté sa victoire. Aujourd’hui, la Croix ne nous apparaît pas comme un instrument de supplice, mais comme un signe de victoire dans l’éclat de Pâques.

    La Croix et la Résurrection se complètent ; l’une ne peut pas exister sans l’autre. Le Christ, durant sa vie terrestre, parle toujours de sa Résurrection quand il annonce ses souffrances. L’Église fait de même pendant le Carême et le temps de la Passion. Sans cesse la joie pascale traverse les douleurs de la Passion. Par contre, pendant le temps pascal, l’Église a continuellement la Croix devant les yeux. Ce qui est caractéristique, c’est la commémoration de la Croix que l’on doit faire, pendant tout le temps pascal, aux féries et aux fêtes de degré moindre, le matin et le soir. Voici cette antienne :
    Ant. Le Crucifié est ressuscité des morts et nous a rachetés, Alléluia, Alléluia.
    . Annoncez à tous les peuples, Alléluia,
    . Que le Seigneur règne par le bois, Alléluia.
    Prions : O Dieu, qui as voulu que ton Fils subisse le supplice de la Croix pour anéantir la puissance de l’ennemi, fais que nous, tes serviteurs, nous obtenions la grâce de la Résurrection. Par le Christ, Notre Seigneur. Amen.

    Telle est l’oraison. Elle nous fait comprendre que la fête de la Croix a sa place, conformément à l’esprit de la liturgie, dans le temps pascal. L’Église arbore la Croix dans la gloire lumineuse de Pâques.

    De même le bienheureux cardinal Schuster disait :

    La fête de la sainte Croix, au milieu des splendeurs du temps pascal, offre une profonde signification liturgique. Le Seigneur appelle son crucifiement le jour de son triomphe et de son exaltation, et cela est exact. Sur la Croix il vainc la mort, le péché et le démon, et sur ce bois triomphal il dresse son nouveau trône de grâce, de miséricorde et de salut. C’est là le sens du mélodieux chant suivant, emprunté au psaume 95 : « Alléluia, alléluia. Annoncez parmi les nations que le Seigneur a inauguré son règne de la Croix. »

    Et dom Guéranger commence ainsi son enseignement sur cette fête :

    Il convenait que notre divin Roi se montrât à nos regards appuyé sur le sceptre de sa puissance, afin que rien ne manquât â la majesté de son empire. Ce sceptre est la Croix, et il appartenait au Temps pascal de lui en présenter l’hommage. Naguère la Croix s’offrait à nous comme un objet d’humiliation pour notre Emmanuel, comme le lit de douleur sur lequel il expirait ; mais depuis, n’a-t-il pas vaincu la mort ? et cette Croix, qu’est-elle devenue, sinon le trophée de sa victoire ? Qu’elle paraisse donc, et que tout genou fléchisse devant ce bois auguste par lequel notre Emmanuel a conquis les honneurs que nous lui rendons aujourd’hui.