Ce panneau a été installé lundi à Jette, près de Bruxelles, pour avertir les automobilistes qu’ils doivent passer à droite parce qu’il y a des travaux à gauche. Et non pas qu’il y aurait vers la droite un nouveau quartier nommé Omelette.
Ce n’est pas évident. Mais c’est qu’en néerlandais déviation se dit, ou peut se dire, « ommetje ». Un employé des services de signalisation, ne maîtrisant manifestement ni le néerlandais ni le français, a entendu « omeletje » et a trouvé la traduction : « omelette ». Et il n’y a eu personne pour trouver le panneau curieux.
Avant qu’un habitant du lieu le photographie et le publie sur Twitter avec le commentaire : « Tout est possible dans la ville de Magritte ».
Mais si l’on y réfléchit ce n’est peut-être pas drôle du tout.
Commentaires
C'est un employé wallon qui a voulu se moquer des uns et des autres. Et en néerlandais omelette se dit omelet
Serait-ce un employé qui serait ni francophone ni néerlandophone ?
à l'époque où je fréquentais Bruxelles, les autorités utilisaient plutôt l'anglais pour ce genre d'indications '(et quelquefois l'allemand avec des plaques datant de l'occupation)
cette anomalie serait-elle une heureuse conséquence du "brexit", que les employés n'auraient pas eu le temps d'assimiler ?
il est vrai que les autorités "européennes" continuent, elles, à parler anglais, à moins que ce ne soit américain
c'est ce qu'on appelle une lingua franca. On peut pleurer et se dire que c'est absurde : cela reflète surtout le fait que le Belgique n'a plus aucun sens ; en Suisse on ne se pose pas la question et on n'a pas besoin d'une lingua franca qui mette tout le monde d'accord.
Pleurer ? Je crois qu'en France on pourrait écrire "choucroute garnie" ou "crêpes aux œufs" sur les panneaux indicateurs d'une déviation. Cela attirerait peut-être quelques conducteurs affamés ou simplement gourmands, mais cela ne ferait pas la une du torchon audiovisuel de Lapix, d'ailleurs exclusivement consacrée depuis quinze mois au SARS-CoV-2 et à l'urgence d'aller se faire "vacciner" contre ce danger plus mortel que le taureau Bailador (qui tua José Gómez Ortega, alias Gallito, alias Joselito, le 16 mai 1920 dans la plaza de Talaveira de la Reina).
Je dois confesser que devant un panneau de ce genre je ne ferais pas grand-chose.
Talavera de la Reina.
de quoi donc aurait-on besoin en Suisse ?
je n'ai pas l'impression que le schwitzerdütch, que les Allemands ne comprennent pas, ni non plus les autres confédérés qui ont du apprendre le Hochdeutsch à l'école, mais qui est compris des Alsaciens, les aide tant que ça
Si vous prenez un jour une voiture sur une autoroute suisse, vous pourrez constater aisément que le pire conducteur du monde est le Suisse allemand.
cliché total cette vision des Suisses germanophones...
Vous avez raison. Et d'ailleurs ma remarque était inexacte ou au moins imprécise, car elle dépend du sens qu'on donne à l'adjectif "mauvais". J'ai surtout remarqué, sur les autoroutes de Suisse alémanique, des conducteurs exerçant une sorte de police sur la file de gauche, bien calés à 120 km/h et déterminés à empêcher quiconque de franchir ce seuil pour les dépasser. Je ne suis pas le seul à avoir fait cette observation.
Cela dit, les rocades et les boulevards de Palerme ou de Naples ne sont pas mal non plus, dans un genre différent.
Un policier sommeille dans tous Suisse alémanique, mais ils ne sont pas les seuls. J'ai constaté la même chose en traversant plusieurs fois la Suisse. Pourtant rouler en permanence sur la file de gauche sur autoroute est interdit. Autre variante sur les routes cantonales vers Zurich limitées à 80 km/h, on se trouve bloqué derrière un pépère roulant à 60 km/h en Mercedes, ligne continue, interdit de doubler. Et chouette la route passe à 2 voies, je vais doubler la tortue. Et bien la tortue se met à accélérer comme un dingue dépassant les 100 km /h pour qu'on ne puisse pas le doubler et dès que la route passe à une voie, il se remet à 60. Mais cela existe dans tous les pays et même en pire.