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  • Scandale à Bruxelles…

    Radio Free Europe/Radio Liberty dénonce un énorme scandale : deux ans après leur interdiction, les médias RT et Sputnik peuvent être consultés sans problème en Europe, jusque dans les locaux mêmes de la Commission européenne. Le sinistre petit dictateur Thierry Breton roulait des mécaniques, mais en réalité il a été incapable de faire respecter sur la durée l’interdiction des médias russes…

    Au cœur de l'Union européenne, dans les bâtiments imposants du "quartier européen" de la capitale belge, on trouve des preuves flagrantes de la faiblesse de l'Union.

    Sans utiliser de VPN ou d'autres outils de contournement, un correspondant du service balkanique de RFE/RL a pu accéder aux sites web et aux services de streaming de RT - anciennement connu sous le nom de Russia Today - et de Sputnik depuis les bâtiments de l'organe exécutif de l'UE, la Commission européenne. Les sites web étaient accessibles dans plusieurs langues malgré la "suspension urgente" par le Conseil européen dans les premières semaines de l'invasion totale (sic) de l'Ukraine par la Russie en 2022.

    Près de deux ans après l'imposition de sanctions à l'échelle de l'Union européenne afin d'endiguer la propagande russe soutenant la guerre du Kremlin contre l'Ukraine, les sites web des médias RT et Sputnik, soutenus par le Kremlin, sont toujours facilement accessibles dans de nombreux pays de l'Union européenne, y compris dans les institutions mêmes qui ont rédigé les règlements les concernant.

    À Bruxelles, les vidéos, textes et autres contenus de RT et Sputnik sont disponibles en anglais, français, allemand, serbe, espagnol et arabe.

    (…)

    On notera l’ironie si typique de notre époque, qui voit un organisme censé défendre la liberté d’expression dénoncer le fait qu’une autorité n’ait pas réussi à supprimer la liberté d’expression… (Rappelons une fois de plus que ni RT ni Sputnik n’a fait l’objet d’une quelconque condamnation judiciaire, ni n’a été accusé de violer une quelconque règle de diffusion. Il s’agit d’une atteinte grave et arbitraire à la liberté d’expression, et Radio Free Europe/Radio Liberty – qui il est vrai n’a plus aucune légitimité ni raison d’existence depuis longtemps - ne s’honore pas à jouer les hargneux supplétifs de la censure.)

  • Tucker Carlson chez Poutine



    Il était 19h44 hier quand Tucker Carlson a annoncé (ou plutôt confirmé) qu’il était à Moscou pour interviewer Vladimir Poutine. Au moment où j’écris, sa vidéo a été vue plus de 72 millions de fois (addendum: près de 85 millions en 24 heures). Ce matin le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a confirmé que les deux hommes se sont rencontrés hier. Pendant deux heures, dit-on. Et la publication de l’interview est prévue pour demain (dans la soirée heure américaine). Voici une traduction du propos intégral de Tucker Carlson.

    Nous sommes à Moscou ce soir, nous sommes ici pour interviewer le président de Russie, Vladimir Poutine. Nous allons le faire bientôt. Il y a des risques à faire une telle interview, évidemment. Aussi nous y avons pensé soigneusement pendant de longs mois. Voici pourquoi nous le faisons.

    Tout d'abord, puisque c'est notre métier, nous sommes dans le journalisme et notre devoir est d'informer les gens. Deux ans de guerre qui sont en train de changer le monde entier. La plupart des Américains ne sont pas informés. Ils n'ont aucune idée de ce qui se passe dans cette région, ici en Russie ou à 1000 km d’ici, en Ukraine. Ils devraient pourtant le savoir, parce qu'ils en paient la plus grande partie. Ils ne le réalisent peut-être pas encore pleinement, mais la guerre en Ukraine est un désastre humain. Elle a entraîné la mort de centaines de milliers de personnes, une génération entière de jeunes Ukrainiens, elle a conduit au dépeuplement du plus grand pays d'Europe.

    Mais les effets à long terme sont encore plus profonds. Cette guerre a complètement modifié les alliances militaires et commerciales mondiales. Les sanctions qui ont suivi ont également bouleversé l'économie mondiale. L'ordre économique de l'après-Seconde Guerre mondiale, le système qui a garanti la prospérité de l'Occident pendant plus de 80 ans, s'effondre rapidement, et avec lui la domination du dollar américain.

    Il ne s'agit pas de petits changements. Ce sont des événements qui changent l'histoire. Ils détermineront la vie de nos petits-enfants. La plupart des pays du monde le comprennent très bien. Ils le voient bien. Demandez à n'importe qui en Asie et au Moyen-Orient à quoi va ressembler l'avenir. Pourtant, la population des pays anglophones semble l'ignorer en grande partie. Ils pensent que rien n'a vraiment changé, et ils le pensent parce que personne ne leur a dit la vérité. Leurs médias sont corrompus, ils mentent à leurs lecteurs et spectateurs, et ils le font surtout par omission.

    Par exemple, depuis le jour où a commencé la guerre en Ukraine, les médias américains se sont entretenus avec des dizaines de personnes originaires d'Ukraine, et ils ont fait des dizaines d’interviews du président ukrainien Zelensky. Nous-mêmes avons formulé une demande d’interview avec Zelensky, nous espérons qu’il acceptera. Mais les interviews qu’il a données aux Etats-Unis ne sont pas des interviews traditionnelles. Il s'agit de séances d'encouragements et de flagornerie, spécialement conçues pour amplifier la demande de Zelensky, qui souhaite que les États-Unis s'engagent plus profondément dans une guerre en Europe de l'Est et en paient le prix.

    Cela ce n’est pas du journalisme, c’est de la propagande gouvernementale, et de la plus répugnante, de celle qui tue des gens. Or nos politiciens et médias font cela, font la promotion d’un dirigeant étranger comme s’il était une nouvelle marque de produit de consommation.

    Pas un seul journaliste occidental n’a pris la peine d’interviewer le président de l’autre pays impliqué dans ce conflit, Vladimir Poutine. La plupart des Américains ne savent pas du tout pourquoi Poutine a envahi l’Ukraine, ou quels sont aujourd’hui ses objectifs. Ils n’ont jamais entendu sa voix. Ce n’est pas bien. Les Américains ont le droit d’en savoir le plus possible sur une guerre dans laquelle ils sont impliqués, et nous avons le droit de leur en parler, parce que nous sommes américains nous aussi. La liberté d’expression est chez nous un droit de naissance, nous sommes nés avec le droit de dire ce que nous croyons. Ce droit ne peut pas nous être enlevé, qui que soit est à la Maison Blanche. Mais ils essaient, cependant. Il y a près de trois ans, le gouvernement Biden a espionné illégalement nos textos et les a transmis à ses serviteurs dans les médias. Ils l’ont fait afin d’empêcher l’interview de Poutine que nous préparions. Le mois dernier, nous sommes quasiment certains qu’ils ont fait exactement la même chose de nouveau, mais cette fois nous sommes quand même venus à Moscou.

    Nous ne sommes pas ici parce que nous aimons Vladimir Poutine. Nous sommes ici parce que nous aimons les Etats-Unis, et nous voulons qu’ils restent prospères et libres. Nous avons payé le voyage nous-mêmes, nous n’avons reçu d’argent d’aucune gouvernement, d’aucun groupe, et nous ne ferons pas payer pour voir l’interview. Tout le monde pourra voir l’intégralité, prise sur le vif et non censurée, sur notre site TuckerCarlson.com. Elon Musk, et c’est tout à son honneur, a promis de ne pas supprimer ni bloquer cette interview quand nous l’aurons publiée sur sa plateforme X, et nous lui en sommes reconnaissants.

    Les gouvernements occidentaux, en revanche, feront certainement de leur mieux pour censurer cette vidéo sur d’autres plateformes, parce que c’est ce qu’ils font. Ils ont peur de l’information qu’ils ne peuvent pas contrôler. Mais vous n’avez pas de raison d’en avoir peur. Nous ne vous encourageons pas à être d’accord avec ce que Poutine peut dire dans cette interview, mais nous vous exhortons à la regarder. Vous devez savoir le plus possible, et alors, en libre citoyen et non en esclave, vous pouvez décider par vous-même. Merci.

  • Saint Romuald

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    Guiduccio Palmerucci (1280-1349)

    Romuald naît en 952 dans une noble famille de Ravenne. Après un duel sanglant qui concerne un parent, il mûrit la vocation à la vie monastique et entre ensemble avec son père dans le monastère de Saint Apollinaire-in-Classe. Comme moine il s’impose une vie sévère de pénitence, méditation et prière, mais à cause de ses origines nobles on l’appelle partout pour remplir des tâches ecclésiastiques et politiques. A Venise il se met sous le guide spirituel de l’ermite Marin, et ici, il fait la connaissance d’un des plus importants moines réformateurs du Xe siècle : l’abbé Guarino. A sa suite il arrive jusqu’en Catalogne, où il reste dix ans et complète sa formation.

    De retour à Ravenne en 988, Romuald renonce officiellement à la charge d’abbé et commence à voyager. La première étape est Verghereto, près de Forli, où il fonde un monastère en l’honneur de saint Michel Archange, mais à cause de ses rappels incessants aux moines sur la discipline et sur la morale, il est contraint à se déplacer encore. En 1001 il retourne à Saint Apollinaire-in-Classe, où il devient abbé, mais ce n’est pas cette vie-là qu’il veut, ainsi après un an il renonce à sa charge, et part se réfugier au Mont Cassin. Pendant une période il vit dans une grotte, puis fonde un monastère à Sitria, en Ombrie, et y demeure pendant sept ans. Tous ces monastères et couvents qu’il fonde sont petits, car il est convaincu que dans les structures trop grandes on perd le silence nécessaire au recueillement

    Au cours de ses pérégrinations, Romuald arrive en Toscane en 1012. Ici il rencontre le comte arétin Maldolo, propriétaire d’une maison et d’une forêt justement à l’endroit d’où sera tiré la dénomination Camaldoli. Fasciné par la figure de cet anachorète, le comte lui fait don de ses propriétés et ainsi Romuald y crée un hospice et construit un monastère pour les religieux contemplatifs, auxquels il donne une règle semblable à celle bénédictine. D’ici, ensuite, il se déplacera à nouveau: arrivé dans les Marches il fonde un monastère dans Val di Castro où il réserve pour lui une petite cellule où il meurt le 19 juin 1027. Même mort, il voyagera : en effet, ses reliques sont transférées, d’abord à Jesi, puis à Fabriano, dans l’église camaldule de saint Blaise. Il est canonisé par Clément VIII en 1595.

    (Vatican News)

  • Saint Tite

    Saint Tite, disciple de saint Paul, destinataire d’une épître, premier évêque de Crète, est inscrit au martyrologe romain le 4 janvier. Sa fête fut instituée par Pie IX au premier jour libre après cette date, donc après l’octave de l’Epiphanie, et fixée par saint Pie X au 6 février.

    Saint Paul et saint Tite.

    La cathédrale Saint-Tite d’Héraklion.

    Le site de Gortyne.

    Le tropaire byzantin.

    On fait aussi mémoire en ce jour de sainte Dorothée. La première mention de cette vierge martyre se trouve dans le martyrologe dit hyéronimien, et venait donc de la source orientale de ce martyrologe.

    In Caesarea Cappadociae, passio sanctorum Dorotheae, et Theophili Scholastici.

    A Césarée de Cappadoce, la passion de sainte Dorothée et du rhéteur (ou lettré) Théophile.

    Curieusement elle ne se trouve dans aucun synaxaire byzantin. Mais elle est en bonne place, en ce jour, dans les ménées russes.

    Voici la notice du site russe « Calendrier orthodoxe ». On pourra la comparer avec la légende du bréviaire dominicain. La source est manifestement la même.

    La sainte martyre Dorothée vivait à Césarée de Cappadoce et a souffert sous l'empereur Dioclétien en 288 ou 300, avec les martyres Christine, Calliste et le martyr Théophile.

    Sainte Dorothée était une jeune fille chrétienne pieuse, caractérisée par sa douceur, son humilité, sa chasteté et la sagesse que Dieu lui avait donnée et qui en surprenait plus d'un. Arrêtée sur ordre du gouverneur Sapricius, elle confessa fermement sa foi dans le Christ et fut soumise à la torture. Faisant semblant de respecter la volonté de la sainte, le gouverneur la confia à deux sœurs, Christine et Calliste, qui étaient auparavant chrétiennes, mais qui, craignant les tortures, avaient renié le Christ et commencé à mener une vie impie. Il leur ordonna de persuader sainte Dorothée de sacrifier aux dieux païens. Mais c'est le contraire qui se produisit : les femmes, convaincues par sainte Dorothée que la miséricorde de Dieu accorde le salut à tous ceux qui se repentent, se repentirent et se tournèrent à nouveau vers le Christ. Pour cela, elles furent attachées par le dos et brûlées dans un tonneau de goudron. Les saintes sœurs Christine et Calliste moururent douloureusement, après avoir offert au Seigneur une prière de pénitence et expié le péché d'apostasie.

    Sainte Dorothée fut à nouveau soumise à la torture, la supporta avec une grande joie et accepta la sentence de mort tout aussi joyeusement. Lorsque la sainte fut conduite à l'exécution, un savant (rhéteur), Théophile, se moqua d'elle et lui dit : « Épouse du Christ, envoie-moi du jardin de ton Époux des roses et des pommes ! » La martyre lui répondit par un signe de tête. Avant de mourir, la sainte demanda du temps pour prier. Lorsqu'elle eut fini de prier, un ange lui apparut sous la forme d'un beau jeune homme et lui présenta trois pommes et trois roses sur un linge immaculé. La sainte demanda de donner tout cela à Théophile, après quoi elle fut transpercée par une épée. Ayant reçu ces dons gracieux, le nouveau persécuteur des chrétiens fut stupéfait, crut au Sauveur et se confessa chrétien. Soumis à de cruelles tortures pour cela, saint Théophile accepta le martyre et fut tué d'un coup d'épée.

    Les reliques de sainte Dorothée se trouvent à Rome, dans l'église de son nom, le chef également à Rome, dans l'église Notre-Dame du Trastevere.

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    Basilique Saint-Marc, Venise.

  • Marioupol

    La dernière vidéo de "Marioupol Vidéo", mise en ligne ce matin. Beaucoup des quelque 660 commentaires soulignent la baisse des prix alimentaires. On voit aussi, comme chaque fois mais mieux que souvent, l'état des reconstructions et quelques-unes des nouvelles constructions. Et un nouveau chat...

  • Encore raté

    Le Parlement hongrois devait voter aujourd’hui sur l’entrée de la Suède dans l’OTAN. (Après le vote turc, la Hongrie est le seul pays qui n’ait pas encore donné son feu vert.) Le vice-président du Parlement a expliqué que le quorum n’était pas atteint.

    Et il était loin de l’être : seule l’opposition était présente…

    Les députés du Fidesz n’ont visiblement pas apprécié plus que leur patron Orban que celui-ci soit obligé de plier devant le chantage de Bruxelles concernant les 50 milliards à verser dans le trou ukrainien.

  • Bon plan

    Le juge des libertés et de la détention de Lille a remis en liberté samedi sept clandestins. Parce que les étrangers placés en rétention administrative doivent disposer d’au moins un téléphone en libre accès pour 50 retenus, et que plusieurs des cabines téléphoniques du CRA de Lille-Lesquin ont été détériorées au cours des derniers mois… par les clandestins.

    On suppose que ce point de « droit » n’avait pas encore été appliqué, car sinon il y a longtemps que les cabines téléphoniques des centres de rétention seraient systématiquement cassées. En tout cas maintenant les clandestins savent ce qu’ils doivent faire pour retrouver la liberté plus tôt que prévu (puisque de toute façon la plupart sont relâchés un jour ou l’autre).

  • "La surprenante résilience de l'économie russe"

    Tel est le titre d’un long article du Financial Times, qui commence ainsi :

    S'adressant à une foule de militants vendredi à Toula, capitale de l'industrie de l'armement russe, Vladimir Poutine s'est félicité que l'économie du pays ait vaincu les sanctions occidentales imposées après son invasion de l'Ukraine.

    "Ils avaient prédit le déclin, l'échec, l'effondrement - que nous allions reculer, abandonner ou nous effondrer. Cela donne envie de leur montrer un geste bien connu, mais je ne le ferai pas, il y a beaucoup de dames ici", a déclaré M. Poutine sous les applaudissements. "Ils ne réussiront pas ! Notre économie est en croissance, contrairement à la leur".

    Le président russe s'est réjoui que l'économie russe ait non seulement résisté à l'assaut des sanctions des pays occidentaux, mais qu'elle soit désormais plus importante que celle de tous ces pays, à l'exception de deux d'entre eux. Il faisait référence au classement du PIB par la Banque mondiale en fonction du pouvoir d'achat, selon lequel la Russie devance légèrement l'Allemagne. "Toutes nos industries ont joué leur rôle", a-t-il déclaré.

    Mardi, le FMI a semblé se ranger à l'avis du président russe. Le FMI a révisé ses propres prévisions de croissance du PIB pour la Russie à 2,6 % cette année, soit une augmentation de 1,5 point de pourcentage par rapport à ce qu'il avait prédit en octobre dernier.

    La résilience de l'économie russe a stupéfié de nombreux économistes qui pensaient que la première série de sanctions imposées à la suite de l'invasion de l'Ukraine il y a près de deux ans pouvait provoquer une contraction catastrophique.

    Le journal tente de se consoler en prévoyant in fine la « contraction catastrophique » après la guerre…

    En attendant il publie cet éloquent graphique : « La croissance de la Russie a été plus rapide que celle de toutes les économies du G7 l'année dernière, et le FMI prévoit qu'il en sera de même en 2024. »

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  • Vrais et faux crimes de guerre

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    Les terroristes ukrainiens ont envoyé un missile américain (HIMARS) sur une boulangerie de Lissitchansk, dans la république de Lougansk. C’était samedi, dans cette boulangerie qui fait aussi salon de thé, attenante à un restaurant. Il y a eu 28 morts, dont un enfant et une femme enceinte, ainsi que, tragique ironie du sort, le ministre des situations d’urgence, et deux conseillers municipaux, et 10 blessés, dont quatre très graves.

    La France n’a rien à dire. Qui ne dit mot consent. Le régime terroriste ukrainien peut viser des boulangeries le samedi.

    En revanche la France dénonce un « crime de guerre » parce que deux Français ont été tués par un drone sur la rive du Dniepr : sur la ligne de front, où les échanges de tirs sont permanents. Des « humanitaires », clame le petit gay d’Orsay qui a convoqué l’ambassadeur de Russie.

    Des « volontaires », disent les autorités ukrainiennes, et lorsqu’elles utilisent ce mot elles désignent clairement ce que les Russes appellent à juste titre des mercenaires.

    L’un des deux Français s’appelait Guennadi Guermanovitch. Policier biélorusse, puis légionnaire du 2e REP, puis au 3e REI de Kourou. Spécialiste des transmissions, patron d’une société de sécurité privée…

    L’autre s’appelait Adrien Baudon De Mony Pajol, homme d’affaires dans l’immobilier, qui « avait le profil idéal d’un honorable correspondant de la DGSE », selon l’ancien officier de renseignement Nicolas Cinquini qui a révélé leurs noms curieusement gardés secrets…

    Addendum.

    Il y a eu tout de même une petite réaction de l'ONU:

    "Le Secrétaire général condamne toutes les attaques contre les civils et les infrastructures civiles, y compris le bombardement de Lissitchansk, qui aurait tué ou blessé un certain nombre de civils. Les attaques contre les civils et les infrastructures civiles sont interdites par le droit international humanitaire, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement".

  • Sainte Agathe

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    Mosaïque de la crypte de la basilique Sainte-Cécile du Trastevere, Rome.

    Qui me dignátus est ab omni plaga curáre et mamíllam meam meo péctori restitúere, ipsum ínvoco Deum vivum.

    Celui qui a daigné me guérir de toute blessure et rendre mes seins à ma poitrine, je l’invoque comme le Dieu vivant.

    Antienne de communion, par la schola de la paroisse Sainte-Agathe de Mettingen. (Le disque entier ici.)


    podcast

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