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  • Incitation à la débauche des enfants

    A partir de ce jour, l’Assurance maladie (sic) rembourse à 100% « les frais liés à la contraception des jeunes filles de moins de 15 ans ».

  • Une toute petite bonne nouvelle

    Selon un sondage Ipsos Mori, le nombre de personnes considérant que « l’avortement doit être permis » (sans autre précision…) a reculé dans huit pays européens depuis 2014 : Allemagne (-9%), France (-6%), Espagne (-5%), Suède (-3%), Italie (-3%), Royaume-Uni (-2%), Pologne (-2%) et Hongrie (-1%). Seule la Belgique note une progression de +2%.

    Dans l’ensemble de l’Europe, 70 % des personnes interrogées estiment que l’avortement doit être autorisé, contre 72 % en 2014.

    Le trio de tête (européen et mondial) de la culture de mort est désormais constitué de la Suède (88%), la Belgique (87%), la France (84%) talonnée par la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et l’Espagne (83%).

    Le taux est de 64% aux Etats-Unis.

  • L’avortement en Ecosse

    Il y a eu 13.583 avortements en Ecosse en 2019, le nombre le plus élevé depuis 2008.

    Le taux d’avortement est monté à 13,2 pour 1000 (mais il est de 18,6 pour 1000 en Angleterre et Galles).

    On constate une baisse continue de grossesses d’adolescentes, mais désormais près de la moitié (46,5%) se terminent par un avortement (33% en 2007).

  • Planning familial

    Le Planning familial américain a fait condamner le Center for Medical Progress qui avait diffusé des vidéos prouvant que ces avortueurs vendaient en outre des morceaux de fœtus, voire des fœtus entiers.

    Mais le Center for Medical Progress ne désarme pas. Lundi dernier, il a publié une nouvelle vidéo, où des responsables du Planning familial témoignent sous serment « comment les avorteurs modifient les procédures afin de récupérer des fœtus humains en meilleur état et, par conséquent, des tissus et organes fœtaux susceptibles d’être vendus avec un plus grand profit financier ». Notamment, le « fœtus est extrait vivant et intact de l’utérus pour être ensuite tué au cours de l’accouchement ». C’est illégal, mais le médecin inscrit simplement dans le dossier médical de la patiente qu’il avait l’intention de pratiquer un avortement par démembrement du fœtus…

    Une autre pratique illégale fréquente consiste à « utiliser l’échographie pour retourner la position d’accouchement d’un fœtus ». L’objectif est toujours « d’obtenir des organes en meilleur état ». Une avortueuse confirme que, « pendant les avortements, elle modifiait la position du fœtus en l’écrasant avec ses forceps pour garder certains organes intacts ».

  • L’affront

    Screenshot_2020-08-28 Archbishop triggers outrage after tweeting image of Mary with infant Jesus in COVID masks.png

    L’archevêque de Brisbane, Mark Coleridge, a publié ce tweet. Pourquoi en français, je ne sais pas. Sans doute s’attendait-il à une vague de remerciements et de félicitations. C’est un déluge de réactions indignées qui a déferlé sur son compte Twitter, nombre d’intervenants le sommant de retirer ce tweet blasphématoire.

    Cette Vierge masquée, et le Fils masqué (celui dont la salive guérit les malades, souligne quelqu’un) sont l’œuvre d’une « artiste » vénitienne, Maria Terzi, qui l’avait publiée sur son compte Twitter et l’avait affichée dans le « Passage de la Peste » à Venise en mai dernier.

    Mgr Coleridge ne montre pas toute l’œuvre. Plus bas il y a les mains, quasi diaboliques, des deux personnages.

  • Saint Augustin

    La messe de saint Augustin est celle des docteurs de l’Eglise, avec un Alléluia propre :

    Allelúia, allelúia. Invéni David servum meum, oleo sancto meo unxi eum. Allelúia.

    Alléluia, alléluia. J’ai trouvé David mon serviteur ; je l’ai oint de mon huile sainte. Alléluia.

    Par les moniales d’Argentan :


    podcast

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  • Saint Joseph Calasance

    Commentaire de l’évangile par saint Jean Chrysostome, aux matines :

    Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits enfants ; parce que leurs Anges voient toujours la face de mon Père », parce que je suis venu pour eux et que telle e est la volonté de mon Père. Par là, Jésus-Christ nous rend plus attentifs à protéger et à préserver les petits enfants. Vous voyez quels grands remparts il a élevés pour abriter les faibles ; que de zèle et de sollicitude il a pour empêcher leur perte ! Il menace des châtiments les plus graves ceux qui les trompent ; il promet à ceux qui en prennent soin la suprême récompense ; et cela, il le corrobore tant par son exemple que par celui de son Père.

    A nous donc aussi d’imiter le Seigneur, et de ne rien négliger pour nos frères, pas même les choses qui nous sembleraient trop basses et trop viles ; mais s’il est besoin même de notre service, quelque faible et humble que soit celui qu’il faut servir, quelque difficile et pénible que la chose paraisse, que tout cela, je vous en prie, nous semble tolérable et aisé pour le salut d’un frère : car Dieu nous a montré que cette âme est digne d’un si grand zèle et d’une si grande sollicitude, que pour elle « il n’a pas même épargné son Fils ».

    Puisque, pour assurer notre salut, il ne suffit pas de mener une vie vertueuse, et qu’il faut encore effectivement désirer le salut d’autrui, que répondrons-nous, quel espoir du salut nous restera, si nous négligeons de mener une vie sainte, et d’exciter les autres à faire de même ? Quelle plus grande chose que de discipliner les esprits, que de former les mœurs des tendres adolescents ? Pour moi, celui qui s’entend à former l’âme de la jeunesse est assurément bien au-dessus des peintres, bien au-dessus des statuaires, et de tous les artistes de ce genre.

    Sur la vie de ce « Job de la loi de grâce » (Benoît XIV), voir ici.

  • Nox, et tenebræ, et nubila

    Nox, et tenebræ, et nubila,
    Confusa mundi et turbida:
    Lux intrat, albescit polus:
    Christus venit: discedite.

    Nuits, ténèbres, vapeurs, noir et trouble nuage,
    Faites place à des temps plus doux :
    L’aurore à l’univers fait changer de visage,
    Jésus-Christ vient, retirez-vous.

    Caligo terræ scinditur
    Percussa solis spiculo,
    Rebusque jam color redit,
    Vultu nitentis sideris.

    L’ombre dont l’épaisseur enveloppait le monde
    Cède aux premiers traits du soleil,
    Et la couleur revient sur cette masse ronde,
    Qu’il dore et peint à son réveil.

    Te, Christe, solum novimus:
    Te mente pura et simplici,
    Flendo et canendo quæsumus,
    Intende nostris sensibus.

    Qu’il commence et finisse à son gré sa carrière :
    Notre unique soleil, c’est toi,
    Seigneur, toute notre âme adore ta lumière,
    Nos pleurs et nos chants en font foi.

    Sunt multa fucis illita,
    Quæ luce purgentur tua:
    Tu, vera lux cœlestium,
    Vultu sereno illumina.

    Le monde sous le fard nous déguise cent choses,
    Dont tes clartés percent l’abus ;
    Astre toujours naissant, dévoiles-en les causes,
    Et détrompe nos sens confus.

    Deo Patri sit gloria,
    Ejusque soli Filio,
    Cum Spiritu Paraclito,
    Et nunc et in perpetuum. Amen.

    Louange à tout jamais au Père inconcevable !
    Louange à son Verbe en tout lieu !
    Louange au Saint-Esprit, ainsi qu’eux ineffable,
    Qui n’est avec eux qu’un seul Dieu !

    (Hymne des laudes du mercredi, de Prudence, traduction-adaptation de Pierre Corneille)

    En cherchant (en vain) sur internet une interprétation liturgique de cette hymne, j’ai trouvé cette pièce chorale de Roland Willmann, compositeur dont je ne savais rien, et dont la toile ne sait à peu près rien non plus. Mais pièce remarquable, d’un jeune homme de 22 ou 23 ans, et assez remarquable pour qu’elle soit éditée chez Schott et interprétée par le très prestigieux chœur RIAS de Berlin.

  • Saint Louis

    Je vy une journée que tous les prélatz de France se trouverent à Paris pour parler au bon saint Loys, et lui faire une requeste. Et quant il le sceut, il se rendit au palais pour là les oir de ce qu’ilz vouloient dire. Et quant tous furent assemblez, ce fut l’evesque Guy d’Auseure (Auxerre), qui fut filz de monseigneur Guilleaume de Melot, qui commença à dire au Roy, par le congié et commun assentement de tous les autres prelatz : « Sire, sachez que tous ces prelatz qui cy sont en vostre presance me font dire que vous lessez perdre toute la chrestienté, et qu’elle se pert entre vos mains. Adonc le bon Roy se signe de la croiz, et dit : Evesque, or me dittes commant il se fait, et par quelle raison. Sire, fist l’evesque, c’est pour ce qu’on ne tient plus compte des excommunies ; car aujourd’hui un homme aymeroit mieulx ce mourir tout excommunié que de se faire absouldre, et ne veult nully faire satisfaction à l’Eglise. Pourtant, Sire, ilz vous requierent tous à une voiz pour Dieu, et pour ce que ainsi le devez faire, qu’il vous plaise commander à tous vos baillifz, prevostz, et autres administrateurs de justice : que où il sera trouvé aucun en vostre royaume, qui aura esté an et jour continuellement excommunié, qu'ilz le contraignent à se faire absouldre par la prinse de ses biens. » Et le saint homme respondit, que très-voulentiers le commanderoit faire de ceulx qu’on trouveroit estre torçonniers (injustes) à l’Eglise, et à son presme (prochain). Et l’evesque dist qu’il ne leur appartenoit à congnoistre de leurs causes. Et à ce respondit le Roy que il ne le feroit autrement. Et disoit que ce seroit contre Dieu et raison qu’il fist contraindre à soy faire absouldre ceulx à qui les clercs feroient tort, et qu’ilz ne fussent oiz en leur bon droit. Et de ce leur donna exemple du conte de Bretaigne, qui par sept ans à plaidoié contre les prelatz de Bretaigne tout excommunié, et finablement a si bien conduite et menée sa cause, que nostre saint Pere le Pape les a condampnez envers icelui conte de Bretaigne. Parquoy disoit que si dés la première année il eust voulu contraindre icelui conte de Bretaigne à soy faire absouldre, il lui eust convenu laisser à iceulx prélatz contre raison ce qu’ilz lui demandoient outre son vouloir ; et que en ce faisant il eust grandement meffait envers Dieu et envers ledit conte de Bretaigne. Après lesquelles choses ouyes pour tous iceulx prelatz, il leur suffisit de la bonne responce du Roy ; et onques puis ne ouy parler qu’il fust fait demande de telles choses.

    Mémoires de Joinville

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  • Saint Barthélémy

    Aujourd’hui tombe l’anniversaire d’une des nombreuses translations du corps de saint Barthélemy, et c’est conformément à cette indication que la fête de ce jour est célébrée [le 25 août] par les Grecs : Ἠ ἐπάνοδος τοῦ λειψάνου τοῦ ἀγίου Ἀποστόλου Βαρθολομαίου. Théodore le Lecteur rapporte que l’empereur Anastase fit transporter une première fois le corps de l’apôtre à Daras en Mésopotamie, où Justinien lui érigea une basilique. Grégoire de Tours raconte, de son côté, que, de son temps, les reliques de saint Barthélémy étaient vénérées dans l’île de Lipari, d’où finalement, vers le IXe siècle, elles furent transférées à Bénévent, où on les conserve encore.

    Que, au début du XIe siècle, les habitants de Bénévent aient réellement concédé à Othon III une partie de ce dépôt sacré, ou qu’ils l’aient trompé en substituant à ceux de l’apôtre les ossements de saint Paulin de Nole, le fait est que durant plusieurs siècles ce fut là le sujet d’âpres querelles entre les Romains et les habitants de Bénévent.

    Dans la Ville éternelle, on dédia aux saints apôtres André et Barthélemy le monastère que le pape Honorius Ier érigea dans sa maison paternelle près du Latran, et qui, pour cette raison, reçoit aussi son nom dans le Liber Pontificalis : « monasterium... quod appellatur Honorii ». La petite église du monastère, avec son pavement des Cosmas, existe encore et se trouve entre les bâtiments de l’ancien hôpital de Saint-Michel-Archange et ceux qu’érigea Everso dell’Anguillara. Plusieurs Pontifes l’ont restaurée et enrichie de présents, entre autres Hadrien Ier et Léon III.

    Après le Xe siècle, un autre sanctuaire, en l’honneur de saint Barthélémy, s’éleva dans l’île du Tibre, où, peu à peu, le temple érigé par Othon III en l’honneur de son ancien ami, saint Adalbert de Prague, changea de titre et fut placé sous le vocable de l’apôtre Barthélémy.

    D’autres églises médiévales, à Rome, étaient aussi dédiées à saint Barthélémy : Saint-Barthélemy in Cancellis, Saint-Barthélemy de capite Merulanae, Saint-Barthélemy de Vaccinariis, etc.

    Les Actes de saint Barthélémy inspirent peu de confiance. Il semble qu’on doive faire plus de cas des traditions arméniennes, selon lesquelles Barthélémy aurait prêché l’Évangile à Urbanopolis (ou Areban) dans les environs d’Albak. Là il convertit au Christ la propre sœur du roi, en sorte que celui-ci, enflammé de colère, le fit rouer de coups jusqu’à ce qu’il eût rendu l’esprit, après trois heures de ce supplice. Les Arméniens regardent à bon droit saint Barthélémy comme l’apôtre de leur nation.

    Bienheureux cardinal Schuster