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  • En Italie

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    La Repubblica a titré hier sur « le pacte Meloni-Draghi » :

    « Faible en Europe, la leader de la droite trouve l'aide du Premier ministre. En échange, elle accepte trois conditions : sur l'Ukraine, l'OTAN et la dette. »

    Naturellement, la présidence du Conseil a immédiatement démenti l’existence d’un « pacte secret » entre Draghi et Meloni.

    Dans le même temps, Draghi assurait Zelensky que l’Italie ne reconnaîtrait pas les référendums du Donbass. Or Draghi a démissionné le 20 juillet. Depuis lors, il est chargé d’expédier les affaires courantes. Et depuis dimanche il a un successeur élu. Deux raisons pour lesquelles il ne peut pas se permettre de faire des déclarations de politique étrangère péremptoires. Sauf s’il est le mentor du prochain gouvernement. Au nom de la légitimité que confère le fait d’être pour toujours un eurocrate de l’élite eurocratique. Ce n’est pas bon signe.

    Mais il n’est nul besoin de pacte, secret ou non. Dans le programme de la coalition de droite les trois « conditions » étaient déjà remplies.

  • Même France Info…

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  • Leurs conseils

    Le col roulé de Le Maire, la doudoune de Borne, l’étendoir de Le Gendre… Qui d’autre va concourir au palmarès des grotesques ?

    Le plus grotesque étant évidemment que les médias parlent de tout cela avec le plus grand sérieux. Et en rajoutent à grands renforts de « spécialistes »…

    Jusqu'où pourra aller l'infantilisation, qui avait pourtant déjà atteint des sommets pendant la soi-disant "pandémie" ?

  • L’avortement en Belgique

    À l’occasion de la « Journée internationale de l’avortement libre et sécurisé », hier, des médecins et universitaires belges ont publié une tribune dans laquelle ils tirent la sonnette d’alarme : le « droit à l’avortement est en danger », parce que 65% des avorteurs sont proches de l’âge de la retraite, et c’est « un vrai problème de santé publique ». Il faut donc inclure de façon « claire et explicite la formation à l’avortement dans le programme d’études médicales », pour que les techniques d’assassinat des bébés « fassent partie intégrante du cursus de l’étudiant en médecine ».

  • Tordus

    Le Temple satanique (à ne pas confondre avec l’Eglise de Satan) porte plainte contre le gouverneur et le procureur général de l’Indiana pour violation de la liberté religieuse garantie par la Constitution. En cause, la loi qui interdit l’avortement.

    Car le troisième des sept principes du Temple satanique est que « le corps d'une personne est inviolable, soumis à sa seule volonté ». Or le fœtus n’est qu’un tissu qui fait partie du corps de la femme, et seule la femme peut décider ou non de le faire enlever.

    Le Temple satanique ajoute que la loi sur l’avortement viole les cinquième et treizième amendements de la Constitution. Le 5e établit que le gouvernement ne peut pas saisir une propriété privée sans juste compensation, or l’utérus est une propriété privée. Et la loi place la femme enceinte en état de « servitude involontaire » en l’obligeant à poursuivre la grossesse jusqu’à son terme.

    En mai puis en juin, le Temple satanique avait déjà dit qu’il demanderait une exemption pour son « rituel d’avortement » aux lois pro-vie.

    Il avait déjà porté plainte contre le Texas pour faire annuler la loi « battement de cœur » qui viole la liberté religieuse, et contre la loi du Texas qui oblige la femme enceinte à voir une échographie, parce que cela interfère avec son rituel d’avortement…

  • Saint Michel

    Superbe interprétation du doxastikon des laudes byzantines, par Michel-Anthime Dissos, protopsalte du monastère du Saint Pèlerinage des grands Archanges à Mantamados, Lesbos.

    Ὅπου ἐπισκιάσῃ ἡ χάρις σου Ἀρχάγγελε, ἐκεῖθεν τοῦ διαβόλου διώκεται ἡ δύναμις· οὐ φέρει γὰρ τῷ φωτί σου προσμένειν, ὁ πεσὼν Ἑωσφόρος· Διὸ αἰτοῦμέν σε τὰ πυρφόρα αὐτοῦ βέλη, τὰ καθ' ἡμῶν κινούμενα ἀπόσβεσον, τῇ μεσιτείᾳ σου λυτρούμενος ἡμᾶς, ἐκ τῶν σκανδάλων αὐτοῦ, ἀξιΰμνητε Μιχαὴλ Ἀρχάγγελε.

    De tout lieu que protège ta grâce, archange Michel, la puissance du Diable est chassée : car Lucifer, après sa chute, ne supporte plus ta clarté ; aussi nous te prions d'éteindre les traits enflammés qu'il lance contre nous, archange Michel très-digne de nos chants, et de nous sauver de ses pièges par ta sainte médiation.

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    Cette étrange « icône » se trouve dans l’église où officie le chantre. Selon la tradition, des pirates sarrasins avaient attaqué le monastère et massacré tous les moines, sauf un novice, qui s’était caché sur le toit. Regardant s’ils étaient partis, il se fit voir, et les barbaresques revinrent. Mais alors saint Michel apparut et les repoussa en brandissant son épée. Le novice enterra les moines, et avec la terre arrosée du sang des martyrs façonna cette « icône » à l'image de l’archange, qui est devenu le saint patron de l’île.

    C’est un lieu de pèlerinage, et dans l’église on voir de nombreux ex-voto militaires : des épées, des boucliers, des uniformes, et les « chaussures de l’archange », d’étranges souliers métalliques. Les pèlerins ont pris l’habitude d’apporter de tels souliers, afin que l’archange les chausse et aille chercher ce qu’ils demandent (les jeunes filles demandent souvent un bon mari).

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    Il y aussi dans l’église une grande icône de saint Michel, peinte sur le mur. En 1974, au moment de l’invasion de Chypre par les Turcs, elle disparut pendant une semaine…

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    On trouvera ici le récit (en anglais) de plusieurs miracles liés à saint Michel de Mantamados (dont un précisément en 1974 à Chypre), extraits d’un livre du père abbé du monastère.

  • Chasser Catherine II d’Odessa

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    Le dernier sujet de la session du conseil municipal d’Odessa était, ce jour, le sort du monument aux « fondateurs d’Odessa », à savoir Catherine II entourée de Potemkine, Zoubov, Deribas et Volan.

    Aucune décision n’a pu être prise, car si 17 conseillers ont voté pour le transfert dans un musé de ce « marqueur du monde russe », 21 n’ont pas voté et un s’est positivement abstenu.

    Il y a une semaine a été lancée une consultation sur internet, qui durera un mois. Les internautes ont le choix entre sept solutions : démanteler les symboles impériaux, démanteler seulement l’impératrice, démolir le monument, reporter la décision après la fin de la loi martiale, maintenir le monument tel quel, le maintenir en ajoutant « des informations historiques sur les activités de Catherine II », le déplacer dans un musée.

  • Encore un site pour l’avortement

    Cette fois c’est le Planning familial qui lance www.ivg-contraception-sexualites.org, ouvertement pour contrer les sites anti-avortement, qui sont « très performants, très bien placés sur les moteurs de recherche », malgré donc le site du gouvernement qui avait été lancé pour les supplanter.

    Bien sûr le Planning familial utilise le langage codé obligatoire : le site « donnera les renseignements indispensables pour faire ses propres choix en matière de santé sexuelle et reproductive ».

    A la conférence de presse de présentation, il y avait la ministre Isabelle Rome, qui a déclaré : « En cette journée internationale pour le droit à l'avortement, soyons collectivement lucides, la menace d'un retour en arrière n'a jamais été aussi forteS'attaquer à l'avortement, c'est s'attaquer à toutes les femmes, à leur liberté, à leur santé. » Et elle a bien sûr souligné la « détermination » du gouvernement à protéger ce « droit ».

    Leur crainte est, hélas, outrée. Elle montre toutefois que, même en France, la défense de la vie a toujours une existence réelle, et que l’exemple américain ne peut que la renforcer.

  • Double jeu

    L’Institut Lépante publie un rapport exhaustif sur le financement par la conférence des évêques américains (par les fidèles catholiques, donc) d’une organisation militant activement pour le « droit à l’avortement ».

    L’affaire n’est pas nouvelle. Mais l’Institut Lépante montre que ça continue, et que les évêques ne font strictement rien pour que ce scandale cesse.

    Depuis 2016, la « Campagne catholique pour le développement humain », qui dépend de l’épiscopat, a donné à l’organisation qui ose s’appeler « Faith in action » (la foi en actes) près de 5 millions de dollars. Pas moins de 675.000$ cette année.

    Non seulement « Faith in action » continue de militer pour l’avortement, mais elle s’est fait particulièrement remarquer après la décision de la Cour suprême annulant l’arrêt Roe contre Wade. Faith in action a publié plusieurs textes condamnant cette décision de façon aussi virulente que la Maison Blanche et les lobbies de l’avortement. Avec la même rhétorique sur les « droits reproductifs » et sur la mise en danger de la santé des femmes.

    On a vu la directrice de Faith in action, Pyllis Hill, publier un article en collaboration avec la dirigeante d’une organisation désormais membre de Faith in action : le New Georgia Project, qui a pour but de « renforcer le pouvoir de la nouvelle majorité de Géorgie - la population importante et croissante des électeurs noirs, bruns, jeunes et autres électeurs historiquement marginalisés » (sic).

    En tête de l’article, cette photo d’une manifestation pour l’avortement avec une affiche du Planning familial : "L’avortement est essentiel".

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  • Le résultat des référendums

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    A la maison !