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  • La Pologne sans LGBT

    Le secrétaire d’Etat polonais aux Biens de l’Etat, Janusz Kowalski, interrogé par le quotidien Rzeczpospolita à propos du refus de la Commission européenne de subventions à six villes parce qu’elles ne veulent pas de l’idéologie LGBT, a déclaré que c’est toute la Pologne qui devrait être déclarée « zone sans LGBT », puisque la Constitution polonaise stipule que la famille est fondée sur les relations entre un homme et une femme :

    « C’est toute la Pologne qui devrait être exempte de l’idéologie LGBT : toute idéologie de gauche qui s’en prend à la famille traditionnelle et qui promeut des relations de type “homme plus homme plus enfant” est incompatible avec la Constitution et l’héritage culturel polonais. »

    Les sanctions de l’UE contre les six villes sont financièrement dérisoires mais véritablement « scandaleuses » :

    « Il ne faut pas que de telles pratiques deviennent la norme, que sous le couvert de l’idéologie, de l’argent soit enlevé à la Pologne. On ne peut pas retirer de l’argent à un pouvoir local parce qu’il a obéi à la loi polonaise, parce que nous disons non à l’idéologie LGBT et parce que nous protégeons la famille polonaise. »

    L’étape suivante devait être l’exclusion de la Pologne (et de la Hongrie) du bénéfice des fonds d’aide de l’UE pour atténuer les conséquences de l’épidémie. Mais les idéologues ont finalement perdu cette manche-là.

    Et les autorités font respecter la loi. Trois personnes ont été inculpées pour avoir mis, la semaine dernière, des drapeaux LGBT sur les statues de Copernic, de la sirène, et surtout du Christ devant la basilique de la Sainte-Croix.

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    « Nous menons des poursuites judiciaires non pas parce que quelqu'un a accroché un drapeau, mais parce que, ce faisant, il a offensé les sentiments religieux et profané notamment le monument du Christ », a souligné le porte-parole de la police.

    L’acte est d’autant plus odieux que cette statue, installée en 1858, pendant l’occupation russe, devant cette église historique, a une signification toute particulière pour les Polonais. Le Christ porte sa croix et montre le ciel, et l’inscription dit : « Sursum corda ». C’est le message qui a soutenu les Polonais pendant les occupations et les guerres. En 1944, après les bombardements, il ne restait presque plus rien de l’église. La statue du Christ était brisée, le Christ était par terre sur sa croix, et il montrait… « Sursum corda ». Varsovie est détruite, le communisme s’installe, mais « haut les cœurs », je suis avec vous. Il faut vraiment être taré pour s’en prendre à de tels symboles.

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    Le Premier ministre Mateusz Morawiecki est venu sur les lieux, et il a publié ce tweet :

    « Il n'y a aucun consentement à profaner des symboles nationaux et religieux au nom d'une quelconque idéologie. Les valeurs qu'ils symbolisent, importantes pour des millions de Polonais, sont un patrimoine qui fait l'objet d'une protection spéciale. Vous ne pouvez pas devenir un agresseur sous couvert d'une prétendue égalité. »Sursum-corda-750x375.png

  • La Transfiguration de notre Seigneur

    Doxastikon des matines byzantines, par les moniales du monastère Saint Jean Baptiste de Karea, près d’Athènes.

    Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι. Καὶ νῦν καὶ ἀεὶ καὶ εἰς τοὺς αἰῶνας τῶν αἰώνων. Ἀμήν.

    Παρέλαβεν ὁ Χριστός, τὸν Πέτρον καὶ Ἰάκωβον καὶ Ἰωάννην, εἰς ὄρος ὑψηλὸν κατ' ἰδίαν, καὶ μετεμορφώθη ἔμπροσθεν αὐτῶν, καὶ ἔλαμψε τὸ πρόσωπον αὐτοῦ ὡς ὁ ἥλιος, τὰ δὲ ἱμάτια αὐτοῦ, ἐγένετο λευκὰ ὡς τὸ φῶς. Καὶ ὤφθησαν Μωϋσῆς καὶ Ἠλίας μετ' αὐτοῦ συλλαλοῦντες, καὶ νεφέλη φωτεινὴ ἐπεσκίασεν αὐτούς, καὶ ἰδοὺ φωνὴ ἐκ τῆς νεφέλης λέγουσα· Οὗτός ἐστιν ὁ Υἱός μου ὁ ἀγαπητός, ἐν ᾧ ηὐδόκησᾳ, αὐτοῦ ἀκούετε.

    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit...

    Le Christ prit à part avec lui sur une haute montagne Pierre, Jacques et Jean et fut transfiguré en leur présence. Son visage brilla comme soleil et ses vêtements furent blancs plus que neige ; alors apparurent Moïse et Elie qui s'entretenaient avec lui ; puis la nuée lumineuse les recouvrit et une voix se fit entendre dans la nue: Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis ma complaisance, écoutez-le.

  • Dédicace de Sainte Marie aux Neiges

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    Sous le pontificat de Libère, le patricien romain Jean et sa noble épouse, n’ayant point d’enfants pour hériter de leurs biens, vouèrent leurs possessions à la très sainte Vierge Mère de Dieu, et ils lui demandèrent instamment, par des prières multipliées, de leur faire connaître, d’une manière ou d’une autre, à quelle œuvre pie elle voulait que ces richesses fussent employées. La bienheureuse Vierge Marie écouta favorablement des supplications et des vœux si sincères et y répondit par un miracle.

    Aux nones d’août, époque où les chaleurs sont très grandes à Rome, une partie du mont Esquilin fut couverte de neige pendant la nuit. Cette nuit même, tandis que Jean et son épouse dormaient, la Mère de Dieu les avertit séparément d’élever une église à l’endroit qu’ils verraient couvert de neige, et de dédier cette église sous le nom de la Vierge Marie ; c’est ainsi qu’elle voulait être instituée leur héritière. Jean rapporta la chose au Pontife Libère, qui affirma avoir eu la même vision pendant son sommeil.

    En conséquence, Libère, accompagné de son clergé et de son peuple, vint, au chant des litanies, à la colline couverte de neige, et il y marqua l’emplacement de l’église, qui fut construite aux frais de Jean et de son épouse. Sixte III restaura plus tard cette église. On la désigna d’abord sous divers noms : basilique de Libère, Sainte-Marie-de-la Crèche. Mais comme il existait déjà à Rome beaucoup d’églises consacrées à la sainte Vierge, on finit par l’appeler église de Sainte-Marie-Majeure, pour que, venant s’ajouter à la nouveauté du miracle et à l’importance de la basilique, cette qualification même de majeure la mît au-dessus de toutes les autres ayant le même vocable. L’anniversaire de la dédicace de cette église, rappelant la neige qui tomba miraculeusement en ce jour, est célébré solennellement chaque année.

    Cette "légende" du bréviaire est considérée aujourd’hui comme une légende par tout ce que l’Eglise compte de gens intelligents et modernes. Il y a quelques années j’avais essayé d’approfondir la question. J’étais tombé sur un travail universitaire fort bien écrit, mais dont le seul argument contre l’historicité même partielle de l’événement était que dans les documents écrits que nous en avons toute l’histoire est racontée comme si elle se passait à la Renaissance. J’étais stupéfait. Le jeune homme qui écrivait cela n’avait donc jamais vu de peintures de la Renaissance représentant la Nativité ou la Passion. Cet historien de profession ne savait pas que l’art traditionnel a toujours représenté les faits anciens comme s’ils avaient lieu au moment où ils sont racontés… Et comme tous ses confrères et ses professeurs il n’imaginait même pas pouvoir donner quelque crédit que ce soit à la tradition orale: si on n'a pas un écrit de l'époque, le fait n'existe pas.

  • Saint Dominique

    Screenshot_2020-08-03 Règle des Soeurs du Tiers-Ordre de Saint-Dominique(1).png

  • Ubu

    Il est inutile de tester les voyageurs aux frontières, notamment dans les aéroports. On se souvient que des sommités médicales se succédaient sur les plateaux de télévision pour appuyer cette décision gouvernementale de ne rien faire, et ricanaient en martelant que « les virus n’ont pas de passeport », et qu’une fois présent dans le pays il ne sert plus à rien de le contrôler aux frontières.

    Depuis le 1er août les étrangers arrivant dans les aéroports parisiens doivent présenter « la preuve du résultat d'un examen biologique de dépistage virologique réalisé moins de 72 heures avant le vol, ne concluant pas à une contamination par le Covid-19 ». Sinon ils sont testés d’office. Ainsi dès le premier jour 556 tests ont été pratiqués.

    Le virus a donc désormais un passeport. Plus exactement, le virus de 16 pays « à risque » a un passeport… Et les mêmes qui ricanaient quand la mesure aurait freiné l'épidémie nous affirment que c’est nécessaire quand l'épidémie est finie.

  • Les acharnés

    La loi dite par antiphrase de « bioéthique » a été adoptée en seconde lecture dans la nuit de vendredi à samedi par… 60 voix contre 37. Avant ce vote ont été présentés et très rapidement discutés un déluge d’amendements. Parmi lesquels les amendements identiques 524, 591 et 779 visant à ajouter au texte du Code dit de la Santé qu’une femme peut demander une « interruption médicale de grossesse » (jusqu’à la naissance) pour cause de « détresse psychosociale ». On l’a appris grâce à la vigilance d’Alliance Vita.

    Le rapporteur de la loi y était défavorable, parce que le motif de « santé » de la femme justifiant un avortement tardif comprend déjà implicitement la cause « psychosociale », explicitement dans les documents officiels des gynécologues : « L’IMG d’indication maternelle implique une prise en compte des causes psychosociales ». Mais on ne peut pas « définir exactement les causes psychosociales ». Et cela enverrait « un signal complexe sur la frontière entre IVG et IMG ».

    Le secrétaire d’Etat Taquet parlant au nom du gouvernement s’en est remis « à la sagesse de l’assemblée ».

    Le président a alors donné la parole à Guillaume Chiche, un des dirigeants de la macronie. Lequel a demandé aux députés de voter les amendements.

    Ce qu’ils ont donc fait. Ainsi, le seul motif explicite d’avortement tardif inscrit dans la loi (dans le Code de la Santé) est la « détresse psychosociale »…

    C’était l’un des rares motifs permettant l’avortement en Espagne du temps où il était « interdit », ce qui permettait en fait aux femmes d’avorter à peu près comme elles le voulaient, vu que personne ne peut prouver qu’il n’y a pas de « détresse psychosociale » chez la femme qui dit la subir…

    Si cet amendement adopté au milieu d’une nuée d’autres reste dans le texte (qui doit passer une seconde fois au Sénat), l’avortement sera donc en réalité permis jusqu’à la naissance en France (avec l’aval de quatre médecins). Ce qui est autrement plus grave que la comédie LGBT, écrite depuis longtemps, de la « PMA pour toutes ».

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  • Somno refectis artubus

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    Somno reféctis ártubus,
    Spreto cubíli, súrgimus:
    Nobis, Pater, canéntibus
    Adésse te depóscimus.

    Tandis que le sommeil, réparant la nature,
    Tient enchaînés le travail et le bruit,
    Nous rompons ses liens, ô clarté toujours pure,
    Pour te louer dans la profonde nuit.

    Te lingua primum cóncinat,
    Te mentis ardor ámbiat:
    Ut áctuum sequéntium
    Tu, Sancte, sis exórdium.

    Que dès notre réveil notre voix te bénisse ;
    Qu'à te chercher notre cœur empressé
    T'offre ses premiers vœux ; et que par toi finisse
    Le jour par toi saintement commencé.

    Cedant ténebræ lúmini,
    Et nox diúrno síderi,
    Ut culpa, quam nox íntulit,
    Lucis labáscat múnere.

    L'astre dont la présence écarte la nuit sombre
    Vendra bientôt recommencer son tour :
    O vous, noirs ennemis qui vous glissez dans l'ombre,
    Disparaissez à l'approche du jour.

    Precámur iídem súpplices,
    Noxas ut omnes ámputes,
    Et ore te canéntium
    Laudéris omni témpore.

    Nous t'implorons, Seigneur ; tes bontés sont nos armes :
    De tout péché rends-nous purs à tes yeux ;
    Fais que t'ayant chanté dans ce séjour de larmes,
    Nous te chantions dans le repos des cieux.

    Præsta, Pater piíssime,
    Patríque compar Únice,
    Cum Spíritu Paráclito
    Regnans per omne sǽculum. Amen.

    Exauce, Père saint, notre ardente prière,
    Verbe son fils, Esprit leur nœud divin,
    Dieu qui, tout éclatant de ta propre lumière,
    Règnes au ciel sans principe et sans fin. Amen.

    Hymne des matines du lundi, traduction-adaptation de Jean Racine.

    Ci-dessus, la première page des matines du lundi dans un bréviaire de 1495 conservé à la Bibliothèque d’Etat de Bavière sous le titre « Psalmi, hymni ... cum pulchris picturis ».

    Ci-dessous, extrait de l’édition des hymnes traduites par Racine par la Compagnie typographique, en 1985. Réalisation de l'imprimeur Robert Blanchet, seul possesseur des caractères Augustaux provenant de l'imprimeur lyonnais Louis Perrin. Tirage limité à XXV + 88 exemplaires sur papier d'Auvergne à la main de Richard-de-Bas.

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  • 9e dimanche après la Pentecôte

    Quiconque a lu l’histoire de la chute de Jérusalem survenue sous les chefs romains Vespasien et Titus, reconnaît cette ruine que le Seigneur a décrite en pleurant. N’est-ce pas les chefs romains qu’il dénonce quand il dit : « Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’entoureront de tranchées » ? Et ces paroles aussi : « Ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre », témoignent du déplacement même de cette ville. Car si maintenant elle a été reconstruite en dehors de la porte, là où le Seigneur fut crucifié, c’est que la Jérusalem antérieure a été renversée de fond en comble, comme il est dit.

    On indique pour quelle faute elle a subi la peine de sa ruine : c’est « parce que tu n’as pas reconnu le temps où tu étais visitée ». Le Créateur de toutes choses avait, en effet, daigné la visiter par le mystère de son Incarnation. Mais elle ne s’est guère souciée ni de sa crainte ni de son amour. La prophétie y fait aussi allusion quand elle interpelle les oiseaux du ciel pour réprimander le cœur humain : « Même la cigogne, dans le ciel, connaît sa saison. La tourterelle, l’hirondelle et la grue observent le temps de leur migration. Et mon peuple ne connaît pas le droit du Seigneur »

    Mais oui ! Le Rédempteur pleure la ruine de cette cité infidèle alors que cette cité même ne se doute en rien de ce qui va se passer. C’est bien à elle que le Seigneur dit en pleurant : « Si tu avais pu reconnaître, toi aussi, » – sous-entendu : tu pleurerais –. Mais parce que tu ignores ce qui t’attend tu jouis. Et c’est pourquoi il ajoute : « En ce jour qui était le tien, ce qui t’apportait la paix ». Car en son jour où elle se livrait aux désirs charnels et ne se souciait guère des malheurs à venir, elle avait ce qui pouvait lui apporter la paix.

    Saint Grégoire le Grand. Lecture des matines, extraite d’un sermon qu’il prononça ce même dimanche.

  • L’exemple de la Sicile

    Le coronavirus a très peu touché la Sicile : il y a eu 283 morts (y compris les nonagénaires souffrant de diverses graves pathologies), pour 5 millions d’habitants, ce qui est le bilan d’une toute petite grippe. Néanmoins la Sicile a été soumise à la stricte dictature sanitaire, parce que la Sicile c’est l’Italie et que l’Italie c’est la Lombardie. (Les pays les plus décentralisés ont découvert un jacobinisme sanitaire inédit.)

    Depuis juin il n’y a plus rien du tout, mais il faut maintenir la dictature. On a donc multiplié les tests. Et sur un millier de tests quotidiens on trouvait entre 0 et 3 ou 4 porteurs du virus. Ce qui suffisait à alimenter la chronique : le virus continue de circuler…

    Or c’est une rumeur qui a vraiment commencé à circuler, hors des médias officiels : les rares porteurs du virus qu’on trouve ne sont pas des Siciliens mais des immigrés clandestins. Alors l’épidémiologiste en chef a tenu une conférence de presse, pour dire qu’en effet les porteurs de virus sont surtout des « migrants », mais qu’il est essentiel de se garder du « racisme » et qu’il faut avant tout respecter les « droits des migrants ». Sic.

    A partir de ce discours on a fait deux ou trois fois plus de tests. Et depuis lors on trouve tous les jours, outre deux ou trois isolés porteurs du virus, un groupe d’une dizaine ou d’une quinzaine de personnes contaminées : des « migrants ».

    On constate donc une forte hausse de la circulation du virus, au point que le taux R est même monté à 1,55. Ce qui implique qu’il ne faut rien relâcher de la dictature sanitaire. (A commencer par l’interdiction de toutes les fêtes religieuses de l’été, bien sûr. Interdiction soigneusement diffusée et brutalement soulignée par... la Conférence épiscopale.)

    Ainsi, l’idéologie imigrationniste, par le biais de l’idéologie connexe « antiraciste », vient en renfort de l’idéologie de la dictature sanitaire qui était en danger. Et la dictature sanitaire vient en renfort de l’idéologie immigrationniste : il faut aider les pauvres réfugiés malades, qu’on ne peut évidemment pas expulser.

    C’est Ubu empereur.

    Et nous n’avons plus d’aventuriers normands, petits-fils de Vikings, pour aller bouter les arabo-musulmans hors de Sicile. De toute façon nous n’avons pas non plus de pape qui bénirait l’opération… On peut juste espérer que ce délire suicidaire conduise au retour de Salvini.

  • Missions étrangères

    « La Mecque : le coronavirus provoque un hajj réduit mais plein de spiritualité pour les pélerins ».

    C’est vrai, puisque c’est l’Institut pontifical pour les missions étrangères qui le dit.