Le bel office composé par dom Hugues Vaillant au XVIIe siècle pour les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur (juste avant que Innocent XI étende la fête à tout l’ordre bénédictin, en 1678, l’année même de la mort de dom Vaillant), a considérablement pâti de la réforme de 1960, qui, rétrogradant la fête, n’a gardé des matines que trois répons, et a supprimé, naturellement, les premières vêpres.
Or la première antienne des premières vêpres est très importante, puisque c’est la phrase du Seigneur qu’on retrouve sur des « portraits » de sainte Gertrude, sortant de la bouche de l’enfant Jésus qui est dans le cœur de la moniale :
In corde Gertrudis invenietis me, dicit Dominus : complacuit sibi in illa anima mea.
Vous me trouverez dans le cœur de Gertrude, dit le Seigneur : mon âme se plaît en elle.
Commentaires
Comme c'est beau.
Dommage que ce prénom soit un peu difficile à porter de nos jours :(
Les gens bêtes qui font la même chose que les autres ne l'aimeront pas, sous nos latitudes. Sans le -E- final, ça devrait revenir plus vite que Cunégonde ou même Thérèse. Il suffirait d'une chanson, style Bashung :
Gertrud, Gertrud !
Ton scandinave prénom
cachait une fille du Sud
et les poils bruns de ton c...