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Vrais et faux crimes de guerre

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Les terroristes ukrainiens ont envoyé un missile américain (HIMARS) sur une boulangerie de Lissitchansk, dans la république de Lougansk. C’était samedi, dans cette boulangerie qui fait aussi salon de thé, attenante à un restaurant. Il y a eu 28 morts, dont un enfant et une femme enceinte, ainsi que, tragique ironie du sort, le ministre des situations d’urgence, et deux conseillers municipaux, et 10 blessés, dont quatre très graves.

La France n’a rien à dire. Qui ne dit mot consent. Le régime terroriste ukrainien peut viser des boulangeries le samedi.

En revanche la France dénonce un « crime de guerre » parce que deux Français ont été tués par un drone sur la rive du Dniepr : sur la ligne de front, où les échanges de tirs sont permanents. Des « humanitaires », clame le petit gay d’Orsay qui a convoqué l’ambassadeur de Russie.

Des « volontaires », disent les autorités ukrainiennes, et lorsqu’elles utilisent ce mot elles désignent clairement ce que les Russes appellent à juste titre des mercenaires.

L’un des deux Français s’appelait Guennadi Guermanovitch. Policier biélorusse, puis légionnaire du 2e REP, puis au 3e REI de Kourou. Spécialiste des transmissions, patron d’une société de sécurité privée…

L’autre s’appelait Adrien Baudon De Mony Pajol, homme d’affaires dans l’immobilier, qui « avait le profil idéal d’un honorable correspondant de la DGSE », selon l’ancien officier de renseignement Nicolas Cinquini qui a révélé leurs noms curieusement gardés secrets…

Addendum.

Il y a eu tout de même une petite réaction de l'ONU:

"Le Secrétaire général condamne toutes les attaques contre les civils et les infrastructures civiles, y compris le bombardement de Lissitchansk, qui aurait tué ou blessé un certain nombre de civils. Les attaques contre les civils et les infrastructures civiles sont interdites par le droit international humanitaire, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement".

Commentaires

  • Et quoi de neuf concernant les volontaires français, le terme de mercenaire m'exaspère, frappoés récemment?

  • Vous préférez "barbouzes"?

  • Vous confondez ceux qu'utilisent un pouvoir, truands ou militaires, pour servir une cause personnelle, comme durant la guerre d'Algérie ou le SDECE refusait d'être utilisé aux basses besognes du régime, et des soldats ou civils qui vont servir une cause. Ces derniers peuvent être volontaires et travailler sans recherche de gain financier, comme l'ont été ceux qui se battaient au Liban ou avec les Karens, même s'ils pouvaient toucher une solde en étant intégrés dans une armée ou milice. Ou aller offrir leurs services contre argent à une cause. Les premiers ne peuvent pas être considérés comme des mercenaires alors que les seconds si. Mais, même alors, ils peuvent servir leur pays en aidant un combat considéré comme soutenu par leur pays. Le fait de toucher une solde ne changeant rien à l'affaire.
    On peut considérer comme mercenaires ceux servant une cause, comme les israéliens s'y sont spécialisés en soutenant tous les dictateurs ou les criminels possible, tout en servant probablement la cause d'Israël indirectement.
    J'ai connu des volontaires dont certains n'avaient même pas d'expérience militaire sérieuse, et des mercenaires travaillant en sous main pour une cause amie de la France. Je parle du Liban ou des Karens pour les premiers et du Congo ou autres pays africains puis des Comores pour les seconds ou la France ne pouvait intervenir directement. Aux Comores, la république a tourné casaque quand un chef d'état a été tué et que la présence de Bob Denard et ses hommes devenait gênante alors qu'elle les avaient envoyé couverts par la DGSE avant de les renier et envoyer ses forces spéciales pour les arrêter.
    Un soldat doit pouvoir manger et il ne cotise pas pour des points retraite en servant comme mercenaire, aussi il n'y a pas de scandale à ce qu'il soit payé pour risquer sa vie pour une cause.
    Mais quand l'argent est le seul but, ça donne certains groupes internationaux ou ils sont très bien payés et ont carte blanche en cas d'exactions.
    Je contestais la pertinence de comparer les deux cas, et dire mercenaire c'est comme dire fasciste ou antisémite pour interdire toute discussion, ça ne fait qu'éluder. Même au profit d'une mauvaise cause, les volontaires étrangers en Ukraine ne sont pas à mon sens des mercenaires venus pour s'enrichir et ils risquent réellement leur vie.

  • Parlons d'Israël, qui n'intéresse guère notre hôte :
    Je ne sais pas ce qui est le plus obscène, entre la sauvagerie de la répression israélienne sur Gaza, et la propagande que nous subissons, dans un pays comme la France. Tous les jours où on en parle il nous faut subir les Meyer Habib, Eric Zemmour et autres Raphael Enthoven et Elie Chouraqui, quand ce ne sont pas Enrico Macias et Bruno Solo qui viennent donner leur avis sur l’affreux « pogrom » du 7 octobre, dans lequel il est désormais acquis (ce qu’ils se gardent bien de dire) que l’armée israélienne est responsable de la moitié, sinon des quatre cinquièmes, des victimes…
    J’écris « tous les jours où on en parle » parce que l’une des techniques les plus subtiles (ou les plus ultimes…) de la propagande est de ne rien dire sur le sujet. Quand on est à bout d’arguments, on la ferme. Je ne regarde jamais le JT, mais hier ma femme l’a mis et j’ai constaté que sur France 2 il n’y avait pas un mot sur la question. Je ne crois pas que la télévision française ait rapporté la déclaration assez réactive, assez dans la foulée de la plainte déposée par l’Afrique du Sud pour crime contre l’humanité, de la Cour Internationale de Justice (l’une des rares instances internationales encore relativement indépendantes et fonctionnelles), « exigeant notamment qu’Israël empêche tout acte de génocide contre les Palestiniens à Gaza, permette la fourniture de services de base et d’assistance humanitaire, et empêche et punisse l’incitation à commettre un génocide. » J’ai pas tous les chiffres : la CIJ parlait de 25 000 morts, dont 70 % de femmes et d’enfants. J’ai aussi ailleurs lu le chiffre de 100 000 victimes. Et Guterres, qui est quand même le SG de l’ONU, a fait part de son inquiétude quant au sort de 400 000 Gazaouis coincés dans le nord de la bande, sans eau ni nourriture.
    Hier, France 2 a préféré nous parler de l’abominable Président du Salvador, un type affreux qui met les criminels en prison. Il y aurait des bavures ! Vraiment, quel scandale ! Et en plus le type est en passe d’être reconduit dès le premier tour avec 85 % des voix ! Un vrai pays de connards où les gens sont assez stupides pour vouloir réélire un type qui fait en sorte que leurs enfants puissent aller à l’école sans ramasser une balle perdue tirée par les gangs !

  • C'est risqué de parler de Gaza sans accepter la légende officielle.
    Ce qui s'y passe actuellement permettra de voir grandeur nature de quoi sont capables la tribu.
    Et qu'inverser la réalité comme inventer d'énormes mensonges en imposant à tous d'y adhérer, au moins par le silence, ne leur pose aucun problème.
    On est nombreux à espérer une libération prochaine de notre joug, mais on se contente de ce qu'on a.
    Le sort des palestiniens depuis les accords Balfour relève objectivement d'une volonté génocidaire. Que ça ne fasse que continuer, aidé par des manipulations politiques israéliennes et britanniques ne peut pas nous étonner, les frères musulmans dont fait partie le Hamas sont une création des services britanniques qui se sont retrouvés adoubés par le pouvoir israélien pour justifier sa politique.
    Les palestiniens sont victimes de l'histoire et de la géo politique, au large de Gaza il y a d'immenses gisements que veulent s'approprier saoudiens et israéliens, et ils n'ont aucune capacité de nuisance.
    Je me retrouve à partager les points de vue de LFI sur le sujet, ce qui est inédit. Quand aux nationalistes français, sur ce sujet ils sont soumis et veules à vomir. En plus de servir la soupe à une montée du ressentiment contre nous chez arabes et musulmans pour des décennies.
    La honte!

  • C'est amusant (ou attristant) que ce Bodon (ou Baudon) de Mony porte le nom d'un des grands catholiques français du XIX° siècle, président national des Conférences Saint-Vincent de Paul... qui furent interdites en même temps que la franc-maçonnerie (pour l'équilibre!) par Napoléon III dans sa période anti-papiste

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