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  • Petits rappels


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    L'Ukraine a commencé la guerre entre le 16 et le 22 février, comme en témoignent les cartes de l'OSCE recensant les violations du cessez-le-feu.

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  • Et ils sont fiers d'eux

    L'AFP ose publier cette photo de la méga-profanation du cimetière d'Izioum:

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  • Samedi des quatre temps de septembre

    L’évangile de ce jour contient deux péricopes sans rapport direct l’une avec l’autre (ce sont deux propos séparés du Christ) qu’on ne trouve que dans saint Luc : la parabole du figuier qui ne porte pas de fruit, et la guérison de la femme courbée. Le bréviaire fait lire l’explication que saint Grégoire le Grand donne de la parabole (et le lien ingénieux qu'il fait entre les deux morceaux). Voici la suite :

    «Jésus enseignait dans une synagogue un jour de sabbat. Il y avait là une femme possédée depuis dix-huit ans d’un esprit qui la rendait infirme.» Nous avons dit tout à l’heure que la triple venue du maître avait la même signification pour son figuier sans fruit que le nombre des dix-huit ans pour la femme courbée. C’est en effet le sixième jour que l’homme a été créé (cf. Gn 1, 27-31), et en ce sixième jour, toute l’œuvre du Seigneur a été achevée. Or le nombre six multiplié par trois donne dix-huit. Ainsi, puisque l’homme, créé le sixième jour, n’a pas voulu rendre ses œuvres parfaites, mais qu’il est demeuré infirme avant la Loi, sous la Loi et au début du règne de la grâce, c’est pendant dix-huit ans que la femme fut courbée.

    «Elle était courbée, et ne pouvait absolument pas regarder vers le haut.» Le pécheur, préoccupé des choses de la terre et ne recherchant pas celles du Ciel, est incapable de regarder vers le haut : comme il suit des désirs qui le portent vers le bas, son âme, perdant sa rectitude, s’incurve, et il ne voit plus que ce à quoi il pense sans cesse.

    Faites retour sur vos cœurs, frères très chers, et examinez continuellement les pensées que vous ne cessez de rouler en votre esprit. L’un pense aux honneurs, un autre à l’argent, un autre encore à augmenter ses propriétés. Toutes ces choses sont basses, et quand l’esprit s’y investit, il s’infléchit, perdant sa rectitude. Et parce qu’il ne se relève pas pour désirer les biens célestes, il est comme la femme courbée, qui ne peut absolument pas regarder vers le haut.

    Le texte poursuit : «Lorsque Jésus la vit, il l’appela et lui dit : ‹Femme, tu es délivrée de ton infirmité.› Et il lui imposa les mains; aussitôt, elle se redressa.» S’il l’a appelée et redressée, c’est qu’il l’a éclairée et aidée. Il appelle sans pour autant redresser, lorsque sa grâce nous illumine sans toutefois pouvoir nous aider, du fait de nos fautes. Souvent, en effet, nous voyons ce que nous devrions faire, mais nous ne l’accomplissons pas. Nous faisons des efforts, puis nous faiblissons. Le jugement de l’esprit voit bien la voie droite, mais la force manque pour le faire suivre d’œuvres. Cela fait partie de la peine due au péché : le don [de la grâce] nous rend capables de voir le bien, mais en rétribution de nos actes, nous nous trouvons détournés de ce que nous avons vu. Une faute répétée lie si bien l’âme qu’elle ne peut reprendre sa position droite. Elle fait des efforts, puis elle rechute : la faute où elle a persisté longtemps par sa volonté, elle y retombe par contrainte même quand elle ne le veut plus.

    Le psalmiste a fort bien décrit notre courbure quand il a dit de lui-même comme figurant tout le genre humain : «J’ai été courbé et humilié à l’excès.» (Ps 38, 7). Il considérait que l’homme, bien que créé pour contempler la lumière d’en haut, a été jeté hors [du paradis] à cause de ses péchés, et que par suite, les ténèbres règnent en son âme, lui faisant perdre l’appétit des choses d’en haut et porter toute son attention vers celles d’en bas, en sorte qu’il ne désire nullement les biens du Ciel, et ne s’entretient en son esprit que de ceux de la terre. Et le psalmiste, souffrant de voir le genre humain, auquel il appartient, réduit à un tel état, s’est écrié en parlant de lui-même : «J’ai été courbé et humilié à l’excès.» Si l’homme, perdant de vue les choses du Ciel, ne pensait qu’aux nécessités de la chair, il serait sans doute courbé et humilié, mais non pourtant à l’excès. Or, comme non seulement la nécessité fait déchoir ses pensées de la considération des choses d’en haut, mais qu’en outre le plaisir défendu le terrasse, il n’est pas seulement courbé, mais courbé à l’excès.

    (…)

    Ainsi, frères très chers, si nous avons maintenant reconnu les biens de la patrie céleste, prenons en horreur notre courbure. Gardons devant les yeux la femme courbée et l’arbre sans fruit. Rappelons-nous le mal que nous avons commis, et mettons une hotte de fumier à la racine de notre cœur, afin que cela même qui nous répugnait ici-bas dans la pénitence nous fasse porter un jour, par son action fertilisante, le fruit de la récompense. Et si nous ne pouvons pratiquer la perfection des vertus, Dieu lui-même se réjouit de nous voir le déplorer. Nous lui serons agréables par le commencement même de notre justice, nous qui nous punissons des actions injustes que nous avons commises. Et nos pleurs seront de courte durée, puisque des joies éternelles auront bientôt fait d’essuyer nos larmes passagères, par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Amen.

  • Le poulet selon le Canard

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  • Référendums

    Grosse surprise au journal télévisé de 13h sur France 2 (à 12 minutes). Le reportage sur les référendums dans les régions de l’est et du sud de l’Ukraine n’était pas une séquence de propagande otano-ukrainienne, mais montrait la réalité. C’était très bref, et encadré bien sûr des condamnations obligées, mais le reportage lui-même, d’une minute, était clair. On voyait des enseignantes faisant du porte-à-porte à Donetsk avec des bulletins de vote, pour éviter que les gens ne sortent de chez eux à cause des bombardements, mais ceux qui veulent se déplacer pourront aller dans un bureau de vote au dernier jour du scrutin. Le reportage donne la parole à l’homme qui reçoit un bulletin : « Bien sûr que c’est important, ça fait longtemps qu’on se demandait quand est-ce qu’on allait rejoindre la Russie. »

    Seconde séquence : dans la rue, on entend des bombardements. « Ici la Russie est vue comme un protecteur, alors une majorité d’habitants nous dit vouloir voter en faveur du rattachement. » Une femme dans la rue : « je pense que nous n’avons plus d’autre choix, il faut que tout cela se termine. »

    Cette étonnante minute de France 2, qui met par terre toute la propagande (y compris celle, purement ukrainienne, de France 24 – c’est pourtant la même maison ! sur la farouche résistance antirusse des habitants de ces régions) m’évite de publier des vidéos locales qui seraient taxées de propagande russe…

    (Toutefois, pour ceux qui ne craignent rien, je signale la sympathique vidéo de Graham Phillips sur un bureau de vote dans un bus à Lougansk (et une deuxième). Et l'agence Ria Novosti a fait un bref résumé vidéo du début des opérations de vote en divers endroits.)

  • Libération lâche Ursule

    Lu sur RT France :

    Le quotidien Libération a révélé le 22 septembre une affaire embarrassante pour Ursula von der Leyen. Celle-ci aurait en effet bloqué, depuis le mois d'août, l’exportation d’engrais agricoles russes en dépit de l'accord âprement négocié entre Moscou et Kiev et signé à Istanbul en juillet 2022.

    Comme le rappelle le journal, le président russe Vladimir Poutine a accusé l'Union européenne (UE) le 16 septembre, à l'occasion du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, de bloquer ses exportations d'engrais, et de contribuer ainsi à mettre en péril, malgré «sa rhétorique pour éradiquer la faim dans le monde», l'approvisionnement des pays pauvres et la sécurité alimentaire mondiale. Les Européens ont alors multiplié les démentis, y voyant une tentative du Kremlin pour faire croire que les sanctions européennes étaient responsables de la crise alimentaire.

    Or, relève Libération – peu suspect de complaisance à l'égard de Vladimir Poutine – les affirmations du président russe étaient tout à fait justes, puisque la Commission européenne aurait bel et bien édicté une interdiction de tout achat, transport et transit des engrais russes, qu'elle n'aurait levé, «en catastrophe et très discrètement» que le 19 septembre.

    Cette violation d'un accord international est intervenue au cœur de l'été, après le septième paquet de sanctions adopté par l'UE à l'encontre de Moscou, encadré par un texte européen très clair indiquant qu'aucune des sanctions ne devait viser «de quelque manière que ce soit, les échanges de produits agricoles et alimentaires, dont le blé et les engrais, entre des pays tiers et la Russie». Or, la Commission a ensuite publié, le 10 août, des «lignes directrices» afin de lister les produits visés par lesdites sanctions, mais sans mentionner de dérogation pour les engrais, un point également confirmé par le magazine économique Forbes. Avec pour conséquence directe le blocage des navires transportant des engrais transitant dans les ports européens, et un refus des assureurs, inquiets de s'exposer, de couvrir ces cargaisons.

    L'initiative de la Commission européenne a déclenché une tempête de protestations, à la fois au sein de l'UE et au niveau international. D'après Libération, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a ainsi immédiatement demandé des explications à Ursula von der Leyen, dont les services ont confirmé que les engrais étaient frappés par l’embargo. Selon un fonctionnaire européen contacté par le journal, il aurait pu s'agir d'une «erreur» des services de la Commission, mais la décision a été assumée par Ursula von der Leyen, en faisant «un choix politique». La Commission a ensuite modifié le 19 septembre ses «lignes directrices» du 10 août sous pression des Etats membres, mais a invoqué un «malentendu». Dans le même temps, elle a décidé que le ciment, le bois et le charbon russes – visés par l’embargo – pourraient être exportés vers les pays tiers, ajoutant encore à la confusion et ne fournissant aucune explication à ces exemptions.

    Toujours selon Libération, cet imbroglio a suscité un vif mécontentement dans les capitales européennes, à tel point que les ministres des Affaires étrangères se sont réunis en urgence à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU le 19 septembre, pour demander des comptes. En vain, puisque le commissaire européen chargé de la gestion des crises Janez Lenarcic, tout comme le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell n'étaient au courant de rien. Ces deux responsables auraient été «totalement tenus à l’écart», dans la mesure où le dossier ukrainien est directement géré par Ursula von der Leyen et son chef de cabinet, Bjoern Seibert, que le quotidien qualifie de «véritable vice-roi de la Commission».

    «L’affaire est tellement grave qu’elle est même remontée aux chefs d’Etat et de gouvernement», complète le journal, qui rapporte que la secrétaire générale de la Commission Ilze Juhansone a fini par présenter ses excuses aux ambassadeurs des Etats membres le 21 septembre pour ce fiasco diplomatique.

    Si la Commission s'est engagée à «réexaminer» ses lignes directrices, c'est une véritable «défiance qui s’installe entre les Vingt-sept et [Ursula] von der Leyen», décrypte Libération. Le quotidien énumère d'ailleurs plusieurs dossiers dans lesquels la présidente de la Commission a fait preuve d'amateurisme, dont le blocus de l'enclave russe de Kaliningrad, décidé «sur pression de quelques Etats dont la Pologne» avant d'être abandonné face à la montée des tensions avec Moscou.

  • "Aucune séquelle"

    Lu sur Gènéthique :

    Le 14 septembre, la Cour suprême espagnole a confirmé l’arrêt rendu en janvier 2020 par le tribunal provincial d’Oviedo condamnant l’association des cliniques agréées pour l’IVG en raison de « publicité trompeuse ».

    En effet, sur son site, l’association déclare que « l’interruption de grossesse est une opération qui ne laisse aucune séquelle ». Elle poursuit en affirmant qu’« il n’y a pas non plus de risque de stérilité en subissant un ou plusieurs avortements » et que « l’incidence des complications est très faible ».

    La décision de la Haute Cour a été saluée par Poland Castellanos, président de la fondation espagnole Christian Lawyers car « justice a enfin été rendue contre une organisation qui, pour un gain financier, a menti à de nombreuses femmes, les encourageant à avorter comme si elles n’avaient pas de conséquences graves ». Il souhaite aussi que le ministre de l’égalité, Irene Montero, prenne position et « supprime les subventions et l’argent public de ces entreprises ».

  • Ursule à Princeton

    Trois des propos de la présidente de la Commission européenne à Princeton. La très démocrate Ursule, non élue, en flagrant délit (mais habituel) d’outrepasser ses fonctions, au point de se prendre pour un chef d’armée planétaire, et en flagrant délit d’ingérence dans un pays membre de l’UE pour influencer les électeurs en les menaçant de représailles s’ils votent mal (propos tenu devant le drapeau américain).

    Ce n’est pas seulement une guerre de la Russie contre l’Ukraine. Il s’agit de l’autocratie contre la démocratie. Face à ce défi, la coopération euro-américaine est plus intense que jamais. Lorsque vous faites face à une crise, vous savez qui sont vos vrais amis.

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    Je sais que certains appellent à la fin des combats, mais je dois dire que la réalité est telle : si la Russie arrête de combattre, la guerre est finie, si l'Ukraine arrête de combattre, il n'y aura plus d'Ukraine. Il y a beaucoup en jeu, pas seulement pour l'Ukraine mais aussi pour l'Europe, pour la communauté internationale et pour l'ordre mondial.

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    Nous verrons le résultat du vote en Italie, il y a eu aussi des élections en Suède. Si les choses vont dans un sens difficile, nous avons des outils, comme dans le cas de la Pologne et de la Hongrie.

  • Le pape LGBT

    François a reçu hier quelque 600 salariés de Deloitte Global, entreprise britannique devenue mondiale d’audit et de conseil. Dans son discours, aucune mention de Dieu ni du christianisme. Mais un appel à un « nouveau paradigme centré sur l’inclusion, la sobriété, le soin et le bien-être » (sic), pour que les employés de Deloitte deviennent des « consultants intégraux de façon à coopérer à la réorientation de notre façon de vivre sur notre planète qui a été endommagée tant en termes de climat que d’inégalité ».

    L’inclusion, à Deloitte, on connaît. L’entreprise mène une campagne intense de promotion de l’idéologie LGBT. Elle est même à l’origine du programme #QueerAllYear qui a pour but de remédier au manque d’attention à la communauté LGBT en dehors du « mois des fiertés ». Sic. Deloitte fête en grandes pompes le « mois des fiertés ». « Mais qu'en est-il du reste de l'année ? Lorsque les confettis sont balayés et les drapeaux rangés, comment pouvons-nous continuer à aider nos amis, notre famille et nos collègues LGBT+ à se sentir vus, appréciés et inclus ? »

    D’où la nécessité d’une campagne permanente de promotion LGBT : « La fierté n'est pas quelque chose que nous montrons seulement une fois par an chez Deloitte - elle fait partie de notre culture, permettant à chacun d'apporter tout son être au travail chaque jour. »

    « LBGT+ Inclusion », c’est donc la première chose que l’on voit sur la page d’accueil du site Deloitte, à côté de la déclaration de Deloitte de « soutien sans équivoque au peuple d’Ukraine », et au-dessus de l’engagement à défendre la planète.

    François n’a pas fait la moindre allusion à l’engagement LGBT de Deloitte, qui est pourtant spectaculaire, encore moins à l’enseignement de l’Eglise sur la question, mais il en a appelé à davantage d’inclusion…

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  • Vendredi des quatre temps de septembre

    Postcommunion :

    Quǽsumus, omnípotens Deus : ut, de percéptis munéribus grátias exhibéntes, benefícia potióra sumámus.

    Nous vous en supplions, Dieu tout-puissant, faites que, vous rendant grâces des dons que nous avons reçus, nous recevions des bienfaits encore plus grands.

    Commentaire du bienheureux cardinal Schuster :

    La collecte eucharistique de ce jour est commune à beaucoup d’autres fêtes de saints. Nous y rendons grâces à Dieu pour les dons déjà reçus, mais nous le supplions en même temps de nous en accorder de plus grands encore. Ces derniers mots : beneficia potiora semblent quelque peu obscurs, en raison de leur concision même. Quels sont donc ces dons encore plus grands que la divine Eucharistie, et que nous implorons aujourd’hui ? La réponse n’est pas difficile. La possession de Jésus dans la gloire est certainement une plus grande grâce que la sainte Communion, parce qu’ici-bas l’union avec Jésus est illuminée seulement par la foi, tandis qu’au ciel resplendit sur elle la lumière incréée et divine elle-même. Il faut ajouter que, sur la terre, l’union sacramentelle du communiant avec Jésus-Eucharistie est imparfaite parce qu’elle dépend en grande partie des dispositions de celui qui communie, tandis qu’au ciel l’union est parfaite, puisque Dieu lui-même, par les splendeurs de sa gloire, pénètre complètement l’intelligence des bienheureux, comblant tout leur désir. Il y a plus ; en cette vie, la grâce de la Communion eucharistique peut être perdue par un seul péché mortel, tandis qu’au ciel l’union béatifique exclut la possibilité de toute perte ou d’un simple relâchement de cette union du Créateur avec sa créature. En somme la sainte Eucharistie est un don immense, mais elle est en même temps le gage et comme l’anticipation d’une autre faveur plus précieuse encore, à laquelle nous devons aspirer continuellement, surtout quand nous recevons la sainte Communion. Disons-la avec les mots du Docteur Angélique :
    Jesu, quem velatum nunc adspicio,
    Oro, fiat illud quod tam sitio.
    Ut Te revelata cernens facie,
    Visu sim beatus tuae gloriae.

    [« Jésus, que sous un voile, à présent, je regarde / Je t'en prie, que se réalise ce dont j'ai tant soif, / Te contempler, la face dévoilée, /Que je sois bienheureux, à la vue de ta Gloire. » C’est la septième et dernière strophe de la prière qui commence par Adoro Te, latens Deitas.]