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  • O Sapientia

    Au Magnificat, première des antiennes O de l’Avent.

    O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ

    O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.

    Par les moines du Barroux (avec une leçon d’espagnol en prime).

  • Au Pakistan

    Imran Massih, chrétien de 37 ans, de Faisalabad, a été acquitté en appel par la Haute Cour de Lahore.

    Son « parcours » est parallèle à celui d’Asia Bibi. Elle fut mise en prison le 14 juin 2009, lui le 1er juillet 2009. Elle fut condamnée à mort en novembre 2010 pour blasphème envers Mahomet, lui avait été condamné à la prison à perpétuité dès janvier 2010 pour blasphème envers le Coran. (En nettoyant son magasin, il voulait se débarrasser de livres écrits en arabe, et il avait demandé à un voisin de les regarder pour savoir s’ils ne traitaient pas d’islam. Le voisin avait assuré que non, et Imran les avait brûlés. Puis le voisin avait porté plainte contre lui pour blasphème…)

    Asia Bibi a été libérée en novembre 2018. Lui vient seulement de l’être.

    La différence est que dans le cas d’Asia Bibi la Haute Cour de Lahore avait confirmé la peine de mort en 2014 après de multiples reports. C’est la Cour suprême du Pakistan qui l’acquitta, après un report de deux ans.

    Pour Imran Masih, entre la condamnation en première instance et l’acquittement en appel il y eut 70 reports d’audience… Pendant ce temps-là ses deux parents sont morts.

  • Clama in fortitudine

    Le premier répons des matines vient d’Isaïe 40,9, un peu modifié. « Deus vester », votre Dieu, devient « Deus noster », notre Dieu, ce qui est logique puisque le chant du prophète devient notre chant, et après ces mots est ajoutée l’expression « quem exspectabimus adveniet », qui donne à la prière toute sa force du temps de l’Avent.

    ℟. Clama in fortitúdine, qui annúntias pacem in Jerúsalem:
    * Dic civitátibus Judæ, et habitatóribus Sion: Ecce Deus noster, quem exspectábimus, advéniet.
    . Supra montem excélsum ascénde tu, qui evangelízas Sion, exálta in fortitúdine vocem tuam.
    ℟. Dic civitátibus Judæ, et habitatóribus Sion: Ecce Deus noster, quem exspectábimus, advéniet.

    Crie avec force, toi qui annonces la paix dans Jérusalem ; Dis aux villes de Juda et aux habitants de Sion : Voici notre Dieu que nous attendions, il va venir. Monte sur une haute montagne, toi qui évangélises Sion ; élève avec force ta voix. Dis aux villes…

  • En Hongrie

    Ce n’est pas une surprise, vu que le gouvernement a une majorité des deux tiers au Parlement, mais les amendements constitutionnels annoncés le 10 novembre ont été adoptés ce jour.

    Il est donc désormais inscrit dans la Constitution hongroise que « la base des relations de la famille est le mariage », où « la mère est une femme, le père est un homme », que la Hongrie « protège le droit des enfants à l’identité sexuelle qui est celle de leur naissance », et à une éducation « basée sur les valeurs découlant de l’identité constitutionnelle de la Hongrie et de la culture chrétienne ».

    Dans la foulée, le Parlement a adopté une loi qui autorise seulement les couples mariés à adopter des enfants (sauf dérogation exceptionnelle accordée par le gouvernement pour des célibataires).

  • C’est reparti !

    Ça faisait bien longtemps qu’on ne nous avait pas parlé de la catastrophe économique inéluctable due au Brexit, dès le lendemain du référendum. Il est vrai que comme elle ne venait pas, la propagande apocalyptique européiste s’était calmée. Mais c’est reparti, maintenant qu’approche la date fatidique. Et les Echos titrent :

    Brexit: avec ou sans accord, l'économie britannique souffre déjà

    Mais oui. La nôtre, pas du tout, comme chacun sait.

    Comme quoi la dictature sanitaire sert à tout…

  • En Autriche

    La Cour constitutionnelle autrichienne somme le gouvernement de légaliser le « suicide assisté » d’ici la fin de l’année prochaine.

    Les trois personnes qui avaient saisi la Cour soulignaient que l’interdiction de l’euthanasie vient du christianisme et que c’est donc une violation de la liberté religieuse…

  • A Saint-Eustache…

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    Ceci est la crèche de l’église Saint-Eustache à Paris. C’est l’œuvre d’un artiste, du nom de Prosper Legault.

    La présentation d’une exposition de ses « œuvres » (qui ressemblent toutes à cette crèche) disait ceci :

    À travers des assemblages issus de l’artisanat et de l’industrie, Prosper Legault se réapproprie des symboles contemporains universels afin de questionner le sens et les représentations du monde. Témoignage joyeux des anomalies de notre société, son travail propose une relecture du réel en mêlant des matériaux hétéroclites et des objets disparates.

    Pour une autre exposition l’artiste disait lui-même de lui-même, dans un français approximatif :

    J’intègre à ma pratique des assemblages issues (sic) de l’artisanat et de l’industrie. J’élargis mon champ d’expérimentation, en mettant au point des ponts entre mes experiences (sic) sur les chantiers, et ma pratique artistique. La société moderne et le monde des médias produisent une quantité massive de contenus, d’informations, de bruits, dans un ux (?) ininterrompu d’images et symboles.

    Dans ma pratique, par l’agencement de matériaux hétéroclites, d’objets disparates, je propose une relecture du réel. Une mise en perspective, ou les touillettes à café côtoient les processeur (sic) de téléphones, les logo (sic) de chaines (sic) d’informations (sic) dialoguent avec des coupures de journaux chinois, les pokémons prennent place aux côtés de la gure (?) d’icône religieux (sic). Je produis des aberrations visuelles.

    La dernière phrase est vraie. Mais on se demande comment le curé de Saint-Eustache peut trouver bon de présenter comme crèche de Noël une aberration visuelle.

  • Elevare elevare consurge

    Eleváre, eleváre, consúrge Jerúsalem: solve víncula colli tui, captíva fília Sion.

    Lève-toi, lève-toi, dresse toi, Jérusalem ; détache les chaînes de ton cou, fille de Sion captive.

    Telle est l'antienne de Mgnificat de ce jour.

    Elle est composée de deux phrases prises dans deux versets d’Isaïe, 51,17 et 52,2. Voici ces versets, le 51,17 entier, et le 52,2 précédé de 52,1. On voit comment l’auteur de l’antienne a supprimé ce qui concernait la colère de Dieu, mais aussi la gloire rendue à Jérusalem, pour ne garder que le commandement de se lever, et de se libérer des chaînes.

    Elevare elevare consurge Hierusalem quae bibisti de manu Domini calicem irae ejus usque ad fundum calicis soporis bibisti et epotasti usque ad feces.

    Consurge consurge induere fortitudine tua Sion induere vestimentis gloriae tuae Hierusalem civitas sancti quia non adiciet ultra ut pertranseat per te incircumcisus et inmundus ; excutere de pulvere consurge sede Hierusalem solve vincula colli tui captiva filia Sion

    Lève-toi, lève-toi, dresse-toi Jérusalem, (qui as bu de la main du Seigneur la coupe de sa colère ; tu as bu jusqu’au fond la coupe d’assoupissement, et tu l’as vidée jusqu’à la lie). (…)

    (Dresse-toi, dresse-toi, revêts-toi de ta force, Sion ; revêts-toi des vêtements de ta gloire, Jérusalem, ville du saint, car à l’avenir l’incirconcis et l’impur ne te traverseront plus.) Secoue la poussière, lève-toi, assieds-toi, Jérusalem, détache les chaînes de ton cou, fille de Sion captive.

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  • En Argentine

    Les députés argentins ont de nouveau adopté une proposition de loi sur l’avortement, vendredi, par 131 voix contre 117 et 6 abstentions.

    L’intitulé mérite le détour :

    « Les femmes et les personnes qui ont d’autres identités de genre qui leur permettent d’être enceintes ont le droit de décider de mettre un terme à leur grossesse pendant 14 semaines de gestation. »

    Le texte doit passer maintenant au Sénat. Lequel a toujours rejeté ces propositions jusqu’à maintenant. Mais les militants de la culture de mort espèrent que cette fois sera la bonne.