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  • Jeudi de la première semaine de carême

    Sacrifícia, Dómine, quǽsumus, propénsius ista nos salvent, quæ medicinálibus sunt institúta jejúniis. Per Dóminum...

    La secrète de la messe de ce jour (dont il y a une variante au Mardi Saint, avec restaurent au lieu de salvent) établit un lien entre le jeûne et le Saint Sacrifice : le jeûne est un médicament qui accroît l’effet salutaire du Saint-Sacrifice. Du moins peut-il en être ainsi si on le demande à Dieu. Et s’il s’agit du jeûne institué par l’Eglise.

    Une traduction littérale donnerait quelque chose comme cela :

    Que les sacrifices, Seigneur, nous le demandons, nous sauvent davantage, qui sont établis dans les jeûnes médicinaux.

    La vertu curative du jeûne, tant sur le plan corporel que spirituel, se retrouve dans un certain nombre d’oraisons. Mais l’expression « medicinalibus jejuniis » ne se trouve que dans une seule autre oraison du sacramentaire gélasien, qui est une collecte du samedi de la deuxième semaine de Carême :

    Subveni, Domine, servis tuis pro sua iugiter iniquitate gementibus, mentesque nostras terrenis affectibus praegravatas medicinalibus tribue exonerare ieiuniis, et corporis affectionem corrobora.

    Viens en aide, Seigneur, à tes serviteurs qui gémissent sans cesse à cause de leur iniquité, et accorde à nos esprits alourdis par les affections terrestres d’être allégés par les jeûnes médicinaux, et fortifie notre constitution physique.

  • Surréaliste

    Israël et la Syrie sont officiellement en état de guerre (et réellement par les attaques aériennes israéliennes permanentes). Or il vient d’y avoir une négociation surréaliste entre les deux pays, sous l’égide de la Russie.

    Le 2 février, une Israélienne de 23 ans franchit la frontière sans se faire voir des soldats. Peu après elle est arrêtée et emprisonnée. Dans les heures qui ont suivi (habituellement c’est beaucoup plus long), Benjamin Netanyahu entre en contact avec Bachar al-Assad par l’intermédiaire de Vladimir Poutine. Et bientôt un accord est trouvé : Israël va payer à la Russie pour 1,2 million de dollars de vaccin Spoutnik-V, livrable à Damas…

    L’accord étant conclu, la jeune Israélienne est libérée le 23 février, et pour faire croire à un « échange de prisonniers » Israël annule la condamnation d’un druze du Golan et libère deux bergers syriens…

    La vraie transaction devait rester secrète, mais elle a été révélée conjointement par le New York Times et Haaretz.

    Tout le monde est content… Mais le grand gagnant est évidemment Poutine, une fois de plus. Et ça ne doit pas plaire au Bidon US…

  • L’évêque de Coire

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    Coire est une ville de moins de 40.000 habitants, mais le diocèse qui porte ce nom est très étendu : c’est le deuxième de Suisse. Sa plus grande ville est Zurich. Depuis quelque temps le diocèse de Coire a un évêque « ultraconservateur », auquel fait la guerre la faction progressiste de Zurich. Ce fut Mgr Wolfgang Haas, à partir de 1988, qui fut exfiltré en 1997 pour devenir archevêque de Vaduz, diocèse créé pour lui. On a vu Mgr Haas procéder à plusieurs ordinations sacerdotales de la Fraternité Saint-Pierre. Il est remplacé en 1998 par Mgr Amédée Grab, chargé de pacifier le diocèse. Lui succède en 2007 Mg Vitus Huonder, dont Wikipedia nous dit savoureusement : « Réputé “ultraconservateur”, Mgr Huonder est un partisan de la doctrine traditionnelle de l'Église catholique, notamment vis-à-vis de la famille et de l'homosexualité. » En 2019, à 77 ans, il prend sa retraite dans… une maison de la Fraternité Saint-Pie X.

    L’évêque de Coire est élu par le chapitre de la cathédrale parmi trois noms donnés par le pape. Pour remplacer Mgr Huonder, François a donc donné trois noms, selon ses orientations… Fait semble-t-il sans précédent, le chapitre de la cathédrale a rejeté les trois noms. Le pape a donc imposé son candidat. C’est Joseph Maria Bonnemain (chanoine de Coire, né à Barcelone d’un père suisse et d’une mère espagnole), qui a 72 ans. Prêtre de l’Opus Dei, on pourrait penser qu’il est « conservateur » à défaut d’être « ultra ». Mais pas du tout. C’est un ultra… de François. En 2017, il a publié un commentaire d’Amoris laetitia dont une bonne partie est une citation du document des évêques de Buenos Aires selon lesquels l’Eglise permet désormais de donner la communion aux adultères (ce dont François a fait la position officielle de l’Eglise en le publiant dans les Acta Apostolicae Sedis)

    Pour le rédacteur en chef de Cath.ch, site officiel de la conférence épiscopale suisse, Bonnemain est un « Superman » qui saura guérir les blessures infligées au diocèse par Haas et Huonder, et il menace : « Ces prêtres qui ont été contre Bonnemain doivent immédiatement démissionner, ou se taire à jamais. »

    On remarque que monseigneur choisit avec soin la marque de ses t-shirts. Sans doute en hommage à un grand homme de sa patrie.

    Quand on lui a demandé quel allait être son blason épiscopal, il a répondu qu’il n’en aurait pas : « Pour moi, le signe de la croix du Christ est suffisant. »

  • Saint Matthias

    Puisqu’on ne sait rien de saint Matthias en dehors de son élection au collège des 12 apôtres (voir toutefois ce qu’en dit Clément d’Alexandrie), c’est l’occasion d’entendre l’hymne des vêpres des fêtes des apôtres, par les moines de Solesmes. (Traduction Pierre Corneille.)

    Exsúltet cælum láudibus,
    resúltet terra gáudiis:
    Apostolórum glóriam
    sacra canunt sollémnia.

    Aux célestes concerts mêlons d'ici les nôtres,
    Que la terre avec joie en puisse retentir :
    L'Ange célèbre au ciel la gloire des apôtres,
    C'est à nos voix d'y repartir.

    Vos, sæcli justi júdices
    et vera mundi lúmina,
    votis precámur córdium,
    audíte preces súpplicum.

    Juges de l'univers, véritables lumières
    Dont le monde éclairé bénit les sacrés feux,
    C'est à vous que nos cœurs adressent leurs prières :
    Recevez-en les humbles vœux.

    Qui cælum verbo cláuditis
    serásque eius sólvitis,
    nos a peccátis ómnibus
    sólvite jussu, quæsumus.

    Les clefs du paradis sont en votre puissance,
    Par vous sa porte s'ouvre, et se ferme par vous ;
    D'un seul mot aux pécheurs vous rendez l'innocence :
    Parlez, et nous sommes absous.

    Quorum præcépto súbditur
    salus et languor ómnium,
    sanáte ægros móribus,
    nos reddéntes virtútibus,

    Sous quelque infirmité que les hommes languissent,
    Votre ordre les guérit ou les laisse abattus :
    Rendez aux bonnes mœurs, qui dans nous s'affaiblissent,
    La sainte vigueur des vertus,

    Ut, cum judex advénerit
    Christus in fine sæculi,
    nos sempitérni gáudii
    fáciat esse cómpotes.

    Afin que quand Dieu même en son lit de justice
    Décidera du monde, et finira les temps,
    Il prononce pour nous un arrêt si propice,
    Qu'il nous laisse à jamais contents.

    Deo Patri sit glória,
    ejusque soli Fílio
    cum Spíritu Paráclito
    et nunc et in perpétuum. Amen.

    Gloire au Père éternel ! Gloire au Fils ineffable !
    Gloire toute pareille à l'Esprit tout divin,
    Qui procédant des deux, et comme eux immuable,
    Avec tous deux règne sans fin !

  • Enfin un…

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    Le gouvernement slovaque a instauré l’une des pires dictatures « anti-covid ». Il faut prouver qu’on n’est pas contaminé pour avoir le droit de sortir de chez soi, et tous les lieux publics, dont les églises, sont fermés. Alors que c’est l’un des pays les moins touchés.

    Il y a pourtant un ministre qui demande qu’on rouvre les églises, et qui ose rappeler que la prière à Marie peut arrêter la peste.

    C’est le ministre des Affaires sociales et familiales, Milan Krajniak. Il écrit sur sa page Facebook que selon les rapports qu’il reçoit régulièrement de la part de maisons de retraite, « les retraités qui reçoivent une aide spirituelle » font mieux face aux maladies. Il ajoute : « Et si nous permettions aux gens de participer à des services religieux dans des conditions bien définies, qui prieraient pour toute la population en Slovaquie, pour les croyants comme pour les non-croyants ? »

    Et il insiste en rappelant un « exemple historique vérifiable » : à Trnava, en 1710, pendant la peste, « des citoyens désespérés ont décidé, dans une prière commune, de demander l’aide de la Vierge Marie et un miracle s’est produit. À partir de ce moment, la peste a pris fin. »

    C’était le 21 novembre 1710. Les habitants ont fait une procession avec la grande icône de la Mère de Dieu, et la peste a immédiatement cessé. Le conseil municipal a alors institué une procession annuelle, où chaque année le maire relirait le vœu de 1710. Et l’archevêque d’Esztergom Imre Esterházy fit construire une chapelle sur le flanc nord de l’église Saint-Nicolas dédiée à l’icône.

    Le « vœu des échevins » (pour reprendre l’appellation lyonnaise…) n’a jamais été abrogé, même sous le stalinisme. Et depuis la chute du communisme la procession a repris de plus belle. On voit sur la photo celle de 2012.

    L’icône de Trnava s’était déjà fait connaître en 1663 : elle avait pleuré des larmes de sang. C’était au moment de l’avancée des Turcs. Les environs de Trnava furent dévastés, mais la ville fut épargnée. Peu avant la peste, en 1708, d’autres larmes de sang apparurent, à trois reprises, pendant la révolte anti-Habsbourg, et après enquête l’archevêque Christian Auguste de Saxe-Zeitz avait approuvé le culte public de l’icône.

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  • Paradisi portas

    ℟. Paradísi portas apéruit nobis jejúnii tempus: suscipiámus illud orántes, et deprecántes:
    * Ut in die resurrectiónis cum Dómino gloriémur.
    . In ómnibus exhibeámus nosmetípsos sicut Dei minístros in multa patiéntia.
    ℟. Ut in die resurrectiónis cum Dómino gloriémur.
    . Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.
    ℟. Ut in die resurrectiónis cum Dómino gloriémur.

    Le temps du jeûne nous a ouvert les portes du paradis ; abordons-le en priant et en suppliant, pour qu’au jour de la résurrection nous soyons glorifiés avec le Seigneur.
    En toute circonstance, montrons-nous ministres de Dieu en grande patience.
    Pour qu’au jour de la résurrection nous soyons glorifiés avec le Seigneur.

    Puisque c’est pour avoir mangé que nous avons été chassés du paradis, c’est en nous abstenant de manger que nous pourrons y retourner. Ce répons est spécifiquement liturgique : il ne se trouve ni dans la Sainte Ecriture ni chez les Pères. Au moyen âge on trouvait le verbe sous cette forme (le jeûne nous a ouvert les portes du paradis, c’est un fait accompli, comme la Passion, la Résurrection et l’Ascension nous ont ouvert les portes du ciel), mais plus souvent sous la forme aperiat, au subjonctif : « Que le temps du jeûne nous ouvre les portes du paradis. » Et parfois au futur (aperiet) : le temps du jeûne nous ouvrira les portes du paradis. Quant au verset il est repris de l’épître du premier dimanche de carême. Dans les livres médiévaux on voit aussi, voire plus souvent, cette autre phrase : « Ecce nunc tempus acceptabile ecce nunc dies salutis », qui apparaît en effet davantage en rapport avec le corps du répons.

  • La Chaire de saint Pierre

    Voici la fin d’un long et important article du cardinal Gerhard Müller publié dans le dernier numéro de L’Homme nouveau. Toute la deuxième moitié est une critique aussi implacable qu’implicite de François (mais où l’explicite affleure plus d’une fois pour quiconque suit d’un peu près ce qui se passe à Rome et dans l’Eglise).

    Tel est le christocentrisme autour duquel s’organise la fonction pétrinienne, c’est-à-dire le primat de l’Eglise de Rome. Ce christocentrisme donne à ce ministère son sens irremplaçable pour l’Eglise, dans ses débuts, dans sa vie, dans sa mission, jusqu’au retour du Christ à la fin des temps. Pour l’exercice des fonctions liées à la papauté, il n’est pas sans importance de remarquer ceci : à travers les trois passages les plus importants qui, dans l’Ecriture sainte, évoquent le primat de cette Eglise, Jésus fait observer à Pierre sa faiblesse humaine, sa foi chancelante, lui rappelle sa trahison et lui reproche d’avoir mal compris le sens de la Croix. Jésus lui assigne sévèrement la seconde place de telle sorte que Pierre apprend à suivre Jésus et non Jésus Pierre : l’ordre et la succession des faits et gestes qui commence par Jésus puis est suivi de Pierre et ensuite les autres apôtres, est irréversible. Au sens théologique, le titre de vicaire du Christ n’élève pas le pape mais le rend extrêmement humble et lui fait honte devant Dieu et devant les hommes dès l’instant que ses pensées « ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes ». Car Pierre ne dispose d’aucun droit d’adapter la parole de Dieu suivant ses propres opinions ou suivant les goûts de l’époque, et ce afin que « la croix du Christ ne reste pas vaine ». Nous, disciples du Christ, sommes exposés aujourd’hui comme hier aux ruses et aux tentations suscitées par Satan. Celui-ci veut nous induire en erreur dans notre foi au Christ, Fils du Dieu vivant, « qui est vraiment le sauveur du monde ». C’est pourquoi Jésus dit à Pierre : « J’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères – et tu conversus confirma fratres tuos ».

  • Premier dimanche de carême

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    Angelis suis Deus mandávit de te, ut custódiant te in ómnibus viis tuis. ℣. In mánibus portábunt te, ne umquam offéndas ad lápidem pedem tuum.

    Dieu a commandé pour toi à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre la pierre.

    Comme tous les chants de cette messe, le graduel est tiré du psaume 90 (en l’occurrence c’est le diable qui cite ce verset dans l’évangile). La mélodie est connue, c’est celle aussi du graduel de de la messe des morts et en grande partie de celle de Pâques et de la messe de minuit, entre autres (il semble qu’elle soit originellement celle du graduel d’un confesseur Justus ut palma florebit).

    Elle est du deuxième mode, comme l’antienne de Benedictus d’hier, mais contrairement à elle, elle est transposée à la quinte supérieure : en clef de do, la tonique devenant donc la, au lieu de ré, comme dans l’antiphonaire que je reproduisais hier. C’est que pour l’antienne il suffisait de mettre un si bémol, alors que si l’on voulait garder le graduel en clef de fa il fallait mettre un mi bémol à la fin de mandavit, or il n’y a pas de mi bémol dans les partitions de plain chant (depuis très longtemps en tout cas).

    Voici ce graduel (chanté avec la reprise) par les moniales de Kergonan (avec une leçon de portugais en prime…)

    L'introït 1, 2.

    Le trait.

    L'offertoire et la communion.

    Le début de la liturgie du carême.

    • Le premier répons des matines.

    Les 40 jours.

  • Le virage de la mort

    La « Plateforme civique » (PO) est le grand parti polonais d’opposition. Parti libéral européiste (c’est le parti de Donald Tusk), il n’a jamais prôné un quelconque droit à l’avortement, sachant pertinemment qu’en Pologne ce ne serait pas un atout électoral.

    Mais l’idéologie de la culture de mort est plus forte que toute autre considération. Et la Plateforme civique vient de présenter un « Pacte pour les femmes » où l’on trouve la contraception gratuite, la pilule du lendemain sans ordonnance, la PMA gratuite… et le « droit » d’avorter jusqu’à 12 semaine pour toute femme « dans une situation personnelle exceptionnellement difficile ».

    Parce que la Plateforme civique est « clairement et résolument du côté des femmes polonaises. Du côté de la raison et de l'empathie ». Sauf pour l’enfant à naître.

    Parce que « aucune autorité n'a le droit d'imposer ses vues aux citoyens par la force ». Sauf au bébé qu’on condamne à mort.

    C’est un pacte qui « donne aux femmes un sentiment de sécurité à chaque étape de leur vie », ose dire Agnieszka Pomaska. Mais pour le fœtus c’est l’insécurité maximum.

    Et le nouveau président de la Plateforme civique, Borys Budka, en rajoute une couche : « Nous sommes convaincus que les femmes doivent se sentir en sécurité et que l'État doit garantir une prise en charge globale, afin que les femmes puissent prendre en toute conscience et en toute sécurité les décisions concernant leur avenir, y compris la maternité. » (Sic.)

    Réaction de Kaja Godek, de la Fondation Vie et Famille :

    « A mon avis, PO a entamé une marche vers l'autodestruction. Les électeurs en faveur de l'avortement à la demande sont rares en Pologne. Même en décembre 2020, après les grèves féministes, seuls 18 à 20% des Polonais ont déclaré qu'ils seraient favorables à l'avortement en raison de la situation difficile de la mère. De plus, il y a 4 ou 5 partis qui s'intéressent déjà à ces électeurs pro-avortement. Politiquement, soutenir l'avortement ne paie pas en Pologne. Quiconque veut gagner les élections doit tenir compte du fait que la Pologne est devenue un pays vraiment pro-vie ces dernières années. Nous comprenons vraiment que tuer un enfant innocent est une horreur. »

    Mais le PO va s’attirer les louanges de l’Union européenne, et c’est ce qui compte pour ces gens en mal de reconnaissance mondaine.

  • Le cardinal Sarah s'en va

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    Le cardinal Robert Sarah quitte ses fonctions de préfet de la Congrégation pour le Culte divin.

    Le prétexte officiel est qu’il a eu 75 ans l’an dernier.

    Mais on a vu à quel point il ne pouvait rien faire, à quel point il était contredit par le pape, à quel point il devait avaler des couleuvres.

    C’est un soulagement de le voir partir. Pour nous, mais sans doute d’abord pour lui.

    Il va pouvoir continuer de prêcher la bonne parole un peu partout dans le monde, avec la liberté qui le caractérisait et dont il a toujours été un héros.