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Trois grosses fuites ont été constatées hier sur les gazoducs Nord Stream en mer Baltique. Aussitôt la Russie a été accusée de sabotage. De fait, Pavlov était russe. Mais en dehors de cela c’est grotesque. Il y avait des exercices maritimes de l’OTAN sur la zone. Dans le meilleur des cas les navires auraient vu la chose. Dans le pire des cas ils étaient là pour couvrir la chose.
La réaction la plus intéressante est celle de Radek Sikorski, président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec les Etats-Unis : « Comme nous le disons en polonais, une petite chose, mais tant de joie ». Puis : « Merci les Etats-Unis ».
Le même Radek Sikorski retweete la désormais fameuse déclaration de Jobidon du 7 février :
— Si la Russie envahit… alors il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin.
— Mais comment ferez-vous cela, puisque le projet est sous contrôle allemand ?
— Je vous le promets, vous serons capables de faire cela.
Josep Borrell, puis Ursule, ont affirmé que ce sabotage « fera l’objet d’une réponse vigoureuse et unie ». Ah bon…
Ceci a été trouvé sur la page Facebook officielle du "synode sur la synodalité":
On y voit une femme en ornements sacerdotaux, à côté d'un militant LGBT.
Les banderoles disent:
Nous sommes les jeunes de l'avenir et l'avenir c'est maintenant.
Animez cette mission florissante qui est plus grande que chacun d'entre nous. Nous souhaitons faire partie de conseils consultatifs pour prendre des décisions.
A gauche, "musulmane", à droite, "queer", dans le "grand groupe du synode avec l'archevêque".
Ce sont des documents sur lesquels travaillent les "experts" du synode. Lesquels sont fiers de montrer une table qui est une sorte d'autel pour leur "préparation spirituelle".
La préparation spirituelle des experts mondiaux du synode sur la synodalité :
L'hymne célébrissime à Saint Venceslas, par la Schola Gregoriana Pragensis/Anonymous III, le 11 avril 2018 en la basilique Saints Pierre et Paul de Vysherad, le plus ancien quartier de Prague.
Svatý Václave, vévodo české země, kníže náš, pros za ny Boha, svatého Ducha! Kyrieleison.
Saint Venceslas, Duc de Bohême, notre prince, prie pour nous Dieu le Saint-Esprit! Kyrie eleison!
Nebeské toť dvorstvo krásné blaze tomu ktož tam pojde život věčny oheň jasný svatého Ducha Kyrieleison.
La cour céleste est merveilleuse, bienheureux qui y va, vie éternelle, feu clair du Saint-Esprit, Kyrieleison!
Pomoci tvé žádámy, smiluj se nad námi, utěš smutné, odžeň vše zlé, svatý Václave! Kyrieleison.
Nous demandons ton aide, aie pitié de nous, réconforte ceux qui sont tristes, chasse tout mal, saint Venceslas! Kyrieleison!
Près de cette église se trouve cette statue de saint Venceslas, certes moins connue et moins spectaculaire que celle qui trône tout en haut de la grande esplanade Saint-Venceslas, mais qui se trouve à l’endroit où résidait peut-être le « prince éternel des Tchèques ».
Des dirigeants du régiment nazi Azov (bourreau de Marioupol) et des femmes de dirigeants (on reconnaît la célèbre Ekaterina Prokopenko) ont fait une tournée la semaine dernière aux Etats-Unis. Ils ont rencontré notamment des membres du Congrès et le directeur de la Croix Rouge. En bas à droite, Georguiy Kouparachvili, co-fondateur du bataillon Azov et chef de son école militaire "Yevhen Konovalets", du nom du premier chef de l'OUN (avant Bandera).
Libérationfait remarquer que plusieurs vidéos de propagande ukrainienne qui circulent plein pot sur internet pour se moquer de la mobilisation partielle en Russie n’ont rien à voir avec ce fait.
Il s’agit de
- la vidéo « moquant un soldat incapable de marcher au pas dans une démarche qui ne transpire pas la discipline militaire »,
- la vidéo « où l’on voit un homme armé d’un fusil d’assaut dans une main, tenant un drapeau russe dans l’autre, ouvrir le feu en avançant de façon vacillante avant de recevoir des tirs dans sa direction »,
- la vidéo « où des policiers russes fouillent un appartement, pour finalement trouver un homme caché dans un réfrigérateur »,
- la vidéo « où un homme se frappe mécaniquement la tête contre un capot de voiture pendant près d’une minute et trente secondes ».
En ouverture de la session parlementaire hongroise, Viktor Orban a prononcé un nouveau discours virulent sur les sanctions contre la Russie, qui se sont retournées contre les peuples d’Europe, lesquels doivent payer « une surcharge de sanctions » et s’appauvrir pour une guerre qui ne les concerne pas, une guerre locale qui a été transformée en guerre économique mondiale.
Et il a annoncé un référendum sur la question :
« Les sanctions ont été décidées de façon non démocratique. Ce fut une décision des bureaucrates de Bruxelles et de l’élite européenne, pour laquelle ce sont les peuples qui payent maintenant. Nous avons besoin de connaître l’opinion du peuple en ce qui concerne les sanctions. Pour la première fois en Europe, en Hongrie nous allons demander l’opinion du peuple en ce qui concerne les sanctions. Une consultation nationale va être lancée. Le peuple hongrois pourra exprimer son opinion, s’il les soutient et s’il est favorable à ce qu’il y en ait de nouvelles. »
« Dieu, notre guérisseur et notre médecin éternel, vous avez fait Côme et Damien inébranlables dans la foi, invincibles en courage, pour porter remède par leurs blessures aux blessures humaines; faites que par eux soit guérie notre infirmité et que, par eux encore, la guérison soit sans rechute. » (Liturgie mozarabe, cité dans le missel du Barroux)
Depuis huit ans notre Donbass est constamment bombardé. Des enfants meurent ; des gens meurent et c’est très effrayant. L’avenir a été volé à nos enfants. Les gosses ne savent pas ce qui les attend le lendemain. Nous ne savons pas ce qui nous attend demain. Nous voulons que le monde entier nous entende, que l’Europe nous entende, que les Etats-Unis nous entendent. Que ce n’est pas juste un jeu à sens unique, qu’il n’y a pas deux poids deux mesures, nous voulons que tout le monde soit traité de la même façon. Nous voulons que vous compreniez que des gens vivent réellement ici, et qu’ils ont le droit de choisir. Et nous vous demandons de nous laisser aller, enfin. Nous voulons vivre dans la Fédération de Russie. Nous voulons vivre avec des gens qui nous comprennent, qui nous soutiennent, et font certaines choses pour nous tout le temps. Donc, s’il vous plaît, laissez-nous partir. Nous espérons des choses réellement positives du référendum. Nous attendons de réelles décisions du référendum, de sorte que nous arrêtions les bombardements. Pour que finalement nous vivions en paix, pour que nos enfants aient un avenir, et pour que nous soyons réunis à nos familles et puissions communiquer avec nos familles qui sont séparées de nous. Et, finalement, pour que nous puissions définir un avenir pour nos enfants. Merci.
Nous sommes très heureux que cela arrive finalement. Eh bien, que puis-je dire d’autre ? Nous avons attendu longtemps que ça arrive, voilà pourquoi nous sommes follement heureux.
Je pense que ce sera mieux. D’abord, une vie en paix. Il y aura du travail, les salaires seront décents, meilleurs. Quoi d’autre… Je pense que la paix est toujours bonne, nous pensons qu’avec l’arrivée de la Russie nos vies deviendront paisibles.
Ces huit dernières années, c’était dur, très dur. Avec le travail, problèmes de salaires. Des bombardements constants. On marche et on regarde autour de soi avec une tension nerveuse.
J'ai voté au travail. Nous sommes pour la Russie, nous faisons partie de la Russie, nous avons toujours été avec la Russie et nous sommes très heureux qu'on nous ait demandé de voter même s'il y a des combats en ce moment. Nous voulons rentrer chez nous.
C'est un événement très attendu. Nous l'attendons depuis 8 ans, comme un retour à la maison. Cela fait longtemps que nous ne sommes pas en Ukraine. Nous avons une mentalité complètement différente. Je crois que la Russie est notre patrie, et nous retournons dans notre patrie.
(Un retraité qui a fait bénévolement de sa voiture un bureau de vote itinérant) Pourquoi faites-vous cela ? – Pour rejoindre la Russie plus vite. Les Ukrops me rendent malade. Bon, il y a des bombardements, mais nous y sommes habitués. Le principal est que la paix vienne vite et tout le reste ira bien. Je crois que le résultat du référendum sera positif. Tous les gens ici sont d’accord pour que ça aille plus vite. Il n’y avait pas de guerre en Russie. Tout ira bien. Alors le pays trouvera la paix plus vite.
(Une femme qui fait du porte-à-porte pour le référendum). Les bombardements dans mon quartier, je ne peux pas dire que nous y soyons habitués. Il est impossible de s’y habituer. Mais nous avons compris qu’il valait mieux qu’un petit nombre d’entre nous prenne le risque plutôt que les résidents. C’est pourquoi nous faisons voter dans les maisons. Il y a des bombardements tout le temps, le soir, le matin, et hier une petite fille a été tuée près d’ici. C’est pourquoi nous avons organisé cela : pour que les gens restent chez eux. (En occident on dit que ce référendum est une imposture, qu’est-ce que vous répondez ?) Prouvez quelque chose à quelqu’un n’est pas notre but principal, vous comprenez ? Parce que huit années et demie de notre vie ici dans ce quartier ont montré qu’il était inutile de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Nous vivons la vie et les valeurs et les traditions que nous avons. Donc je ne sais pas comment le prouver. Nous vivons seulement à notre façon.
(Une autre femme de l’équipe) Nous voulons marquer un point. Nous avons rassemblé toutes nos dernières forces et nous voulons finir le boulot avec ce référendum et prouver que nous sommes réels. Pour exprimer notre volonté.
(La première reprend la parole) Vous savez, je pourrais dire de façon générale que l’événement de ces jours-ci, c’est davantage une formalité pour nous, pour les résidents de la République populaire de Donetsk. Nous avons pris notre décision il y a huit ans et demi, vous savez ? Nous ne pouvions pas le faire, nous le faisons maintenant.
Il y a d’abord le soldat et l’enfant. Le soldat est là pour protéger un groupe de femmes qui font voter dans la rue. Il se tient à distance pour ne pas interférer (on voyait cela aussi dans le bus filmé par Graham Phillips, le soldat se tenant tout à l’arrière du bus). - En Occident on dit qu’on vous force à voter. Avez-vous été forcée à voter, et avez-vous quelqu’un qui était obligé de le faire ? – Non, personne ne m’a obligée. Je réside dans ce quartier, j’ai voté volontairement. Beaucoup de gens demandent : où je peux voter, et quand ? Et nous le leur expliquons si nous le pouvons. (Êtes-vous fière qu’il y ait ce référendum ?) Bien sûr nous en sommes fiers. Nous avons attendu tant d’années que cela arrive. Notre réunion sera, comme on dit, un retour à la maison.
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A la sortie du marché de Marioupol on fait la queue pour participer au référendum.
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La vidéo de Patrick Lancaster à Marioupol :
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