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Premier dimanche de carême

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Angelis suis Deus mandávit de te, ut custódiant te in ómnibus viis tuis. ℣. In mánibus portábunt te, ne umquam offéndas ad lápidem pedem tuum.

Dieu a commandé pour toi à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre la pierre.

Comme tous les chants de cette messe, le graduel est tiré du psaume 90 (en l’occurrence c’est le diable qui cite ce verset dans l’évangile). La mélodie est connue, c’est celle aussi du graduel de de la messe des morts et en grande partie de celle de Pâques et de la messe de minuit, entre autres (il semble qu’elle soit originellement celle du graduel d’un confesseur Justus ut palma florebit).

Elle est du deuxième mode, comme l’antienne de Benedictus d’hier, mais contrairement à elle, elle est transposée à la quinte supérieure : en clef de do, la tonique devenant donc la, au lieu de ré, comme dans l’antiphonaire que je reproduisais hier. C’est que pour l’antienne il suffisait de mettre un si bémol, alors que si l’on voulait garder le graduel en clef de fa il fallait mettre un mi bémol à la fin de mandavit, or il n’y a pas de mi bémol dans les partitions de plain chant (depuis très longtemps en tout cas).

Voici ce graduel (chanté avec la reprise) par les moniales de Kergonan (avec une leçon de portugais en prime…)

L'introït 1, 2.

Le trait.

L'offertoire et la communion.

Le début de la liturgie du carême.

• Le premier répons des matines.

Les 40 jours.

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