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  • In memoriam

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    Le Français Yevhen Brakh dit "Mali", qui a servi 5 ans dans la Légion étrangère, et qui était membre des Forces spéciales ukrainiennes, est mort au front.

  • Italie

    Je n’ai pas parlé de la Suède, où « l’extrême droite » a obtenu 73 sièges et gouvernera en coalition avec le parti conservateur. Les « Démocrates de Suède », avec 20% des voix, sont devenus le deuxième parti. J’avoue que je n’ai pas suivi l’évolution de ce parti depuis ses débuts, quand l’un de ses dirigeants était venu me voir à National Hebdo. Surprise : le jeune homme parlait un français parfait et sans accent : sa mère était française. A l’époque, le parti (quasi inconnu) était très proche de celui de Jean-Marie Le Pen. J’ai vu ici ou là qu’il s’était quelque peu « recentré ». On verra bien. Quoi qu’il en soit il semble que son succès soit dû presque exclusivement au rejet (enfin) par les Suédois de la très active politique de grand remplacement menée jusqu’ici.

    C’est manifestement la même chose en Italie. Les cris hystériques contre l’arrivée du fascisme au pouvoir sont aussi stupides que le serait l’enthousiasme de voir enfin nos idées au pouvoir. On peut seulement s’amuser des cris d’orfraie des soi-disant démocrates, et attendre de voir ce qui va se passer, qui est plus imprévisible en Italie qu’ailleurs.

    Mais en dehors des questions d’immigration (ce qu’on ne saurait minimiser, assurément), on cherche désespérément ce qui nous ferait attendre quelque chose de Giorgia Meloni. Le site européiste Euractiv a publié un résumé du « programme de la coalition d’extrême droite » (sic : Berlusconi et « Nous les Modérés » compris...).

    Voici donc ce que promet le terrifiant retour de Mussolini sur le plan de la politique étrangère :

    Respect des engagements pris dans le cadre de l’Alliance atlantique.

    Soutien à l’Ukraine face à l’invasion russe et soutien à toute initiative diplomatique pour trouver une solution au conflit.

    Pleine adhésion au processus d’intégration européenne, avec la perspective d’une Union européenne plus politique et moins bureaucratique.

    Révision des règles du Pacte de stabilité et de la gouvernance économique.

    Défense et promotion des racines et identité historiques et culturelles judéo-chrétiennes de l’Europe.

    En effet on a entendu Giorgia Meloni assurer qu’il n’y avait pas d’aile anti-européenne dans son parti, qu’elle soutenait à fond l’Ukraine et les sanctions contre la Russie, etc. (Même Berslusconi est moins otanesque qu’elle.)

    Giorgia Meloni est contre l’avortement, mais cela n’apparaît en aucune façon dans le programme. Elle est pour la famille, mais ce qu’on voit dans le programme c’est la gratuité des crèches et une réduction de la TVA sur les produits pour la petite enfance…

    Assurément, elle a bénéficié à plein de son refus de participer au gouvernement pendant la soi-disant « pandémie » et la poursuite de l’immigration massive, et son petit parti est devenu le premier parti d’Italie, bondissant à 25,3%, quand la Ligue tombait à 9%.

    Le Figaro rappelle que « l'Italie a connu ces dernières années une succession de percées électorales auxquelles ont succédé autant de chutes vertigineuses ». Il rappelle aussi ce propos de Giorgia Meloni en juin dernier, qui ressemble tout de même à un cri du cœur :

    « Oui à la famille naturelle, non aux lobbies LGBT ! Oui à la culture de la vie, non à l'abîme de la mort ! Oui à l'universalité de la croix, non à la violence islamiste ! Oui à notre civilisation et non à ceux qui veulent la détruire ! »

  • Evidence

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    Comme à Pont-Croix, Cap Sizun, Basse-Bretagne :

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  • Appeler les choses par leur nom

    L’agence Fides fait part de la « visite de l’évêque de Sarh en solidarité avec les victimes des affrontements entre agriculteurs et éleveurs » :

    « Une fois de plus, a-t-il dit, le sang a coulé sur notre terre. Une fois de plus, des innocents sont morts ou ont été blessés par la méchanceté de quelques personnes armées. Une fois de plus, on assiste à la destruction des biens d'une population qui vit déjà dans la pauvreté. »

    L’agence explique :

    Des violences ont éclaté le 13 septembre, à la suite d'une dispute entre un agriculteur et un éleveur, accusé d'avoir conduit son troupeau dans son champ. Depuis, plusieurs villages situés dans cinq cantons du département du Lac Iro ont été attaqués. Le bilan des affrontements est de 19 morts, 22 blessés.

    Comme l’exposé des faits le montre, les « affrontements entre agriculteurs et éleveurs » sont des attaques d’éleveurs contre des agriculteurs.

    Et surtout les « éleveurs » sont des musulmans jihadistes lourdement armés qui étendent leur territoire vers le sud, et les « agriculteurs » sont des chrétiens qui se font voler leurs terres. On attendrait d’un évêque qu’il dise au moins la vérité au lieu de faire semblant de plaindre les victimes.

  • L’avortement aux Etats-Unis

    LifeSiteNews a ouvert un fil qui permet de suivre jour après jour l’actualité des lois sur l’avortement aux Etats-Unis depuis l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade.

    La dernière nouvelle est l’entrée en vigueur de la loi de l’Arizona qui interdit tout avortement sauf pour sauver la vie de la mère.

    Une loi « catastrophique, dangereuse, inacceptable » qui fait retourner les femmes de cet Etat « plus d’un siècle » en arrière, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche.

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  • L’Eglise LGBT

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    Ici dans le diocèse de Nîmes. En fait c’est partout. Les évêques flamands ont seulement officialisé la chose, tandis qu’ailleurs c’est encore confidentiel.

    On remarquera qu’après avoir juré qu’il s’agissait seulement d’un « moment de prière » (il faut s’habiller comme ça maintenant pour prier ?), le prêtre déclare spontanément : « Demain je célèbre un mariage, je ne vais pas appeler l’évêque pour lui demander la permission. » C’est donc bien qu’il ne s’agissait pas d’un « moment de prière »…

    Cette Eglise n'est plus une Eglise.

  • Saints Cyprien et Justine

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    Cyprien vivait à Antioche sous le règne de l’empereur Dèce (vers 250). Il était riche et de noble naissance, et brillait particulièrement dans la philosophie ainsi que dans les pratiques magiques. À cette époque vivait également à Antioche Justa, une jeune vierge à la beauté éblouissante, fille d’Aidesios, prêtre des idoles. Elle assista un jour à la prédication du diacre Praülios, venu répandre les paroles de la vie éternelle dans le peuple, et en fut si frappée qu’elle crut immédiatement, de tout son cœur, au Christ. La foi et l’amour de Dieu la transformèrent à tel point qu’elle entraîna sa mère, qui convainquit à son tour son époux, si bien qu’ils demandèrent tous les trois le saint baptême à l’évêque Optat. Par la suite, Justa décida de consacrer sa virginité au Seigneur et de demeurer tout le reste de sa vie dans la chasteté, le jeûne et la prière. Un jeune païen, nommé Aglaïdas, était tombé éperdument amoureux de Justa. Désespéré en voyant toutes ses avances repoussées, il s’adressa à Cyprien, afin de provoquer la passion dans le corps de la pure vierge au moyen de ses sortilèges. Après avoir consulté ses livres, Cyprien invoqua les démons dont il s’était assuré les services. Mais rien ne pouvait parvenir à déclencher en la jeune fille les assauts de la concupiscence, tant son amour pour son céleste Époux était ardent. Constatant, à trois reprises, que les démons envoyés à Justa avaient été vaincus par la grâce du Christ et le signe de la Croix, Cyprien reconnut que la foi des chrétiens avait une puissance supérieure à tous les artifices de son art démoniaque. Il crut lui aussi à Dieu, demanda le baptême à l’évêque Anthime, renonça à sa science et brûla publiquement ses livres de magie. Par la suite, il devint lui-même évêque et consacra Justa diaconesse, lui donnant le nom de Justine. Pendant la persécution de Dèce, ils furent arrêtés tous les deux, et emmenés à Damas pour y être torturés. On les conduisit ensuite à Nicomédie, où ils eurent la tête tranchée sur ordre de l’empereur.

    Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras. On peut lire les développements romanesques (venant d'un poème de l'impératrice Eudoxie) dans la Légende dorée de Jacques de Voragine.

  • 16e dimanche après la Pentecôte

    Voici d’abord la guérison d’un hydropique, en qui l’enflure envahissante de la chair gênait les fonctions de l’âme, éteignait la flamme de l’esprit. Puis vient une leçon d’humilité, quand le Seigneur condamne ceux qui, dans le banquet nuptial, choisissent les premières places : il le fait néanmoins avec douceur, voulant qu’une bonté persuasive tempère la sévérité de la réprimande, que la raison serve à la persuasion, et que la correction réprime la convoitise. Cette leçon d’humilité est accompagnée d’une leçon d’humanité, et les paroles du Seigneur nous prouvent qu’elle doit se pratiquer envers les pauvres et les faibles ; car être hospitalier pour être payé de retour, c’est calcul d’avarice.

    Enfin, à l’un des convives, comme à un vétéran qui a fourni ses années de service, est proposé cette prime : le mépris des richesses ; puisque le royaume des cieux ne peut être acquis, ni par celui qui, tout aux choses d’ici-bas, s’est acheté des possessions terrestres, le Seigneur ayant dit : « Vends ce que tu as et suis-moi » ; ni par celui qui s’est acheté des bœufs, puisque Élisée a égorgé et partagé au peuple ceux qu’il avait ; ni enfin par ceux qui, ayant pris femme, pensent aux choses de ce monde, et non à celles de Dieu. Certes, l’état conjugal n’est point blâmé ; seulement la virginité est appelée à un plus grand honneur. « Car la femme non mariée et la veuve pense aux choses du Seigneur, de sorte qu’elle est sainte de corps et d’esprit, car celle qui est mariée pense aux choses du monde, et comment plaire à son époux. »

    Mais, pour rentrer maintenant en grâce avec les gens mariés, comme plus haut nous nous sommes concilié les personnes veuves, disons que nous ne nous refusons point à l’opinion de plusieurs interprètes, estimant que les trois genres d’hommes exclus de la participation au grand festin sont : les païens, les Juifs et les hérétiques. C’est pourquoi l’Apôtre nous dit de fuir l’avarice, de crainte qu’embarrassés, comme les Gentils, dans l’iniquité, la malice, l’impudicité et l’avarice, nous ne puissions arriver au royaume du Christ. « Car aucun impudique, ou avare, ce qui est une idolâtrie, n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. »

    Saint Ambroise, lecture des matines.

  • "Oui au libre choix des parents"

    Lu sur Perspective catholique, par Eric Bertinat

    L’UDC-Genève a lancé une nouvelle initiative qui mérite l’attention des catholiques. Alors que la plupart des femmes travaillent, la garde des enfants avant l’école obligatoire (dès 16 semaines) est devenue très problématique pour les parents. Les places de crèches sont insuffisantes et très coûteuses pour les familles, encore plus pour les finances publiques. Politiquement, le dossier des crèches ressemblent de plus en plus à une confiscation de l’enfance et du rôle irremplaçable de la famille par la gauche. Un gros dossier qui pourrait trouver une solution grâce à l’initiative de l’UDC-Genève.

    Elle propose de rétribuer les mères – ou les pères – qui renonceraient à leur emploi pour «rester à la maison» à hauteur de 30’000 francs par année, quel que soit le nombre d’enfants pris en charge. Pourquoi cette somme plus qu’attractive ? Le coût d'une place de crèche varie selon les communes, mais s’agissant de la Ville de Genève (crèches collectives) celui-ci oscille entre 33’700 F et 52’800 F, avec une subvention moyenne d’environ 30’000 F.

    Voilà de quoi faire réfléchir les parents et offrir à une partie de la société genevoise un retour à l’éducation familiale traditionnelle en lieu et place à celle étatique. Inutile de dire que cette proposition révulse la gauche, une éducation ne saurait être que basée sur un modèle bien rôdé, étatique, laïc et rejetant toute identité, y compris sexuelle.

    L’occasion pour Perspective catholique de rappeler que la femme au foyer, bien plus que le père, contribue au bonheur du foyer. C’est la mission qui lui est imposée par la nature et par son union avec l’homme, pour le bien même de la société.

    (…)

  • Avant-guerre…

    Le Cerf n’est pas une maison d’édition « affiliée à un Etat, Russie », comme dit Twitter pour prévenir les internautes que ce qu’ils vont voir est de la propagande… Et 2003, ce n’est pas si vieux… Or voici ce qu’on pouvait lire dans un livre publié en 2003 par Le Cerf, et qui n’a provoqué aucune polémique :

    Saint Alipios était l’un des grands ascètes qui rendirent célèbre le monastère des Cavernes de Kiev. En la personne de saint Alipios et de saint Grégoire, l’art sacré russe reçut, dès son début, une impulsion d’hommes éclairés par une connaissance personnelle de la Révélation, des hommes comme la peinture d’icônes devait en connaître souvent par la suite. (…) En général, on ne peut juger de la période kiévienne de l’art sacré russe que par quelques fresques et mosaïques. L’invasion mongole, qui déferla vers le milieu du XIIIe siècle sur la majeure partie de la Russie, ne se borna pas à détruire un grand nombre d’œuvres, mais empêcha, dans une grande mesure, la peinture d’icônes nouvelles.

    Léonide Ouspensky, Vladimir Lossky, Le sens des icônes, page 46.

    Quiconque parlerait aujourd’hui de la « période kiévienne de l’art sacré russe » serait dénoncé comme un suppôt de Poutine, un négationniste de la culture ukrainienne. En 2003 c’était seulement une évidence...

    (Et il reste que le monastère des Cavernes de Kiev – ou des Grottes de Kiev – est toujours, de jure comme de facto, un monastère russe.)