Il avait été inspecteur de l’ONU en Irak et il était devenu le plus célèbre opposant américain à la guerre contre Saddam Hussein, martelant qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive. Scott Ritter est revenu au premier plan de l’actualité avec la guerre en Ukraine, dénonçant sans relâche la propagande ukrainienne. Il s’est fait bannir de Twitter pour avoir affirmé que Boutcha était une provocation ukrainienne.
Il continuait de twitter sous pseudos. Aujourd’hui, il a créé à nouveau un compte Twitter à son nom, avec comme présentation : « Ce compte est en violation ouverte des règles de Twitter qui interdisent aux personnes bannies de créer de nouveaux comptes. La liberté de parole est tout. »
Et il a d’abord twitté ceci :
Je suis de retour.
Test, test, test.
Boutcha était un crime de guerre. L’Ukraine l’a commis.
Test, test, test.
Suit un lien vers une très longue analyse de l’affaire de Boutcha, datée du 21 octobre. Et ça commence fort : « Le récit ukrainien construit par l’Occident est édifié sur un garde du corps de mensonges. Et il n’y a pas de plus grand mensonge que celui qui blâme la Russie pour la mort de centaines de civils ukrainiens à Boutcha, qui ont été assassinés par les forces de sécurité ukrainiennes. » (« Bodygard of lies », qui a été le titre d’un livre puis d’une série, est une expression de Churchill qui disait qu’en temps de guerre la vérité doit être gardée par un garde du corps de mensonges).
C’était il y a 6 heures, au moment où j’écris, et le tweet est toujours là. Et naturellement Scott Ritter en a publié d’autres depuis lors.
Le test paraît concluant.