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  • Naufrage sans fin

    L’archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin, a fait de son homélie du 16 août un discours antiraciste. Et au Vatican on a trouvé ça tellement bien qu’on en a fait un article sur Vatican News.

    Il n’y a pas de racisme en Irlande. S’il fallait une preuve on l’aurait dans le fait que l’ancien Premier ministre était un inverti musulman à moitié hindou.

    Le prétexte au discours alarmiste antiraciste est qu’il y a eu récemment deux incidents impliquant des jeunes voyous et des Chinois, l’un à Dublin (où l’on sait déjà que les jeunes ne passeront pas devant la justice), et l’autre à Cork, où de jeunes crétins ont tabassé deux Chinois en les rendant responsables de l’épidémie…

    Alors que l’Irlande sombre, a sombré, dans la culture de mort et l’idéologie LGBT, l’archevêque de Dublin, qui était resté silencieux lors du référendum sur l’avortement, et qui avait refusé de prendre position lors du référendum sur le mariage de personnes du même sexe, se fend d’un discours sur un problème qui n’existe pas. Mais quand on veut être idéologiquement correct, il faut aussi donner des gages à l’antiracisme idéologique.

    Bref, il n’y a vraiment plus d’Eglise en Irlande.

  • Immonde

    Il y a aux Etats-Unis une « prière » à la fin de la convention démocrate, qui vient d’adouber Joe Biden.

    Il y a un rabbin, un imam, et un « prêtre catholique ». Celui qui a été invité est le P. James Martin, militant LGBT.

    Il a répondu qu’il était « honoré » d’être invité à cette convention (où l’on réitère le droit à l’avortement), et il a osé ajouter : « Je prierai pour le respect du caractère sacré de toute vie humaine et pour une nation en laquelle tous sont les bienvenus. »

    Et dans un second tweet : « Je prierai pour la dignité de toute vie humaine et l’accueil de tous. »

  • Chère Monica…

    Sœur Mónica Astorga Cremona, une carmélite connue en Argentine comme « la nonne des trans », a inauguré une structure de 12 appartements destinés à des « trans » (seulement des hommes qui veulent se faire passer pour des femmes) et à leurs « partenaires ».

    Apprenant la nouvelle, le pape a appelé Sœur Monica pour lui dire :

    « Chère Monica, Dieu, qui n’est pas allé au séminaire ni n’a étudié la théologie, vous le rendra avec abondance. Je prie pour vous et pour vos filles. N’oubliez pas de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge prenne soin de vous. »

    Non seulement François appelle des hommes « filles » comme s’il avalisait l’idéologie du genre, mais surtout il montre une fois de plus son mépris absolu de la « théologie », en l’occurrence non pas même de la doctrine catholique mais de la simple réalité, allant jusqu’au quasi blasphème d’un Dieu qui, comme lui, se moque de la « théologie » et se réjouit qu’une religieuse promeuve le « transgendérisme ».

    Si vous voulez voir la gueule des « filles », c’est ici. Je renonce à mettre ça sur mon blog.

  • Saint Jean Eudes

    Dom Pius Parsch :

    Prenons une fois encore la messe du commun « Os justi » et comparons les deux lectures. Toutes deux traitent d’une conception pratique de l’idéal chrétien ; ce sont donc les deux côtés d’une même médaille. L’Épître fait l’éloge de l’homme qui « ne court pas après l’or et ne met pas ses espérances dans l’argent et les trésors ». C’est le côté négatif. Le païen, l’homme selon la nature fait tous ses efforts pour jouir de la prospérité sur terre. Ses pensées et ses actes ne tendent qu’à acquérir dans la plus large mesure possible les biens de la fortune. Son espérance est tout entière rivée à la terre. Et pourtant, demanderai-je, la plupart des chrétiens ne sont-ils pas eux aussi remplis de cette espérance ? Ils sont pieux ; ils servent Dieu ; mais ils ne méritent pas cet éloge. Ils sont encore loin de se tenir au-dessus des biens de la terre. Sur le fond sombre de la leçon, l’Évangile se détache en pleine lumière. Ici le Sauveur fait le portrait de l’homme dont l’espérance est au ciel. C’est une peinture saisissante : Le serviteur qui, dans la nuit, tient sa lampe allumée et a les reins ceints pour attendre son maître. Si nous supprimons l’image, c’est la contrepartie de l’homme « qui court après l’or »... Le serviteur attend son Maître dans la nuit de la vie. C’était l’attitude des chrétiens de la primitive Église. La vie, c’est la nuit ; elle est pleine du désir de la venue du Maître. Dans cette vie, il n’y a pas place pour « l’espoir en l’or et dans les trésors » ; les biens de la terre ont perdu tout leur éclat : ils ne sont tout au plus que des moyens d’atteindre la fin éternelle. Avec la robe et le flambeau du baptême, le chrétien est là, toujours prêt, attendant la venue du Maître. C’est le saint, tel que le voit la liturgie. Travaillons, nous aussi, à réaliser cette attitude.

    Et comme, avec ces réflexions, la messe quotidienne nous sera précieuse ! Elle nous mettra de nouveau en garde contre l’amour des biens de ce monde, elle nous invitera à cette vigilance toujours prête. Si chaque jour, à la messe, nous attendons le Maître « avec la lampe allumée et les reins ceints », alors nous serons certainement prêts pour sa dernière venue à l’heure de la mort.

  • Saint Armel

    Sa statue de Ploërmel (Plou-Armel), avec un dragon capturé par l’étole, bien amorti et hébété par l’eau bénite…

    St-Armel-Ploermel.jpg

    Ça c’était juste avant…

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    Et là c’est le saint Armel de la Vallée des Saints, par Seenu Shanmugam. 4,30 mètres.

    800px-Carnoët._Vallée_des_Saints._Saint_Armel.jpg

    Et là sur les vitraux de la fin du XVe, en l’église de Ploërmel, saint Armel capture le dragon, puis le jette dans la rivière.

    Capture d’écran 2020-08-17 à 17.01.58.png

  • Plus de 800 fois

    Dans la Vulgate il y a près de 740 fois le mot « facies » (la face), et plus de 100 fois le mot « vultus » (le visage). Ces mots traduisent généralement le mot hébreu panim / paneh.

    C’est qu’en hébreu (et en grec – prosopon- et en latin, qui traduisent vraiment l’hébreu) le mot face, visage, désigne la personne. On ne dit pas que tel roi fuit devant son ennemi, mais qu’il fuit de devant la face de son ennemi. On ne dit que tel personnage est en présence de tel autre, mais qu’il est devant sa face. Etc. Quand on prie (particulièrement les psaumes) ce n’est pas en présence de Dieu, mais devant la face de Dieu.

    Le mot face, visage, désigne la personne. Il n’y a pas de personne sans visage, et le visage est l’expression de la personne. C’est au point qu’un dérivé direct de panim / paneh est penimah, qui veut dire vers l’intérieur, et tout simplement intérieur, dedans. Le visage est le reflet de l’intérieur de l’homme, de son âme. Si l’on efface son visage, on supprime sa face (ef-facer), on efface son âme, on détruit sa présence. Et l’on ne voit plus qu’une armée de zombies masqués, de plus en plus inquiétants.

    Dieu cherche le visage de l’homme, et l’homme cherche le visage de Dieu. Pour en arriver dans l’éternité à la vision « face à face ». C’est presque un résumé de toute la sainte Ecriture. Dieu veut voir notre face pour que notre face puisse voir la face de Dieu.

    Et c’est pourquoi c’est (presque ?) un blasphème que des hiérarques de l’Eglise du Christ osent se montrer en ornements sacerdotaux en effaçant leur visage, sous prétexte d’une « crise sanitaire » qui il y a quelques mois faisait dire aux spécialistes et donc aux politiques qu’il ne fallait pas porter de masque, surtout dehors…

    Screenshot_2020-08-17 La fête de l'Assomption connaît un fort engouement à Paris malgré l'épidémie.png

  • Le masque selon Audiard

  • Rappel

  • Saint Hyacinthe

    Dom Pius Parsch :

    La Messe : Os justi, du commun des confesseurs. — Les messes du commun contiennent de puissants enseignements pour la formation chrétienne. L’Église en effet a pénétré les textes du commun de son idéal de vie. Voyons la formule de notre messe d’aujourd’hui ; j’en souligne seulement quelques passages : A l’Introït, il est dit que le juste (Justus, un mot cher à la liturgie) est maître de sa langue ; à vrai dire, la parole n’est que le petit ruisseau dont le cœur est la source ; mais celui-ci est rempli de l’amour de Dieu.

    La Leçon exprime une nouvelle idée : Le juste se tient au-dessus des choses, des biens de ce monde. Pour lui les créatures, y compris l’or trompeur, ne sont que des moyens en vue du but ; la fin, c’est Dieu. Notre grande faute est de nous arrêter aux moyens ; nous faisons ainsi des biens de ce monde nos idoles. Seul le saint s’élève vraiment au-dessus des choses.

    L’Alléluia dit que tout juste doit passer par le feu de la souffrance. C’est le seul moyen de subir l’épreuve et de gagner la couronne de vie. Sans portement de croix, pas de sainteté.

    Enfin l’Évangile présente le juste comme un serviteur vigilant qui attend. Pour le Sauveur la perfection consiste à être toujours prêt. Que cette image est donc belle ! Le saint se tient là, avec sa lampe allumée et les reins ceints, et il guette attentivement jusqu’à ce que le Maître frappe. La lampe est la lumière de la grâce baptismale, les reins ceints sont l’éloignement du péché.

    Avec cette image, l’Église nous conduit au Saint-Sacrifice. A la Communion le Maître frappe réellement et nous trouve vigilants. Ainsi chaque messe est comme une répétition générale en vue de sa venue réelle à la mort.

    Quels principes de vie dans un pareil commun !

  • 11e dimanche après la Pentecôte

    Omnípotens sempitérne Deus, qui, abundántia pietátis tuæ, et merita súpplicum excédis et vota : effúnde super nos misericórdiam tuam ; ut dimíttas quæ consciéntia metuit, et adícias quod orátio non præsúmit.

    La collecte est un vrai joyau liturgique : « O Dieu, l’on dit que, dans l’immensité de votre amour, sans regarder à nos fautes, vous allez au-delà de nos prières elles-mêmes ; répandez sur nous votre miséricorde, éloignant ce que redoute la conscience coupable et y ajoutant dans votre bienveillance ce que la prière n’ose pas même implorer. »

    Cette brève prière de la liturgie dominicale vaut tout un traité sur l’oraison. Celle-ci, pour conserver l’ordre convenable, doit être humble et commencer par les exercices de la voie purgative, demandant assidûment à Dieu le pardon des fautes. Il ne convient pas, en effet, à une âme coupable de mille infidélités, de demander au Seigneur ces faveurs spéciales que seuls peuvent se promettre l’épouse ou l’ami. C’est pourquoi le saint moine qui convertit la courtisane Thaïs, après l’avoir enfermée dans une grotte lui apprit à prier uniquement ainsi : Qui plasmasti me, miserere mei. Il la jugea indigne de prononcer même le nom adorable du Seigneur. Thaïs obéit et devint une sainte.

    Quand l’âme a fidèlement accompli les exercices de purification propres à la voie purgative, Dieu lui-même l’invite — ascende superius [Luc 14,10] — à s’élever plus haut, c’est-à-dire à la voie illuminative et enfin même à la voie unitive, à laquelle est réservée l’union parfaite avec le Seigneur, le don de l’amour, qui est précisément ce à quoi fait humblement allusion aujourd’hui la collecte : et adiicias quod oratio non praesumit. Certes, l’oraison du pauvre pécheur ne peut prétendre à un si grand don ; mais il est bien permis de l’espérer de l’infinie bonté de Dieu, par les mérites du Christ ; car si la grâce de l’amour parfait ne nous est pas due à nous, elle lui est certainement due à lui et elle nous sera accordée par égard pour lui.

    Bienheureux cardinal Schuster (qui signale que dans d’anciens sacramentaires le formulaire de la messe de ce dimanche était celui du "premier dimanche après la fête de saint Laurent" – et c’est le cas cette année).