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  • Chronique de l’avortement

    Au Texas, le gouverneur Greg Abbot a signé une loi votée par les deux chambres qui interdit l’avortement dès qu’on détecte le battement de cœur du fœtus. Une douzaine d’Etats ont déjà une telle loi, mais elle est partout invalidée par la justice fédérale puisqu’elle va contre l’arrêt Roe contre Wade. En attendant que la Cour suprême annule Roe contre Wade. Or la Cour suprême a indiqué qu’elle examinera… en octobre une loi restreignant l’avortement : celle du Mississippi de 2018 qui interdit l’avortement après 15 semaines.

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    Au Gabon, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi qui supprime la condition d’« état de détresse » (l’expression demeure mais la « détresse » n’a plus besoin d’être « grave » et c’est la femme qui en est seule juge), et fait passer le délai d’avortement légal de 10 à 12 semaines.

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    A Malte, un membre du Parlement a présenté une proposition de loi de dépénalisation de l’avortement. Le Président George Vella a déclaré qu’il ne serait pas question qu’il signe une loi « qui implique une autorisation de meurtre ». Il n’y a pas de voie moyenne en la matière, a-t-il insisté : « Ou bien vous tuez ou bien vous ne tuez pas, on ne tue pas à moitié. Je suis très clair, il n’y a pas de si ni de mais. » Et si le Parlement est libre de voter une telle loi, « moi j’ai la liberté de démissionner et de rentrer à la maison, je n’aurais aucun problème à le faire ».

  • Saint Patern

    Trouvée sur le site de la Bibliothèque nationale, dans le cadre des "Documents consacrés à la Première Guerre Mondiale", cette suite d'articles dans "Le Clocher de Saint Patern", bulletin de la paroisse Saint-Patern de Vannes, numéros d'avril, mai et juin 1916. Il s'agit d'un extrait du livre "Les saints d'Auvergne" de l'abbé Mosnier, curé-doyen de Saint-Anthème, Puy-de-Dôme. (L'église Saint-Patern de Vannes est celle où il y a la messe traditionnelle le dimanche et trois jours de la semaine.)

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  • Saint Bernardin de Sienne

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    Dom Pius Parsch :

    Saint Bernardin naquit en 1380, à Carrare, en Italie. Tout jeune, il s’adonna, à Sienne, pendant la peste, au soin des malades. Dans une grave maladie, il prit la résolution — d’entrer daans un monastère. Il se fit franciscain et fut chargé par ses supérieurs du ministère de la prédication. Il obéit humblement malgré sa voix faible et rauque ; il fut guéri miraculeusement de son mal de gorge. Il fut désormais un prédicateur populaire très éloquent et un apôtre dévoré du zèle des âmes. Il parcourut toute l’Italie, prêchant surtout le Saint Nom de Jésus. Il exerça une puissante influence sur son temps, il prépara les voies à la vraie réforme. Rarement un saint eut tant de disciples et des disciples si marquants. Quand saint Bernardin entrait dans une ville, il faisait porter devant lui une bannière sur laquelle était dessiné le monogramme du doux nom de Jésus (IHS), entouré de douze rayons solaires et couronné d’une croix. Quand il prêchait, cette bannière était suspendue auprès de la chaire. Parfois, quand il prêchait sur le Nom de Jésus, il portait, en outre, à la main, une tablette sur laquelle était Inscrit le Nom divin en grosses lettres que tous les auditeurs pouvaient voir. Par ses exhortations zélées, il détermina un grand nombre de prêtres à faire peindre le Nom de Jésus à l’intérieur et à l’extérieur des vêtements sacerdotaux, et à distribuer des petites images du nom de Jésus parmi le peuple. C’est sur ces conseils, aussi, qu’on inscrivit le monogramme en grosses lettres sur les murs extérieurs des hôtels de ville de plusieurs villes d’Italie, comme on peut le voir aujourd’hui encore à Sienne.

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  • Histoire belge

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    Ce panneau a été installé lundi à Jette, près de Bruxelles, pour avertir les automobilistes qu’ils doivent passer à droite parce qu’il y a des travaux à gauche. Et non pas qu’il y aurait vers la droite un nouveau quartier nommé Omelette.

    Ce n’est pas évident. Mais c’est qu’en néerlandais déviation se dit, ou peut se dire, « ommetje ». Un employé des services de signalisation, ne maîtrisant manifestement ni le néerlandais ni le français, a entendu « omeletje » et a trouvé la traduction : « omelette ». Et il n’y a eu personne pour trouver le panneau curieux.

    Avant qu’un habitant du lieu le photographie et le publie sur Twitter avec le commentaire : « Tout est possible dans la ville de Magritte ».

    Mais si l’on y réfléchit ce n’est peut-être pas drôle du tout.

  • Toujours pire

    Le Conseil économique et social a ajouté « environnemental » à son intitulé en 2008 pour suivre la mode écolo. On ne l’a pas trop entendu sur la question. Il a été « réformé » en 2020, et désormais nous dit-on il est plus axé « vers les évolutions sociales et sociétales que sur la vie économique de la Nation ».

    C’est pourquoi son nouveau président, « élu » hier (il était le seul candidat) est Thierry Beaudet, partisan de la « PMA pour toutes » et de l’euthanasie, donc impeccablement labellisé culture de mort et idéologie LGBT.

  • Saint Yves

    Le plus connu des cantiques à saint Yves fut écrit par l’abbé Jean-François-Marie Le Pon, en 1883. Il était professeur au petit séminaire de Tréguier et devenait cette année-là vicaire à la cathédrale. Pour la mélodie il prit le chant des « fragments épiques » de l’histoire du roi Morvan dans le Barzaz Breiz d’Arthur de la Borderie, mélodie qui servira aussi pour « Reine de l’Arvor ». En fait ce cantique était d’abord un appel aux dons pour reconstruire le tombeau de saint Yves, détruit en 1794 : « Votre tombeau est bien mesquin et bien pauvre, hélas ! mais on vous en érigera un autre plus beau que jamais. C’est notre nouvel évêque qui l’a dit, et nous viendrons à son secours, nous, les vrais Bretons. Chacun, qu’il soit de Tréguier, de Goëllo ou de la Cornouaille, tiendra à avoir sa pierre dans ce monument. »

    Le projet émanait semble-t-il d’Arthur de La Borderie, et l’évêque, Mgr Eugène Bouché, y fut très favorable (ce qui lui valut le surnom d’« évêque de saint Yves », de même que l’auteur du cantique devint le « roitelet de saint Yves », et La Borderie le « docteur de saint Yves »). Comme l’avait prophétisé le cantique, le tombeau fut reconstruit. Mais l’évêque mourut avant l’inauguration et il fallut attendre 1890 pour qu’elle eut lieu. Anatole Le Braz y était :

    Soudain une voix isolée, une voix d’homme, large et pleine, entonna sur l’air d’une vieille complainte guerrière, un cantique en langue armoricaine composé par un prêtre de l’endroit :
           N’an n’eus ket en Breiz, nan n’eus ket unan
           N’an n’eus ket eur Sant evel sant Erwan
    Cela fit l’effet d’une diane dans la cour d’une caserne endormie. Un grand frisson secoua la foule. Les plus engourdis sursautèrent. Un chœur formidable se mit à répéter chaque verset à la suite du chanteur. Ce fut une clameur folle, éperdue, dont toute la cathédrale vibra. Ce cantique de saint Yves, entonné à tue-tête par plus de cinq mille voix, montait en une clameur formidable et roulait au loin comme un hymne de guerre.

    N'an eus ket e Breizh, na n'eus ket unan
    N'an eus ket ur sant, evel sant Erwan
    N'an eus ket ur sant, evel sant Erwan.

    Il n’y a pas en Bretagne, Il n’y en a pas un
    Il n’y a pas un Saint tel que Saint-Yves.
    Il n’y a pas un Saint tel que Saint-Yves

    N'eus ket en Argoad na mui en Arvor,
    Koulz ha Sant Erwan 'vit an dud a vor. (bis)

    Il n’y a pas en Argoat, ni davantage en Armor,
    Aussi bien que Saint-Yves pour les gens de la mer

    N'an eus ket er vro, dre-holl e larer,
    Hag a vez ken mat 'vit al labourer.

    Il n’y a pas dans le pays, comme on dit,
    Qui soit aussi bon pour le paysan.

    N'eus ket kaeroc'h skouer d'an dud a lezenn
    Evit sant Erwan, skouer ar veleien.

    Il n’y a pas de meilleur exemple pour les gens de Loi
    Que Saint-Yves, exemple pour les prêtres.

    Ha d'ar beorien gaezh ha d'an dud a boan
    Na n'eus ket gwelloc'h eget Sant Erwan.

    Et pour les malheureux pauvres et les gens en la peine,
    Non, il n’y a pas meilleur que Saint-Yves.

    Ma fell deoc'h an tu da gaout ho mennad
    Pedit Sant Erwan, he pedit ervat.

    Si tu veux réaliser ton désir,
    Prie Saint-Yves, et prie bien!

    E-pad e vuhez ur skouer 'vit an holl
    Bevomp eveltañ, ne daimp ket da goll.

    Rendant sa vie exemplaire pour tous,
    Vivons comme lui, nous n’irons pas à notre perte.

    Evel hon Tadoù, int, tud a gredenn,
    Lavaromp d'ar Sant, 'n ur gaer a bedenn:

    Comme nos pères, eux, hommes de foi,
    Disons au Saint, dans une belle prière :

    Aotrou Sant Erwan, Patron Breizh-Izel,
    Bezañ treitour deoc'h, nann, kentoc'h mervel

    Monsieur Saint-Yves, patron de la Basse-Bretagne,
    Te trahir, non, plutôt mourir !

    Ci-après la traduction par l’abbé Pierre France de l’intégralité du cantique de 1883 :

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  • Discrimination officielle

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  • Une insulte à la Pologne

    Le site de propagande européiste UEobserver publie un podcast intitulé « Secours d’urgence pour la démocratie polonaise », dont la présentation commence ainsi : « Les parallèles avec l'ère soviétique sont de plus en plus évidents en Pologne, où la coalition au pouvoir chasse les juges et capture les tribunaux. »

    Il est difficile d’être plus insultant, quand on sait que nombre des dirigeants de la « coalition au pouvoir » sont des gens qui se sont battus contre le communisme soviétique au péril de leur liberté, voire de leur vie, et que les réformes judiciaires visent précisément à mettre fin à une organisation héritée de l’ère soviétique.

    L’accusation se veut spécialement blessante, car habituellement on dénonce la « dérive fasciste » de ceux qu’on veut stigmatiser et non une dérive soviétique, l’URSS ayant toujours bénéficié d’indulgences spéciales de la part des mondialistes.

    Sans surprise, le troisième et dernier intervenant est un membre de l’« Institut de politique européenne d’Open Society » (Soros)…

    L’autre grand site de propagande européiste, Euractiv, titre ce même jour sur la présidence portugaise de l’UE qui « va engager une procédure contre la Pologne et la Hongrie pour violation des valeurs européennes ». En fait c’est seulement le ministre portugais des Affaires étrangères qui a « réaffirmé l’intention de la présidence portugaise du Conseil de l’UE de poursuivre les procédures engagées ». On s’en doutait, mais ça va mieux en le répétant…

  • Chronique des cinglé·e·s

    Lisa Keogh, étudiante à l’université de Dundee, Ecosse, fait l’objet d’une procédure disciplinaire pour avoir osé dire que les femmes naissent avec des organes génitaux féminins et que la différence de force physique entre hommes et femmes est un fait. Elle a été dénoncée par ses camarades qui l’ont traitée de « fille blanche cis typique ».

    *

    La compagnie ferroviaire LNER (London North East Railway) s’est excusée après qu’un conducteur de train a osé dire « Bon après-midi mesdames et messieurs ». Le conducteur a été dénoncé par une « personne non-binaire » qui se trouvait ainsi discriminée. LNER a remercié cette personne d’avoir dénoncé le conducteur, et a promis de veiller à ce que les agents soient tous impeccablement « inclusifs ». (Le métro de Londres a supprimé toutes les annonces « genrées » depuis 2017. Depuis 2019 Air Canada dit « Bonjour tout le monde ». Aux Pays-Bas et en Allemagne il n’y aura plus de mention du sexe sur la carte d’identité à partir de 2024.)

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    José Contreras, député Vox de Séville (et professeur de droit constitutionnel) a été suspendu de Twitter pendant 12 heures pour avoir osé écrire en réaction à une information sur un « homme » qui avait donné naissance à une petite fille : « Un homme ne peut pas tomber enceinte. Un homme n’a ni utérus ni ovules. » C’est là un « discours de haine », a dit Twitter. Mais un hashtag #AManCannotBePregnant (un homme ne peut pas être enceinte) a été lancé sur Twitter. José Contreras a déclaré à LifeSite : « Nous ne laisserons pas Twitter imposer une vision du monde tordue et anthropologiquement fausse. Nous continuerons à dire la vérité sur la nature humaine. La vérité biologique ne doit pas être considérée comme un "discours de haine". C'est de la biologie, pas du sectarisme. » Et il a publié un tweet pour remercier ceux qui prennent sa défense, ajoutant : « Nous avons la réalité de notre côté. Nous avons tous eu un père et une mère. » Avec une image française :

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  • Saint Venant

    Martyr à 15 ans lors de la persécution de Dèce en 250, saint Venant était de famille sénatoriale, c’est pourquoi la Renaissance le représente en gentilhomme.

    Ici dans le triptyque de Niccolò de Foligno (« Alunno »), et dans celui de Carlo Crivelli. Tous deux de la fin du XVe siècle. Dans le premier, saint Venant (à gauche) est en compagnie de saint Pierre. Dans le second (à droite) il est en compagnie de saint Pierre de Vérone. Dans les deux il porte sa ville de Camerino, qu’il avait défendue des Goths au VIe siècle en apparaissant au-dessus des remparts.

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