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Saint Romuald

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Guiduccio Palmerucci (1280-1349)

Romuald naît en 952 dans une noble famille de Ravenne. Après un duel sanglant qui concerne un parent, il mûrit la vocation à la vie monastique et entre ensemble avec son père dans le monastère de Saint Apollinaire-in-Classe. Comme moine il s’impose une vie sévère de pénitence, méditation et prière, mais à cause de ses origines nobles on l’appelle partout pour remplir des tâches ecclésiastiques et politiques. A Venise il se met sous le guide spirituel de l’ermite Marin, et ici, il fait la connaissance d’un des plus importants moines réformateurs du Xe siècle : l’abbé Guarino. A sa suite il arrive jusqu’en Catalogne, où il reste dix ans et complète sa formation.

De retour à Ravenne en 988, Romuald renonce officiellement à la charge d’abbé et commence à voyager. La première étape est Verghereto, près de Forli, où il fonde un monastère en l’honneur de saint Michel Archange, mais à cause de ses rappels incessants aux moines sur la discipline et sur la morale, il est contraint à se déplacer encore. En 1001 il retourne à Saint Apollinaire-in-Classe, où il devient abbé, mais ce n’est pas cette vie-là qu’il veut, ainsi après un an il renonce à sa charge, et part se réfugier au Mont Cassin. Pendant une période il vit dans une grotte, puis fonde un monastère à Sitria, en Ombrie, et y demeure pendant sept ans. Tous ces monastères et couvents qu’il fonde sont petits, car il est convaincu que dans les structures trop grandes on perd le silence nécessaire au recueillement

Au cours de ses pérégrinations, Romuald arrive en Toscane en 1012. Ici il rencontre le comte arétin Maldolo, propriétaire d’une maison et d’une forêt justement à l’endroit d’où sera tiré la dénomination Camaldoli. Fasciné par la figure de cet anachorète, le comte lui fait don de ses propriétés et ainsi Romuald y crée un hospice et construit un monastère pour les religieux contemplatifs, auxquels il donne une règle semblable à celle bénédictine. D’ici, ensuite, il se déplacera à nouveau: arrivé dans les Marches il fonde un monastère dans Val di Castro où il réserve pour lui une petite cellule où il meurt le 19 juin 1027. Même mort, il voyagera : en effet, ses reliques sont transférées, d’abord à Jesi, puis à Fabriano, dans l’église camaldule de saint Blaise. Il est canonisé par Clément VIII en 1595.

(Vatican News)

Commentaires

  • Je ne puis m'empêcher de voir combien les très saints prêtres fournissent des exemples de vie similaires (je songe au curé d'Ars, à padre Pio) quant aux attaques des démons et à la célébration du Saint Sacrifice :

    Dieu éprouva sa vertu par les terribles assauts du démon, qui lui demandait à quoi servaient tant de prières et de pénitences. Les victoires du Saint rendaient son ennemi plus furieux, et plus d'une fois il fut battu et foulé aux pieds par des esprits malins revêtus des formes les plus fantastiques: "Quoi! disait Romuald au démon, en se moquant de lui, tu as été chassé du Ciel et tu viens au désert montrer ta honte! Va-t-en, bête immonde, vilain serpent!"
    Notre Saint jouit à un haut degré du don des larmes; il ne pouvait célébrer la Messe sans pleurer, et, pendant son oraison, vaincu par l'émotion et ravi en extase, il s'écriait: "Jésus, mon cher Jésus! ? doux miel, ineffable désir, délices des Saints, suavité des Anges!"

    -selon le Sanctoral-

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