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  • La vraie France, c’est la Guadeloupe

    Depuis lundi une grève générale a été proclamée en Guadeloupe, contre la dictature sanitaire. Menée par les soignants, dont 566 ont été suspendus, et les pompiers, qui ont eu deux blessés dans une attaque des forces du désordre.

    Le rectorat est occupé, et des barrages ont été mis en place sur les routes.

    Le président du conseil régional dit qu’il est vacciné mais que le gouvernement n’a pas à imposer une obligation.

    Le LKP, qui mène le mouvement (Liyannaj Kont Pwofitasyon : collectif contre l'exploitation outrancière), et avait déjà paralysé l’île en 2009, a tout compris : « Après le carnet vaccinal, le statut vaccinal, Macron annonce l'abonnement vaccinal » obligatoire.

    On dit que 33% des Guadeloupéens sont vaccinés, contre 89% en métropole. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je me sens bien seul… Et si c’est vrai, il est bien évident que les malades de la terrible « cinquième vague » de métropole sont en très grande majorité des « pleinement vaccinés ».

  • L’avortement par la poste

    Aux Etats-Unis, en 2000, la FDA a autorisé « l’avortement par la poste » : l’avortement « médicamenteux » à domicile.

    Une étude menée dans 17 Etats montre qu’entre 2002 et 2015 les visites aux urgences suite à un tel avortement ont augmenté de 507%.

    Et de 315% après un avortement chirurgical.

    La FDA est muette sur la question, parce que son système de notification des incidents ne recense que les décès…

  • Saint Grégoire le Thaumaturge

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    Extrait du « discours » de saint Grégoire de Nysse « sur la vie et les miracles de notre père parmi les saints Grégoire le Thaumaturge » (ch. IV)

    Comme de tels miracles, en se répandant partout dans la région, étaient considérés comme l'œuvre de la puissance de la foi au Christ, tous désiraient participer de cette foi dont témoignaient de tels miracles, et en tout lieu la prédication progressait, le mystère était agissant et le zèle pour le bien s'étendait, car le sacerdoce était institué chez tous, pour que, par tous les moyens, la foi s'étende et s'accroisse. Aussi une ambassade venant d'une ville voisine se rend auprès de lui pour qu'il vienne chez eux et y constitue une église grâce au sacerdoce; Comane est le nom de cette ville, où tous ensemble demandaient que le Grand fût leur hôte.

    S'étant donc rendu chez eux, il y passa quelques jours et enflamma davantage encore, par ce qu'il disait et ce qu'il faisait, leur désir pour le mystère. Lorsqu'il fut temps de mettre un terme à ce qui avait motivé leur ambassade et de désigner quelqu'un comme grand prêtre de leur église, les avis de tous les magistrats se portaient vers ceux qui semblaient l'emporter par l'éloquence, la noblesse et les autres qualités en vue; ils estimaient, puisque ces qualités se trouvaient aussi chez le Grand Grégoire, qu'aucune d'elles ne devait manquer à qui obtiendrait cette grâce. Mais comme ils étaient fort divisés dans leurs suffrages, les uns préférant un tel, les autres tel autre, le Grand attendait qu’un conseil lui vienne de Dieu sur cette question. Et de même qu’on rapporte que Samuel, dans le choix d'un roi, ne se laissa pas influencer par la beauté du corps et sa prestance, mais chercha à découvrir une âme royale même dans un corps dont on ne faisait point cas, de la même façon celui-ci aussi, sans prendre en considération ce dont on se préoccupait pour chacun des candidats, ne considérait qu'une seule chose – si quelqu'un, même avant sa proclamation, portait le sacerdoce dans sa manière d'être, par son mode de vie et sa vertu.

    Comme ils lui présentaient leurs candidats, chacun proposant le sien avec des louanges, lui les exhortait à prendre aussi en considération ceux qui étaient d'une situation plus modeste, car il était possible, même parmi de telles gens, de trouver quelqu'un qui, par la richesse de son âme, serait supérieur à ceux que leur condition mettait davantage en vue. Un de ceux qui présidaient à l'élection jugea insultant et impertinent un pareil jugement du Grand – que certains parmi les artisans puissent être jugés plus dignes d'une telle grâce alors qu'aucun de ceux qui avaient été préférés aux autres pour son éloquence, sa dignité et le témoignage manifeste de sa vie ne soit admis au sacerdoce. S'approchant de lui, il dit avec ironie : «Si tu ordonnes cela, que soient dédaignés de telles gens, qui ont été choisis par toute la ville, et que soit choisi pour présider au sacerdoce quelqu'un de la lie du peuple, c'est le moment pour toi d'appeler au sacerdoce le charbonnier Alexandre; en transférant sur lui (nos voix), s'il te semble bon, accordons-nous les uns les autres dans nos votes, tous les citoyens de la ville». Cet homme parlait ainsi pour rejeter son avis, en critiquant par l'ironie de ce vote l'absence de jugement dont on faisait preuve envers les précédents. Mais à ces paroles, il vient à l'idée du saint que ce n'était pas sans une inspiration divine qu'Alexandre ait été mentionné par les votants. «Quel est, dit-il, cet Alexandre dont vous avez fait mention ?

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  • Les girouettes vers la droite

    Lu sur Fdesouche:

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    Alain Duhamel ajoute que la "droitisation" des candidats LR est "dangereuse" parce que "à partir du moment où les candidats LR tiennent des propos tellement semblables à ceux de Zemmour, au second tour LR et Rassemblement National ou Eric Zemmour, ca s’additionnera très facilement".

  • La Hongrie aussi

    La Cour constitutionnelle hongroise a examiné hier une requête de la ministre de la Justice Judit Varga, concernant un jugement de la Cour de Justice de l’UE condamnant la Hongrie pour avoir renvoyé des « migrants » à la frontière serbe.

    Judit Varga demandait à la Cour d'évaluer si l'application de la décision de la Cour européenne était compatible avec la Constitution du pays.

    La décision de la Cour constitutionnelle est attendue avec intérêt…

    (Comme par hasard la Cour de Justice de l'UE condamne une nouvelle fois, ce jour, la Hongrie, pour la loi "Stop Soros" qui interdit d'aider les "migrants" si leur vie n'est pas en danger.)

  • Floride sans masque

    Alors que la dictature si-disant sanitaire ne cesse de se renforcer un peu partout, voici une petite bonne nouvelle : le masque n’est plus obligatoire dans aucune école de Floride.

    L’excellent gouverneur Ron DeSantis avait pris un décret interdisant l’obligation du masque dans les écoles. Plusieurs districts scolaires (villes ou comtés) avaient contesté cette interdiction devant la justice. Les trois derniers districts résistants ont été déboutés et ont donc admis que le masque n’était pas obligatoire.

    D’autre part certains districts avaient décrété que les employés des écoles « pleinement vaccinés » pouvaient « choisir de ne pas mettre le masque ». Mais on leur a rappelé qu’une loi de Floride permet de ne pas être interrogé sur la vaccination.

    Le Parlement de Floride est en train de voter une batterie de lois qui renforcera ces dispositions et interdira à tout chef d’entreprise d’imposer la vaccination à ses salariés, sous peine d’une amende de 10.000 $ par infraction pour les petites entreprises, et 50.000 $ pour les grandes.

    Life Site News constate d’autre part qu’en de nombreux endroits à dominante démocrate dans l’ensemble des Etats-Unis des commissions scolaires deviennent à majorité « conservatrices », avec des parents élus contre la dictature sanitaire et contre les idéologies woke.

  • Sainte Gertrude

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    Le bel office composé par dom Hugues Vaillant au XVIIe siècle pour les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur (juste avant que Innocent XI étende la fête à tout l’ordre bénédictin, en 1678, l’année même de la mort de dom Vaillant), a considérablement pâti de la réforme de 1960, qui, rétrogradant la fête, n’a gardé des matines que trois répons, et a supprimé, naturellement, les premières vêpres.

    Or la première antienne des premières vêpres est très importante, puisque c’est la phrase du Seigneur qu’on retrouve sur des « portraits » de sainte Gertrude, sortant de la bouche de l’enfant Jésus qui est dans le cœur de la moniale :

    In corde Gertrudis invenietis me, dicit Dominus : complacuit sibi in illa anima mea.

    Vous me trouverez dans le cœur de Gertrude, dit le Seigneur : mon âme se plaît en elle.

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  • Saint Albert le Grand

    Dans le motu proprio appelé par antiphrase (ou moquerie) Traditionis custodes, François affirme, article 1, que les livres liturgiques promulgués par Paul VI et Jean-Paul II « sono l’unica espressione della lex orandi del Rito Romano » : sont la seule et unique expression de la lex orandi du Rite romain (il n’y a toujours pas de version française, ni d’original latin, de ce texte…)

    Ce qui contredit frontalement l’article 1 du motu proprio de Benoît XVI : le missel promulgué par saint Pie V « doit être considéré comme expression extraordinaire de la même lex orandi de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique ».

    Que cela soit bien clair, nous ne pouvons pas considérer les nouveaux livres liturgiques comme l’unique expression de la lex orandi. Parce que ce n’est pas l’expression de la lex orandi telle que la liturgie l’a enseignée depuis toujours. Telle qu’elle se trouve dans tous les livres que nous avons, tous les livres catholiques les plus anciens que nous avons, tant en Orient qu'en Occident.

    Telle qu’elle se retrouve dans la collecte de la fête de saint Albert le Grand, par exemple. Une collecte qui n’est pas ancienne, qu’elle date de la béatification (1632) ou de la canonisation (1931) du savant dominicain, mais qui est dans le droit fil de toute la tradition catholique, alors que celle des nouveaux livres liturgiques, comme des dizaines d’autres, est imprégnée par les idéologies qui ont colonisé l’Eglise, de la volonté formelle et explicite de ceux qui ont fabriqué ces oraisons.

    La collecte traditionnelle, d’esprit vraiment traditionnel, dit que saint Albert est grand parce qu’il a soumis la sagesse humaine à la foi divine (conformément à l’enseignement de saint Paul et des Pères), et demande à Dieu de nous permettre de jouir de la parfaite lumière dans les cieux si sur terre nous suivons ses traces, donc si nous soumettons la sagesse humaine à la lumière de la foi ; si nous respectons la hiérarchie de la sagesse : la science a besoin de la raison, la raison a besoin de la foi. C’est la hiérarchie de l’université, qui se mettait en place à l’époque de saint Albert : sciences profanes, philosophie, théologie, dans l’unité de la vérité.

    La nouvelle collecte est tout autre. Elle dit que saint Albert est grand parce qu’il a su « concilier » la sagesse humaine et la foi divine, et non plus soumettre l’une à l’autre. Il n’y a plus de hiérarchie. La foi n’est plus supérieure à la sagesse humaine. Elles sont sur le même plan, comme dit le verbe latin (componere), et elles sont antagonistes, comme le laisse entendre la traduction qui aggrave toujours le texte latin (cela aussi était  prévu par les fabricants).

    Et puisque tout est sur le même plan, il n’y a donc plus de montée vers le ciel. La perspective de la « lumière parfaite » dont nous jouirons est carrément supprimée. Nous demandons à Dieu de mieux le connaître et l'aimer « à travers nos progrès dans les sciences » !

     « Progressus ». Un mot qui ne se trouve dans aucune oraison traditionnelle. Mais il fallait bien le placer dans la néo-liturgie… progressiste. En se faisant patronner par saint Albert le Grand de façon frauduleuse.

    L’oraison traditionnelle :

    Deus, qui beátum Albértum Pontíficem tuum atque Doctórem in humána sapiéntia divínæ fídei subiiciénda magnum effecísti : da nobis, quǽsumus ; ita eius magistérii inhærére vestígiis, ut luce perfécta fruámur in cælis.

    Traduction littérale :

    Dieu, qui avez fait grand le bienheureux Albert, votre évêque et docteur, en ce qu’il a soumis la sagesse humaine à la foi divine: donnez-nous, nous vous le demandons, de suivre les traces de son magistère, afin que nous puissions jouir de la lumière parfaite dans les cieux.

    L’oraison nouvelle :

    Deus, qui beátum Albértum epíscopum in humána sapiéntia cum divína fide componénda magnum effecísti, da nobis, quǽsumus, ita eius magistérii inhærére doctrínis, ut per scientiárum progréssus ad profundiórem tui cognitiónem et amórem perveniámus.

    Traduction officielle :

    Tu as voulu, Seigneur, que saint Albert mérite le nom de grand pour avoir su concilier sagesse humaine et foi divine, accorde-nous, à l'école d'un tel maître, à travers nos progrès dans les sciences, de mieux te connaître et de t'aimer davantage.

  • 25e dimanche après la Pentecôte

    Ce sont les chants du 23e dimanche, et le reste est du 6e dimanche après l’Epiphanie. Il est remarquable que l’épître et l’évangile conviennent aussi parfaitement à l’un qu’à l’autre dimanche : après l’Epiphanie, c’est le tout début de l’Eglise, avant le dernier dimanche de l’année, c’est le dernier développement de l’Eglise a vant la parousie. Très belle réflexion de dom Pius Parsch :

    La fin approche de plus en plus : le royaume de Dieu parvient à la maturité parfaite. Extérieurement, il ressemble à l’arbre puissant, les peuples de la terre habitent dans ses branches. Intérieurement, il pénètre, comme le levain, l’homme tout entier. Nous apportons notre concours à ce double travail par le saint apostolat et notre sanctification personnelle. A l’approche de la fin de l’année liturgique, faisons un examen de conscience pour voir si nous méritons, nous aussi, la louange que notre mère, l’Église, nous adresse dans l’Épître.

    On éprouve une consolation sans pareille quand on suit, en qualité de chrétien, le développement et l’activité de l’Église à travers les siècles. Elle est sortie du cénacle comme un petit grain de sénevé, puis s’est propagée sans arrêt, d’abord à Jérusalem, ensuite en Palestine, pour être portée plus tard par saint Paul dans le monde païen. Au premier siècle, il n’y a déjà plus une ville de l’empire romain où elle n’ait posé le pied. 300 ans de persécutions n’ont pas pu arrêter sa marche pacifique ; le sang des martyrs fut la semence des chrétiens. La voici qui parvient chez les peuples germaniques ; toujours le même spectacle : peu de siècles après, ils étaient devenus chrétiens. Et ce n’était pas là une simple croissance extérieure, mais aussi une transformation intérieure. La face du monde s’est véritablement renouvelée. Pensons seulement à l’esclavage, à la condition de la femme, de l’enfant. Le christianisme a vraiment agi comme un levain dans le monde.

    Pourtant, si édifiante que soit cette contemplation, pour nous, amis de la liturgie, elle est encore trop extérieure. Le grain de sénevé est le Christ mystique qui atteint la taille d’un arbre puissant. Chaque saint, qui lui a été incorporé par le baptême, forme un rameau et le demeure après sa mort. Le nombre des élus est déterminé par Dieu ; aussitôt que le dernier rameau sera fixé sur l’arbre du Christ mystique, la mission de l’Église sera terminée. Maintenant, à la fin de l’année liturgique, nous regardons l’arbre pour voir dans quelles proportions le sénevé s’est développé.

    Le levain, c’est la vie divine en nous ; elle doit pénétrer tous les domaines. Les saints nous font mieux comprendre ce que cela signifie. Toute leur vie en a été pénétrée. Mais nous avons trouvé la voie pour réaliser, nous aussi, personnellement, cette double parabole. Il convient particulièrement à la fin de l’année liturgique de nous demander : Comment le Christ a-t-il grandi en nous ? Comment a-t-il agi en nous à la manière d’un levain ? Ici, nous pouvons nous faire l’application de l’Épître : avons-nous « une foi agissante, un amour prêt au sacrifice, une espérance ferme en Notre Seigneur Jésus Christ ? »

    Encore une pensée : L’Eucharistie est aussi un grain de sénevé ; elle est le levain. Tous les dimanches, le Divin Semeur jette ce grain dans notre âme et, pendant la semaine, ce grain doit devenir un arbre qui porte feuilles, fleurs et fruits. Tous les dimanches, la « femme », l’Église, mêle à la farine de l’âme le levain de l’Eucharistie (le mot fermentum désignait, dans la primitive Église, l’Eucharistie envoyée par le Pape) ; maintenant notre âme a besoin d’un levain. C’est le rôle de l’Eucharistie : elle n’est pas un arbre, ni un pain levé, mais un petit grain et un levain ; elle est une force et une grâce qui ne deviennent efficaces qu’avec la collaboration de la volonté humaine.

  • Cité pro-vie

    La ville d’Anson, 2.400 habitants, siège du comté de Jones, dans le Texas, est devenue cette semaine la 38e municipalité de cet Etat (la 42e aux Etats-Unis) à se déclarer officiellement « sanctuaire pour les enfants à naître », et donc à interdire explicitement l’avortement sous toutes ses formes sur le territoire de la commune.

    Il est intéressant de noter que, devant une salle bondée, les cinq membres du conseil municipal ont voté en faveur de cette résolution.