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Saint Hyacinthe

Dom Pius Parsch :

La Messe : Os justi, du commun des confesseurs. — Les messes du commun contiennent de puissants enseignements pour la formation chrétienne. L’Église en effet a pénétré les textes du commun de son idéal de vie. Voyons la formule de notre messe d’aujourd’hui ; j’en souligne seulement quelques passages : A l’Introït, il est dit que le juste (Justus, un mot cher à la liturgie) est maître de sa langue ; à vrai dire, la parole n’est que le petit ruisseau dont le cœur est la source ; mais celui-ci est rempli de l’amour de Dieu.

La Leçon exprime une nouvelle idée : Le juste se tient au-dessus des choses, des biens de ce monde. Pour lui les créatures, y compris l’or trompeur, ne sont que des moyens en vue du but ; la fin, c’est Dieu. Notre grande faute est de nous arrêter aux moyens ; nous faisons ainsi des biens de ce monde nos idoles. Seul le saint s’élève vraiment au-dessus des choses.

L’Alléluia dit que tout juste doit passer par le feu de la souffrance. C’est le seul moyen de subir l’épreuve et de gagner la couronne de vie. Sans portement de croix, pas de sainteté.

Enfin l’Évangile présente le juste comme un serviteur vigilant qui attend. Pour le Sauveur la perfection consiste à être toujours prêt. Que cette image est donc belle ! Le saint se tient là, avec sa lampe allumée et les reins ceints, et il guette attentivement jusqu’à ce que le Maître frappe. La lampe est la lumière de la grâce baptismale, les reins ceints sont l’éloignement du péché.

Avec cette image, l’Église nous conduit au Saint-Sacrifice. A la Communion le Maître frappe réellement et nous trouve vigilants. Ainsi chaque messe est comme une répétition générale en vue de sa venue réelle à la mort.

Quels principes de vie dans un pareil commun !

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