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  • Les Saints Innocents

    L'hymne des laudes et des vêpres:

    Salvéte, flores Mártyrum,
    Quos lucis ipso in límine
    Christi insecútor sústulit,
    Ceu turbo nascéntes rosas.

    Salut, ô fleurs des Martyrs ! vous que, sur le seuil même de la vie, le persécuteur du Christ a moissonnées, comme un tourbillon enlève des roses naissantes

    Vos prima Christi víctima,
    Grex immolatórum tener,
    Aram sub ipsam símplices
    Palma et corónis lúditis.

    Vous êtes les premières victimes du Christ, tendre troupeau d’enfants immolés ; vous jouez innocemment sous l’autel même, avec vos palmes et vos couronnes.

    Jesu, tibi sit glória,
    Qui natus es de Vírgine,
    Cum Patre et almo Spíritu,
    In sempitérna sǽcula. Amen.

    A vous soit la gloire, ô Jésus, qui êtes né de la Vierge ; ainsi qu’au Père et au Saint-Esprit, dans les siècles éternels ! Ainsi soit-il.

    Par le chœur de la cathédrale (anglicane) d’Ely, sous la direction de Michael Howard, en 1958.

  • Dimanche dans l’octave de Noël

    L’antienne d’offertoire de ce dimanche était déjà celle de la Messe de l’aurore. Le bébé qui vient de naître est le Dieu qui a créé et qui maintient le globe terrestre.

    Deus firmávit orbem terræ, qui non commovébitur : paráta sedes tua, Deus, ex tunc, a sǽculo tu es.

    Dieu a affermi le globe de la terre qui ne sera point ébranlé : votre trône, ô Dieu, est établi depuis longtemps ; vous êtes de toute éternité.

    (Solesmes)

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  • Saint Etienne

    Le doxastikon des laudes byzantines de saint Etienne, par le P. Chrysovalantis Theodorou, curé de l’église de l’Assomption de Saint-Etienne d’Attique, près d’Athènes (et directeur d’une école de musique byzantine).

    Πρωτομάρτυς Ἀπόστολε καὶ Πρωτοδιάκονε, ἡ πύλη τῶν Μαρτύρων, ἡ δόξα τῶν Δικαίων, τῶν Ἀποστόλων τὸ καύχημα· σὺ οὐρανοὺς ἐθεάσω ἀνεῳγμένους, ἐν τῷ σταδίω ἑστώς, καὶ τὸν Υἱὸν τοῦ Θεοῦ, ἐκ δεξιῶν ἑστῶτα τοῦ ἀοράτου Πατρός· διό, ὡς Ἄγγελος ἐκλάμψας τῷ προσώπῳ, ἐν χαρᾷ ἀνεκραύγαζες ὑπὲρ τῶν λιθαζόντων. Μὴ στήσῃς αὐτοῖς τὴν ἁμαρτίαν ταύτην. Καὶ νῦν αἴτησαι, τοῖς ἐκ πόθου εὐφημοῦσί σε, ἱλασμὸν ἁμαρτιῶν, καὶ τὸ μέγα ἔλεος.

    Protomartyr, Apôtre et premier Diacre, porte des Martyrs, gloire des Justes et fierté des Apôtres, tu vis les cieux s'ouvrir devant toi sur le stade et, se tenant à la droite du Père invisible, tu contemplas le Fils de Dieu ; aussi, tel un Ange, le visage rayonnant, dans la joie tu priais pour ceux qui te lapidaient et tu disais : Ne leur compte pas ce péché ! Et maintenant, demande pour ceux qui te célèbrent avec amour le pardon de leurs fautes et la grande miséricorde.

  • Le Christ est né

    Χριστὸς γεννᾶται, δοξάσατε. Χριστὸς ἐξ οὐρανῶν ἀπαντήσατε. Χριστὸς ἐπὶ γῆς, ὑψώθητε, ᾌσατε τῷ Κυρίῳ πᾶσα ἡ γῆ, καὶ ἐν εὐφροσύνῃ, ἀνυμνήσατε λαοί, ὅτι δεδόξασται.

    Le Christ est né, glorifiez-le ; le Christ descend des cieux, allez à sa rencontre ; le Christ est sur terre, relevez-vous. Chante pour le Seigneur, terre entière, et peuples, louez-le dans l'allégresse, car il s'est couvert de gloire.

    Hirmos de la première ode des matines de Noël, dans la tradition de Piana degli Albanesi, par les Papades Piergiorgio Scalia (soliste), Rosario Caruso, Giovanni Pecoraro et Marco Sirchia, en 2002.

    Mosaïque de la nativité (XIIe siècle) de la co-cathédrale italo-albanaise de Palerme, Saint-Nicolas des Grecs, dite la Martorana.

  • Vigile de la Nativité

    L’introït et le graduel, à Solesmes.

    Hódie sciétis, quia véniet Dóminus et salvábit nos : et mane vidébitis glóriam eius.
    ℣. Dómini est terra, et plenitúdo eius : orbis terrárum, et univérsi, qui hábitant in eo.

    Aujourd’hui, vous saurez que le Seigneur va venir et qu’il nous sauvera. Et demain matin, vous le verrez dans sa gloire.
    ℣. Au Seigneur appartient la terre et tout ce qui la remplit, l’univers et tous ceux qui l’habitent.

    Hódie sciétis, quia véniet Dóminus et salvábit nos : et mane vidébitis glóriam ejus. ℣. Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Joseph : qui sedes super Chérubim, appáre coram Ephraim, Bénjamin, et Manásse.

    Aujourd’hui, vous saurez que le Seigneur va venir et qu’il nous sauvera. Et demain matin, vous verrez sa gloire. ℣. Ecoute, Pasteur d’Israël, toi qui mènes le peuple de Joseph comme un berger son troupeau. Toi dont le trône est porté par les Chérubins, montre-toi aux descendants d’Éphraïm, de Benjamin et de Manassé.

  • Jésuitisme record

    Dans une note approuvée par le Pape François le 17 décembre, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi juge « moralement acceptable d’utiliser des vaccins anti-Covid-19 qui ont eu recours à des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production ». En effet, « le recours à ces vaccins ne signifie pas une coopération formelle avec l’avortement dont sont issues les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits ».

    Difficile d’aller plus loin dans l’hypocrisie mortifère. Un tel raisonnement permet de justifier tout profit qu’on peut tirer de l’avortement, en dehors de la pratique de l’avortement lui-même (dont la note rappelle – il semble que ce soit nécessaire - qu’il est illégitime).

    On se souviendra du sermon du cardinal Cañizares, ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin, archevêque de Valence, en sa cathédrale le 14 juin dernier, solennité de la Fête Dieu :

    « Le diable existe en pleine pandémie, essayant de mener des recherches pour des vaccins et des remèdes. Nous sommes confrontés à la très douloureuse nouvelle qu'un des vaccins est fabriqué à partir de cellules de fœtus avortés. Et c'est aller contre l'homme, c'est mépriser l'homme lui-même, d'abord il est tué par l'avortement et ensuite il est manipulé pour... comme c'est bien, regardez comme c'est bien... nous avons déjà un vaccin. Non, monsieur, nous avons encore un malheur, l'œuvre du diable. C'est ce que veut le diable. »

     

    Le cardinal avait alors été la cible d’une campagne de presse, dénonçant le prélat qui colportait une fake news lancée par des militants anti-vaccin qui prétendaient que l’université d’Oxford préparait un vaccin à partir de cellules de fœtus avortés…

    La fake news est non seulement un fait, mais le vaccin du diable est aujourd’hui promu par le pape.

  • O Emmanuel

    O Emmánuel, Rex et légifer noster, exspectátio Géntium, et Salvátor eárum : veni ad salvándum nos, Dómine, Deus noster.

    O Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, Attente des Nations et leur Sauveur : venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.

  • Dictature sans limites

    « Le Premier ministre peut, le cas échéant (...) subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux, ainsi que l'exercice de certaines activités à la présentation des résultats d'un test de dépistage établissant que la personne n'est pas affectée ou contaminée, au suivi d'un traitement préventif, y compris à l'administration d'un vaccin, ou d'un traitement curatif. »

    Autrement dit le Premier ministre peut interdire les déplacements de n’importe qui, n’importe où, n’importe quand, pour absence de test ou de vaccination, pour n’importe quelle maladie (ou non-maladie), sans limite de temps.

    Il y a donc des hauts fonctionnaires, spécialistes des lois, qui osent pondre un texte pareil. Il y a tout un conseil des ministres pour l’approuver (avec bien sûr l’aval du président), il y a un Premier ministre pour en assumer la paternité, et pour le transmettre immédiatement à l’Assemblée nationale.

    S’il y a encore en France un petit reste d’état de droit, il va de soi qu’un tel texte ne passera pas. Mais le fait qu’il existe montre assez que tous les petits pions stalinoïdes qui nous gouvernent ne se sentent plus pisser. Pardon pour la trivialité du propos, mais elle me semble adéquate.

  • O Rex Gentium

    O Rex Géntium, et desiderátus eárum, lapísque anguláris, qui facis útraque unum : veni, et salva hóminem, quem de limo formásti.

    O Roi des Nations, et objet de leurs désirs, Pierre angulaire, qui réunissez en vous les deux peuples : venez et sauvez l’homme, que vous avez formé du limon.

  • Saint Thomas

    Saint Jean dans son évangile cite, lui seul, quatre fois le nom de saint Thomas, et trois fois, lui seul, en précisant « Thomas dit Didyme » (Didyme, le jumeau, étant la traduction grecque de l’hébreu Toma).

    Il est le seul aussi à rapporter des propos de Thomas. Trois propos qui sont essentiels pour la vie spirituelle.

    Le premier c’est quand Lazare meurt, que Jésus est réfugié au-delà du Jourdain à cause des menaces de mort qui pèsent sur lui, et qu’il décide d’aller ressusciter Lazare. Thomas dit aux autres apôtres : « Allons, nous aussi, pour mourir avec lui. » Car il faut mourir avec lui pour ressusciter avec lui, ce qui se fait déjà sacramentellement dans le baptême.

    Le deuxième c’est à la fin de la Cène. Jésus dit : « Où je vais vous le savez, et vous connaissez le chemin. » Thomas dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pouvons-nous connaître le chemin ? » Ce qui nous permet d’avoir la réponse extraordinaire : « Je suis la voie, la vérité et la vie… »

    Le troisième propos, le plus célèbre, c’est une semaine après la Résurrection, quand il doute et que Jésus apparaissant lui dit de mettre son doigt dans les plaies de ses mains et sa main dans la plaie de son côté et que Thomas, assurant la foi des fidèles à venir dans la réalité de la résurrection comme de la divinité du Christ, s’exclame : « Mon Seigneur, et mon Dieu ! »

    La dernière fois que saint Jean cite le nom de « Thomas dit Didyme », c’est juste après : Thomas est l’un des sept témoins privilégiés de la très mystérieuse apparition de Jésus ressuscité pour la dernière pêche miraculeuse, et le dernier repas qu’évoque cet évangile.

    *

    O Oriens

    O Oriens, splendor lucis ætérnæ, et sol iustítiæ : veni, et illúmina sedéntes in ténebris, et umbra mortis.

    O Orient, splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice : venez et éclairez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.