Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Chaire de saint Pierre

Voici la fin d’un long et important article du cardinal Gerhard Müller publié dans le dernier numéro de L’Homme nouveau. Toute la deuxième moitié est une critique aussi implacable qu’implicite de François (mais où l’explicite affleure plus d’une fois pour quiconque suit d’un peu près ce qui se passe à Rome et dans l’Eglise).

Tel est le christocentrisme autour duquel s’organise la fonction pétrinienne, c’est-à-dire le primat de l’Eglise de Rome. Ce christocentrisme donne à ce ministère son sens irremplaçable pour l’Eglise, dans ses débuts, dans sa vie, dans sa mission, jusqu’au retour du Christ à la fin des temps. Pour l’exercice des fonctions liées à la papauté, il n’est pas sans importance de remarquer ceci : à travers les trois passages les plus importants qui, dans l’Ecriture sainte, évoquent le primat de cette Eglise, Jésus fait observer à Pierre sa faiblesse humaine, sa foi chancelante, lui rappelle sa trahison et lui reproche d’avoir mal compris le sens de la Croix. Jésus lui assigne sévèrement la seconde place de telle sorte que Pierre apprend à suivre Jésus et non Jésus Pierre : l’ordre et la succession des faits et gestes qui commence par Jésus puis est suivi de Pierre et ensuite les autres apôtres, est irréversible. Au sens théologique, le titre de vicaire du Christ n’élève pas le pape mais le rend extrêmement humble et lui fait honte devant Dieu et devant les hommes dès l’instant que ses pensées « ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes ». Car Pierre ne dispose d’aucun droit d’adapter la parole de Dieu suivant ses propres opinions ou suivant les goûts de l’époque, et ce afin que « la croix du Christ ne reste pas vaine ». Nous, disciples du Christ, sommes exposés aujourd’hui comme hier aux ruses et aux tentations suscitées par Satan. Celui-ci veut nous induire en erreur dans notre foi au Christ, Fils du Dieu vivant, « qui est vraiment le sauveur du monde ». C’est pourquoi Jésus dit à Pierre : « J’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères – et tu conversus confirma fratres tuos ».

Commentaires

  • Cher Monsieur Douadal,
    Merci pour vos beaux écrits.

    Je me suis permis de vous rédiger ce commentaire.

    Bien à vous.

  • Le malheureux qui occupe la chaire de saint Pierre n'est pas pape. On peut le dire par la renonciation contrainte de Benoît XVI (de plus invalidée par une faute de latin dans la formule que cet érudit a prononcée), par les signes qui l'ont accompagnée, par la cabale de mafieux qui ont fait élire l'Argentin, par l'ensemble des paroles et des actes, enfin, qu'a prononcées et accomplis Bergoglio depuis huit ans.
    "Si un jour quelqu’un, même nous, même un ange du ciel, vient annoncer un Évangile différent de l’Évangile que nous vous avons annoncé, qu’il soit maudit !" Dieu nous invite, par ces paroles de saint Paul aux Galates, à écouter notre raison et notre cœur et à nous méfier de l'autorité, surtout lorsqu'elle est portée aux nues par une bande de salopards. Hier, journal de France 2 (Je n'ai pas encore pu convaincre ma femme que ce n'est que de la propagande de guerre, à fuir. Elle est même allée un jour se faire tester...), dix minutes sur le "pape", qui montre l'exemple en faisant "vacciner" tout le Vatican, chantage au limogeage ou au placard à l'appui. Non seulement, ce type n'est pas pape, mais c'est "le plus grand dégueulasse que la terre ait jamais portée".
    Désolé, Blondin (Le Bon, la brute et le truand, version française), tu es battu à plate couture, écrabouillé, désossé, fini...
    http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2021/02/22/rome-sans-pape/

  • le représentant actuel de l'Enfer pourra-t-il donc nous dire qui serait le vrai pape ?

  • Le représentant de la bêtise devrait aller se faire foutre.

  • la Bête a parlé

  • M. Stavrolus, désolé pour vous, mais la Chaire est occupée et très légitimement occupée, par voie d'élection strictement libre et strictement canonique des ayant droit.

    Mais je vous accorde la haute désagréabilité de François Ier.

  • "Ayants droit", veux-je dire.

Les commentaires sont fermés.