Martyr à 15 ans lors de la persécution de Dèce en 250, saint Venant était de famille sénatoriale, c’est pourquoi la Renaissance le représente en gentilhomme.
Ici dans le triptyque de Niccolò de Foligno (« Alunno »), et dans celui de Carlo Crivelli. Tous deux de la fin du XVe siècle. Dans le premier, saint Venant (à gauche) est en compagnie de saint Pierre. Dans le second (à droite) il est en compagnie de saint Pierre de Vérone. Dans les deux il porte sa ville de Camerino, qu’il avait défendue des Goths au VIe siècle en apparaissant au-dessus des remparts.