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Au Pakistan

Imran Massih, chrétien de 37 ans, de Faisalabad, a été acquitté en appel par la Haute Cour de Lahore.

Son « parcours » est parallèle à celui d’Asia Bibi. Elle fut mise en prison le 14 juin 2009, lui le 1er juillet 2009. Elle fut condamnée à mort en novembre 2010 pour blasphème envers Mahomet, lui avait été condamné à la prison à perpétuité dès janvier 2010 pour blasphème envers le Coran. (En nettoyant son magasin, il voulait se débarrasser de livres écrits en arabe, et il avait demandé à un voisin de les regarder pour savoir s’ils ne traitaient pas d’islam. Le voisin avait assuré que non, et Imran les avait brûlés. Puis le voisin avait porté plainte contre lui pour blasphème…)

Asia Bibi a été libérée en novembre 2018. Lui vient seulement de l’être.

La différence est que dans le cas d’Asia Bibi la Haute Cour de Lahore avait confirmé la peine de mort en 2014 après de multiples reports. C’est la Cour suprême du Pakistan qui l’acquitta, après un report de deux ans.

Pour Imran Masih, entre la condamnation en première instance et l’acquittement en appel il y eut 70 reports d’audience… Pendant ce temps-là ses deux parents sont morts.

Commentaires

  • Si j'habitais au Pakistan, je n'appellerais pas mes voisins pour assister à mes petits autodafés familiaux. Quand j'ai noyé ma belle-mère dans sa piscine, je me suis gardé d'inviter le Procureur de la République au spectacle. J'avais pourtant une grand-mère (barbue) dont un oncle était sénateur à Ouagadougou. Sa cousine par alliance, bien que mariée, était surnommée Fatma la Brouteuse, et elle connaissait très bien la femme du Procureur, qui avait assisté au mariage en rite lyonnais d'un des cousins à la mode de Bretagne de la belle-sœur de Théofrède.

  • quelle drogue utilise S&tan pour se mettre fans cet état ?

  • Un homme qui raconte ses histoires d'amour ou qui se permet de parler du rire est un con, surtout s'il n'est pas drôle.

  • Je dis ça pour moi, mais je remarque que les meilleures interprétations des concertos pour cor de cette vieille fripouille de Mozart sont celles où le cor ne la ramène pas trop : Klemperer-Civil écrase les versions sur instruments anciens, où le cor vient raconter sa vie.
    Fermons-là, Théo. Ecoutons Mozart, celui qui sautait comme un fou sur le canapé. Sa mère gueulait : AAAh ! Mets des housses, Mozart !

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