Eleváre, eleváre, consúrge Jerúsalem: solve víncula colli tui, captíva fília Sion.
Lève-toi, lève-toi, dresse toi, Jérusalem ; détache les chaînes de ton cou, fille de Sion captive.
Telle est l'antienne de Mgnificat de ce jour.
Elle est composée de deux phrases prises dans deux versets d’Isaïe, 51,17 et 52,2. Voici ces versets, le 51,17 entier, et le 52,2 précédé de 52,1. On voit comment l’auteur de l’antienne a supprimé ce qui concernait la colère de Dieu, mais aussi la gloire rendue à Jérusalem, pour ne garder que le commandement de se lever, et de se libérer des chaînes.
Elevare elevare consurge Hierusalem quae bibisti de manu Domini calicem irae ejus usque ad fundum calicis soporis bibisti et epotasti usque ad feces.
Consurge consurge induere fortitudine tua Sion induere vestimentis gloriae tuae Hierusalem civitas sancti quia non adiciet ultra ut pertranseat per te incircumcisus et inmundus ; excutere de pulvere consurge sede Hierusalem solve vincula colli tui captiva filia Sion
Lève-toi, lève-toi, dresse-toi Jérusalem, (qui as bu de la main du Seigneur la coupe de sa colère ; tu as bu jusqu’au fond la coupe d’assoupissement, et tu l’as vidée jusqu’à la lie). (…)
(Dresse-toi, dresse-toi, revêts-toi de ta force, Sion ; revêts-toi des vêtements de ta gloire, Jérusalem, ville du saint, car à l’avenir l’incirconcis et l’impur ne te traverseront plus.) Secoue la poussière, lève-toi, assieds-toi, Jérusalem, détache les chaînes de ton cou, fille de Sion captive.