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  • Et vlan !

    Le maire de Lvov, Andriy Sadovyi, exaspéré par les manifestations de paysans polonais à la frontière ukrainienne, a qualifié de « provocateurs pro-russes » ceux qui ont répandu sur la chaussée un chargement de blé ukrainien.

    Le vice-président de l’Assemblée polonaise, Piotr Zgorzelski, qui est du parti agrarien PSL, lui a répondu : « Je suggère au maire de Lvov, M. Sadovyi, de boire un verre d'eau avant de s'exprimer, car il semble qu’il parle souvent la langue de Bandera, qui ne devrait pas être la langue de communication en Ukraine. »

  • Mercredi des Cendres

    Le trait de la messe (psaumes 102,10 et 78,8-9), par les moines de Triors. Ce trait est chanté les lundis, mercredis et vendredis de carême. On s’agenouille au deuxième verset.

    Dómine, non secúndum peccáta nostra, quæ fécimus nos : neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.
    . Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrarum antiquarum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis.
    . Adjuva nos, Deus, salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, libera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum.

    Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.
    Seigneur, ne vous souvenez plus de nos anciennes iniquités ; que vos miséricordes viennent en hâte au-devant de nous, car nous sommes réduits à la dernière misère.
    Aidez-nous, ô Dieu notre Sauveur, et pour la gloire de votre nom, Seigneur, délivrez-nous et pardonnez-nous nos péchés, à cause de votre nom.

  • Psaume 26

    Les versets 1,3,7, 13 et 14 du psaume 26, mis en musique par Alexandre Nikolski (1874-1943), par le chœur du séminaire de Moscou, lors de la célébration du 15e anniversaire de l’intronisation du patriarche Cyrille, le 1er février dernier. (La divine liturgie intégrale est ici.)

    Господь просвещение мое и Спаситель мой, кого убоюся? Господь Защититель живота моего, от кого устрашуся?

    Le Seigneur est mon illumination et mon salut, qui craindrai-je ? Le Seigneur est le protecteur de ma vie, de qui aurai-je peur ?

    Аще ополчится на мя полк, не убоится сердце мое, аще востанет на мя брань, на Него аз уповаю.

    Si une armée se forme contre moi, mon cœur ne craindra pas. Si le combat s’élève contre moi, c’est en cela même que j’espérerai.

    Услыши, Господи, глас мой, имже воззвах: помилуй мя и услыши мя.

    Exauce, Seigneur, ma voix, par laquelle je crie vers toi, aie pitié de moi, et exauce-moi.

    Верую видети благая Господня на земли живых.

    Je crois que je verrai les biens du Seigneur dans la terre des vivants.

    Потерпи Господа, мужайся и да крепится сердце твое, и потерпи Господа.

    Espère dans le Seigneur, agis avec courage ; que ton cœur soit ferme, et espère dans le Seigneur.

  • Un original

    Alors que les dirigeants des pays de l’est européen font de la surenchère dans la psychose à propos de la guerre que va inéluctablement leur faire Poutine, le Premier ministre roumain fait cavalier seul. La Russie n’attaquera pas la Roumanie, affirme Marcel Ciolacu.

    Pourtant la Roumanie a une frontière avec l’Ukraine, et des drones ou des débris de drones russes pourraient s’y écraser. De quoi alimenter la psychose. Or c’est précisément parce que trois alertes ont été lancées auprès des habitants de la ville frontière de Tulcea que le Premier ministre a fait cette déclaration. Des alertes pour avertir les citoyens de la présence possible d’objets non-identifiés dans le ciel.

    « C’est une forme de respect que l’État doit montrer à sa population en veillant à ce qu’elle soit informée, malgré les inconvénients que cela peut causer. » Mais le système de surveillance radar de l’armée n’a détecté « aucune intrusion non autorisée ».

    Et d’ajouter : « La Fédération de Russie n’a pas lancé d’agression délibérée contre la Roumanie, et j’affirme avec confiance qu’elle ne le fera pas, car cela n’est pas justifié. La Roumanie ne risque pas d’entrer en guerre. »

  • La messe à Austin

    Les centaines de fidèles qui participaient à la messe dominicale traditionnelle à la cathédrale d’Austin (Texas) dimanche ont appris que cette messe serait supprimée à partir du 19 mars. Celle de 7h30, et celle de 15h30. « Apparemment cela vient directement du Vatican », a dit un fidèle. Car on ne sait rien de plus. L’évêque doit être muet…

    Mais il est évident que si François a décrété que la messe traditionnelle était interdite dans les églises paroissiales, à plus forte raison dans les cathédrales…

    La messe la plus proche reste, pour le moment, celle de Dripping Springs, à 40 km, qui est à… 13h30. Il y en a une aussi à Brenham, à 145 km (à 16h), et à Waco, à 160 km (à 11h30).

    En toute charité pastorale.

  • De la férie

    Antiochíæ natális sancti Agábi Prophétæ, de quo beátus Lucas in Actibus Apostólicis scribit.

    A Antioche, la naissance (au ciel) de saint Agabus prophète, mentionné par le bienheureux Luc dans les Actes des Apôtres.

    Le martyrologe romain de ce jour commence par saint Agabus, mais il ne fait pas l’objet d’une mémoire liturgique. En revanche il est fêté deux fois dans le calendrier byzantin, le 8 avril avec d’autres personnages mentionnés par saint Paul, et le 4 janvier dans la « synaxe des 70 apôtres » parce que selon la tradition il faisait partie des 70 disciples choisis par le Seigneur pour le précéder dans sa prédication.

    Saint Luc rapporte dans les Actes des Apôtres (11, 28) qu’Agabus vint de Jérusalem à Antioche pour visiter Paul et Barnabé, et que sous l’inspiration du Saint-Esprit, il prédit la grande famine qui ravagea pendant quatre ans l’Empire romain sous le règne de Claude (44-48).

    Longtemps après, il rendit visite à saint Paul qui se trouvait dans la maison du diacre Philippe à Césarée et, prenant sa ceinture, il s’en lia les pieds et les mains en disant : « Voici ce que dit l’Esprit Saint : L’homme auquel appartient cette ceinture, les Juifs le lieront comme ceci à Jérusalem, et ils le livreront aux mains des païens » (Act 21, 11).

    Selon la tradition, Agabus continua de prêcher l’Evangile en divers endroits et mourut martyr à Antioche.

  • A Iekaterinbourg

    C’était ce matin en l’église Saint Jean Chrysostome de Iekaterinbourg. Par exemple, à 1h20, l’hymne chantée pendant l’épiclèse (et les fidèles se prosternent comme les célébrants). Suivie de l’hymne à la Mère de Dieu. A 1h32, le Notre Père sous la direction des cinq diacres.

  • Les 7 saints fondateurs de l’Ordre des Servites

    Au XIIIe siècle, alors que les parties les plus florissantes de l’Italie étaient déchirées par le schisme funeste de Frédéric II et par de cruelles factions, la Providence miséricordieuse de Dieu suscita, parmi tant d’autres hommes illustres par leur sainteté, sept nobles Florentins qui, unis par la charité, offrirent un exemple remarquable d’amour fraternel. Ces hommes, à savoir Bonfilio Monaldi, Bonajuncta Manetto, Manetto d’Antelles, Amédée de Amidéis, Uguccio Uguccioni, Sostène de Sosteneis et Alexis Falconiéri, au jour de l’Assomption de l’année 1233, priaient avec ferveur dans l’assemblée d’une pieuse confrérie appelée des Laudantes, lorsque la Mère de Dieu, apparaissant à chacun d’eux, les invita à embrasser un genre de vie plus saint et plus parfait. Ayant donc pris conseil de l’Évêque de Florence, et renonçant aux honneurs de leur rang comme à leurs richesses, portant un cilice sous des vêtements pauvres et usés, ils se retirèrent à la campagne dans une humble demeure, le huitième jour de septembre, afin de débuter dans une vie plus sainte au jour même où la Mère de Dieu avait commencé sa vie très sainte parmi les mortels.

    Dieu montra par un miracle combien cette résolution, lui était agréable. Peu de temps après, comme ces sept hommes parcouraient la ville de Florence, en demandant l’aumône aux portes des maisons, il arriva tout à coup qu’ils furent acclamés Serviteurs de la bienheureuse Vierge Marie par la voix de petits enfants, et entre autres de saint Philippe Beniti à peine âgé de quatre mois. Ce nom leur fut désormais toujours conservé. Voulant éviter le concours du peuple et pressés par l’amour de la solitude, ils se retirèrent tous au mont Sénar. Ils y commencèrent un genre de vie vraiment céleste. Habitant des cavernes, vivant d’eau et d’herbes sauvages, ils mortifiaient leur corps par des veilles et d’autres austérités. La passion du Christ et les douleurs de sa Mère affligée étaient l’objet de leurs continuelles méditations. Comme ils s’y livraient avec plus d’ardeur un jour de vendredi saint, la bienheureuse Vierge elle-même leur apparut à deux reprises, leur montrant l’habit sombre qu’ils devaient revêtir, et leur fit connaître qu’elle aurait pour très agréable qu’ils établissent dans l’Église un nouvel Ordre religieux, destiné à garder perpétuellement et à propager parmi les peuples la dévotion aux douleurs qu’elle a souffertes pour nous au pied de la croix du Seigneur. Saint Pierre, illustre Martyr de l’Ordre des Frères Prêcheurs, ayant appris ces choses, par les relations familières qu’il entretenait avec ces saints hommes et par une apparition particulière de la Mère de Dieu, les engagea à instituer un Ordre religieux sous le nom de Serviteurs de la bienheureuse Vierge, Ordre qui fut ensuite approuvé par le pape Innocent IV.

    Ces bienheureux Pères, auxquels de nombreux compagnons vinrent bientôt s’adjoindre, commencèrent alors à parcourir les villes et les bourgades de l’Italie, principalement celles de l’Étrurie ; ils prêchèrent partout Jésus crucifié, apaisant les discordes civiles et rappelant au sentier de la vertu une multitude presque infinie de pauvres égarés. La France, l’Allemagne et la Pologne, aussi bien que l’Italie, eurent part à leurs travaux évangéliques. Enfin, après avoir répandu au loin la bonne odeur du Christ et s’être rendus illustres par des miracles, ils quittèrent cette terre pour s’en aller au Seigneur.

    Comme la religion et la vraie fraternité les avaient réunis dans un seul et même amour pendant leur vie, ainsi, après leur mort, furent-ils ensevelis dans le même tombeau et entourés de la même vénération parmi les peuples. Les souverains Pontifes Clément XI et Benoît XIII confirmèrent de leur autorité suprême le culte qui leur était constamment rendu depuis plusieurs siècles. Léon XIII ayant approuvé les miracles que Dieu avait opérés par leur intercession, après que, déclarés Vénérables, il eut été permis de les invoquer en commun, les inscrivit au catalogue des Saints dans la cinquantième année de son sacerdoce et régla qu’à l’avenir, un Office et une Messe seraient célébrés chaque année en leur honneur dans l’Église universelle.

    Bréviaire

  • Quinquagésime

    Notre Rédempteur, prévoyant que sa Passion troublerait les cœurs de ses disciples, leur prédit longtemps d’avance la peine de cette passion et la gloire de sa résurrection, pour qu’en le voyant mourir comme il l’avait prédit, ils ne doutassent pas qu’il ressusciterait. Mais comme les disciples encore charnels ne pouvaient pas comprendre les paroles de cette annonce mystérieuse, il en vient à un miracle. Sous leurs yeux, un aveugle recouvra la lumière, pour que ceux qui ne comprenaient pas les paroles du mystère céleste fussent confirmés dans leur foi par des faits célestes.

    Mais il faut recevoir les miracles de notre Seigneur et Sauveur, frères bien-aimés, de telle façon qu’en étant crus quant à la vérité du fait, ils nous apprennent quelque chose par leur signification. Car les œuvres du Seigneur, tout en instruisant par la puissance qui s’y déploie, nous disent encore autre chose, par leur signification mystique. En effet, ce qu’était historiquement cet aveugle, nous l’ignorons ; mais ce qu’il représente mystiquement, nous le savons. Cet aveugle, en vérité, c’est le genre humain expulsé des joies du paradis, avec notre premier père, ignorant les clartés de la lumière d’en haut et souffrant des ténèbres de sa damnation. Mais voici que, par la présence de son Rédempteur, il est illuminé, pour que déjà par le désir, il voie les joies de la lumière intérieure et que, dans la voie de la vie, il marche par les bonnes œuvres.

    Il est à noter que l’aveugle est illuminé quand on dit que Jésus approche de Jéricho, Or Jéricho signifie lune ; mais dans le langage de la Sainte Écriture, la lune représente la déficience de la chair, car en décroissant chaque mois, elle indique la vie défaillante de notre corps mortel. Ainsi donc, quand notre Créateur approche de Jéricho, l'aveugle revient à la lumière, parce qu'au jour où la divinité a pris avec elle notre chair défaillante, le genre humain a reçu la lumière qu’il avait perdue. Car, du fait que Dieu accepte de souffrir l’humain, l’homme est élevé jusqu’au divin. C’est à bon droit que l’aveugle nous est représenté assis le long du chemin et mendiant, car la Vérité nous dit elle-même : Je suis la voie.

    Saint Grégoire le Grand, homélie 2, leçons des matines.

    On remarquera qu’il n’y a pas le mot « lumière » ni le mot « illuminer » dans le texte de l’évangile. Mais ils se trouvent bel et bien dans la liturgie grégorienne de ce jour. J’en parlais en 2015, et aussi l’an dernier.

  • “Déesse de la guerre”

    Le magistrat croate Mislav Kolakušić est un député européen indépendant. C’est lui qui avait qualifié l’affaire des contrats des « vaccins » Pfizer de « plus grand scandale de corruption de l’histoire de l’humanité ». C’était quand Ursule était « déesse de la santé ». Aujourd’hui Ursule est « déesse de la guerre », et ce n’est pas mieux :