La Repubblica a titré hier sur « le pacte Meloni-Draghi » :
« Faible en Europe, la leader de la droite trouve l'aide du Premier ministre. En échange, elle accepte trois conditions : sur l'Ukraine, l'OTAN et la dette. »
Naturellement, la présidence du Conseil a immédiatement démenti l’existence d’un « pacte secret » entre Draghi et Meloni.
Dans le même temps, Draghi assurait Zelensky que l’Italie ne reconnaîtrait pas les référendums du Donbass. Or Draghi a démissionné le 20 juillet. Depuis lors, il est chargé d’expédier les affaires courantes. Et depuis dimanche il a un successeur élu. Deux raisons pour lesquelles il ne peut pas se permettre de faire des déclarations de politique étrangère péremptoires. Sauf s’il est le mentor du prochain gouvernement. Au nom de la légitimité que confère le fait d’être pour toujours un eurocrate de l’élite eurocratique. Ce n’est pas bon signe.
Mais il n’est nul besoin de pacte, secret ou non. Dans le programme de la coalition de droite les trois « conditions » étaient déjà remplies.