Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Saints Philippe et Jacques

    Cette fête était célébrée le 1er mai avant que Pie XII chasse les apôtres pour y mettre saint Joseph artisan. Parce que le 1er mai était le jour de la dédicace de la basilique des Saint-Apôtres par le pape Jean III. Elle avait été édifiée en hommage à tous les apôtres, mais on y déposa des reliques de saint Philippe et de saint Jacques (qu’on redécouvrit en 1873).

    Jusque-là on fêtait tous les apôtres ensemble le 29 juin. Mais puisqu’on s’était mis à fêter saint Philippe et saint Jacques le 1er mai, on institua peu à peu les fêtes des autres apôtres.

    La basilique fut détruite par le tremblement de terre de 1349. On en construisit une nouvelle au XVe siècle. L’intérieur fut entièrement refait au début du XVIIIe siècle. La façade fut refaite en 1827 dans le goût néo-classique…

    800px-Basilica_dei_Santi_Apostoli.JPG

    choeur_basilicasantiapostoli_5846.jpg

    ob_fb584c_lampadee-plafond.jpg

  • 4e dimanche après Pâques

    L’alléluia Christus resurgens, qui cite l'épître aux Romains, est un rappel de la réalité de la résurrection du Christ, réaffirmant que le Christ ressuscité ne peut plus donner prise à la mort, mais cela s’adresse désormais à nous aussi, puisque nous sommes membres du Christ.

    On remarque que les deux longs mélismes ornent… la mort. D’abord sur mortuis, mais c’est pour célébrer la victoire sur la mort, puis surtout sur le mot mors : il y a, souligne dom Baron, « une sorte de fierté, de défi victorieux dans la montée hardie de mors », puis « comme une joie triomphante dans les rythmes ternaires de la thésis », c’est-à-dire du sommet de la mélodie, comme une sonnerie de trompette. On trouve ce motif, mais dans un degré inférieur de la gamme, dans le jubilus de l’alléluia Amavit eum de la messe des docteurs de l’Eglise, et un motif proche dans le jubilus de l’alléluia Opportebat de dimanche dernier.

    Cette mélodie a été reprise pour l’Alléluia de la fête du Christ Roi (où le grand mélisme orne le mot… et).

    Par les maîtres de chœur au concert du 23 juillet 1989 à Fontevraud, sous la direction de dom Le Feuvre.


    podcast

    Allelúia. Christus resúrgens ex mórtuis iam non móritur : mors illi ultra non dominábitur. Allelúia

    Alléluia. Le Christ ressuscité d’entre les morts ne meurt plus la mort n’aura plus d’empire sur lui. Alléluia.

    chant_img-1.png

  • Grain de sable

    La Cour constitutionnelle allemande a décidé le 5 mai que la Banque centrale allemande doit suspendre la mise en œuvre du programme d’achat d’obligations de la Banque centrale européenne, à moins que celle-ci ne prouve, dans les trois mois, la proportionnalité de ses mesures de relance monétaire.

    La question est technique, mais sa répercussion est politique. Car cet arrêt de la Cour constitutionnelle allemande contredit frontalement et ouvertement un jugement de la Cour de Justice de l’UE : celle-ci, en décembre 2018, avait décidé que la BCE, dans cette affaire, avait agi dans le cadre de ses compétences.

    Or l’un des principes intouchables de l’UE, et le plus inacceptable, est que le droit de l’UE prime toujours et en toutes choses le droit national (y compris constitutionnel).

    On supposait donc que la Cour de Justice de l’UE allait réagir. Elle vient de le faire. En disant bien sûr, d’abord, qu’elle ne commente jamais un arrêt d’une juridiction nationale. Mais, comme elle a reçu de nombreuses questions, elle rappelle, « d’une manière générale », que tout arrêt qu’elle rend « lie le juge national » et que « seule la Cour de justice est compétente pour constater qu’un acte d’une institution de l’Union est contraire au droit de l’Union ».

    Un eurodéputé européiste, Luis Garicano, dit à Euractiv que la décision de la cour allemande « affaiblit fatalement » deux institutions européennes de première importance : « la BCE et la CJUE établie à Luxembourg », et il ajoute : « L’avenir de l’Europe est en jeu, et l’Allemagne ne sait pas vraiment si elle s’en soucie suffisamment. C’est assez simple : l’UE ne survivra pas si l’Allemagne ne le veut pas. »

    L’européiste agite seulement un épouvantail. Mais ce n’est pas la première fois que la Cour constitutionnelle allemande s’oppose à un arrêt de la CJUE. Cette guérilla feutrée pourrait conduire un jour à une remise en cause du dogme le plus intolérable de l’UE.

    Addendum

    La Commission européenne a annoncé dimanche (sic) qu'elle pourrait ouvrir une procédure judiciaire contre l'Allemagne.

  • Saint Grégoire de Nazianze

    Les byzantins ne l’appellent pas saint Grégoire de Nazianze, mais « saint Grégoire le Théologien », lui donnant ainsi le titre qui n’était attribué qu’à l’apôtre et évangéliste saint Jean. Et si l’on souhaite préciser son rôle institutionnel dans l’Eglise c’est « saint Grégoire archevêque de Constantinople ».

    Voici le doxastikon des grandes vêpres de sa fête, dans deux versions : celle d’Anastase Grigorios, protopsalte de l’église Sainte-Marine d’Ilissia (Athènes), et celle d’Aristide Délianidis, protopsalte de la cathédrale de Xánthi.

    Τὴν λύραν τοῦ Πνεύματος, τὸ τῶν αἱρέσεων θέριστρον, καὶ ὀρθοδόξων ἥδυσμα, τὸν δεύτερον Ἐπιστήθιον, τὸν τοῦ Λόγου αὐτόπτην, τοῖς δόγμασι γενόμενον, τὸν σοφόν Ἀρχιποίμενα, τῆς Ἐκκλησίας τὰ θρέμματα, θεολογικοῖς ὕμνοις προσείπωμεν. Σὺ εἶ ὁ Ποιμὴν ὁ καλός, ὁ δοὺς σεαυτὸν Γρηγόριε, ὡς ὁ Διδάσκαλος Χριστός, ὑπὲρ ἡμῶν, καὶ σὺν Παύλῳ χορεύεις, καὶ πρεσβεύεις ὑπὲρ τῶν ψυχῶν ἡμῶν.

    La lyre de l'Esprit, l'émondeur des hérésies, la douceur suave de la vraie foi, le second Théologien se penchant sur la poitrine du Christ, celui qui vit le Verbe de ses yeux de docteur, le sage guide des Pasteurs, nous, les brebis de l'Eglise, par des hymnes saintes invoquons-le et disons-lui: Grégoire, c'est toi le bon pasteur donnant sa vie comme le Christ, ton Maître, pour nous; et tu exultes en compagnie de saint Paul, intercédant pour nos âmes.

  • Trump pavoise

    Screenshot_2020-05-08 Donald J Trump sur Twitter Yesterday was a BIG day for Justice in the USA Congratulations to General [...].png

    « Hier a été un GRAND jour pour la Justice aux Etats-Unis. Félicitations au général Flynn et à beaucoup d’autres. Je crois vriaiment qu’il y a BEAUCOUP plus à venir ! Les flics ripoux et les politiciens corrompus ne font pas bon ménage ! »

    La déclassification des documents de l’enquête du FBI sur la collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie montre qu’il n’y avait rien d’autre que des rumeurs et des coups montés…

  • Confinée aujourd'hui, étouffée demain ?

    Bernard Antony, président de l’AGRIF,

    communique :

    Les offices religieux toujours interdits. Pourquoi cela ?

    S’exprimant lors de la conférence de presse gouvernementale de ce jour, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a confirmé que les bibliothèques, les médiathèques, les musées et certaines plages réouvriraient dès le 11 mai. En revanche, il a annoncé, sans autres précisions, que les offices religieux demeurent interdits, au moins jusqu’à la fin du mois.

    Il s’agit là d’une discrimination attentatoire à la liberté de culte, véritablement scandaleuse.

    Car il est notamment évident que les messes catholiques peuvent être organisées avec toutes les précautions sanitaires, sans que l’on y courre plus de risques que dans les médiathèques et les musées, et beaucoup moins que dans les transports.

    Ainsi, la France n’est pas seulement frappée par un virus venu de Chine communiste, voilà que la religion est actuellement traitée comme dans ce pays. Histoire, peut-être, de faire prendre le pli aux Français d’une religion confinée aujourd’hui, étouffée demain.

    L’AGRIF attend le décret de confirmation des propos de Christophe Castaner. Elle agira ensuite, selon le droit, pour défendre le principe de liberté constitutif de la République.

  • Très important

    Voici un « Appel pour l’Eglise et pour le monde » publié hier et signé dans un premier temps par 12 évêques dont trois cardinaux. Tout est important dans ce texte et c’est pourquoi je le reproduis intégralement bien qu’on puisse le lire ailleurs. Parfois on peut encore être fier d’être catholique… (Mais en espérant que beaucoup d’autres évêques se manifestent…)

    En ce temps de très grave crise, nous, Pasteurs de l’Église Catholique, en vertu de notre mandat, considérons comme notre devoir sacré de lancer un Appel à nos Confrères dans l’Épiscopat, au Clergé, aux Religieux, au Peuple de Dieu et à tous les hommes de bonne volonté. Cet Appel est également signé par des intellectuels, des médecins, des avocats, des journalistes et des professionnels, qui en partagent le contenu. Il est ouvert à la signature de ceux qui voudront en partager le contenu.

    Les faits ont montré que, sous prétexte de l’épidémie de Covid-19, en bien des cas les droits inaliénables des citoyens ont été violés, en limitant d’une manière disproportionnée et injustifiée leurs libertés fondamentales, y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et de mouvement. La santé publique ne doit pas et ne peut pas devenir une excuse pour bafouer les droits de millions de personnes dans le monde, et encore moins pour exonérer l’autorité civile de son devoir d’agir avec sagesse pour le bien commun; cela est d’autant plus vrai que les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus: de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19 amplifié par les médias ne semble absolument pas justifié.

    Nous avons des raisons de croire – sur la base des données officielles relatives à l’incidence de l’épidémie, et sur celle du nombre de décès – qu’il existe des pouvoirs fort intéressés à créer la panique parmi la population dans le seul but d’imposer de façon permanente des formes de limitation inacceptables de la liberté, de contrôle des personnes, de suivi de leurs mouvements. Ces formes de limitions liberticides sont un prélude inquiétant à la création d’un Gouvernement Mondial hors de tout contrôle.

    Lire la suite

  • Apparition de saint Michel

    Cette fête est l’une des trois fêtes du début mai supprimées en 1960, avec l’Invention de la Sainte Croix et saint Jean devant la Porte latine. Les rationalistes frappaient déjà dur…

    Il y aurait pourtant eu une bonne et très simple raison de conserver (aussi) cette fête de l’apparition de l’archange au mont Gargan, la première en Europe occidentale, qui fut l’occasion de construire le plus ancien sanctuaire qui lui soit dédié. Construction décidée par le pape Gélase, à la fin du Ve siècle, dans les années mêmes qui suivirent les apparitions.

    La raison, si la caution du pape Gélase ne suffit pas, et si la longue tradition subséquente ne suffit pas non plus, est que cette fête détermina celle de saint Stanislas.

    Car en Pologne aussi on fêtait l’apparition de saint Michel au mont Gargan. Chaque 8 mai, l’archevêque de Cracovie ne célébrait pas la messe en sa cathédrale du Wawel, mais en l’église dédiée à saint Michel, dite de Skałka (na Skałce, sur le petit rocher). Et c’est là que fut assassiné l’archevêque saint Stanislas, le 8 mai 1079. Lorsqu’on le canonisa, on fixa sa fête la veille, 7 mai, parce qu’on ne pouvait pas déplacer l’importante fête de l’apparition de saint Michel. A Cracovie, chaque dimanche suivant le 7 mai, a lieu (sauf cette année…) une gigantesque procession entre le Wawel et la basilique désormais appelée Saint-Michel-et-saint-Stanislas. La procession date de l’époque de la canonisation. Et les rois de Pologne la faisaient la veille de leur couronnement, en expiation du crime de leur prédécesseur Boleslas.

  • Terreur

    Ce matin au marché. A ma droite, un homme dit que dans son village seulement un quart des parents enverront leurs enfants à l’école la semaine prochaine. A ma gauche, une femme qui leur donne « bien raison ».

    Dans ce village il n’y a eu aucun cas de contamination au covid-19. Ni dans les villages environnants. Ni dans les villages environnant les villages environnants. Ni dans le bourg le plus proche où a lieu le marché. Ni dans les autres bourgs les plus proches.

    Les gens ont donc réellement peur de quelque chose qui n’existe pas et ne peut donc pas menacer leurs enfants, simplement parce qu’on leur martèle à longueur de temps à la radio et à la télévision qu’il faut avoir peur.

    Le gouvernement de la Terreur est donc toujours possible. Il suffit de sélectionner le « bon » motif, et de le répéter sans cesse, avec les moyens de matraquage performants dont on dispose aujourd’hui. Et les gens sont prêts à aller d'eux-mêmes au-delà de ce que leur commande la dictature...

  • Freedom House ?

    Pour la première fois, un Etat de l’Union européenne disparaît de la liste des démocraties, selon l’ONG Freedom House. Sans surprise, il s’agit de la... Hongrie.

    Dans le paragraphe de son rapport 2020 intitulé « Désintégraiton démocratique », Freedom House affirme d’emblée qu’en Pologne le parti au pouvoir Droit et Justice « a engagé une guerre contre la Justice », et a « commencé à persécuter individuellement les juges », ce qui aurait été « inimaginable en Europe avant que le PiS en fasse une réalité » (ce qui est rigoureusement faux, surtout…).

    De ce fait, la Pologne passe de la catégorie « démocratie consolidée » à la catégorie « démocratie semi-consolidée ».

    Le rapport poursuit : « Le gouvernement du Premier ministre Viktor Orbán en Hongrie a de même abandonné toute prétention de respecter les institutions démocratiques ». Mais là, c’est encore pire : la Hongrie descend de deux catégories, passant du statut de « démocratie consolidée » à celui de « régime hybride », qui fait disparaître le pays de la liste des démocraties.

    Bizarrement, Freedom House oublie de nous expliquer comment il se fait que le parti au pouvoir en Hongrie est régulièrement réélu au cours d’élections parfaitement libres. Et comment on peut expliquer qu’un pays où il y a des élections parfaitement libres n’est pas un pays démocratique…

    Freedom House tonne que ni la Pologne ni la Hongrie n’a fait face à des représailles au sein de l’UE, et même que le parti d’Orban est toujours membre du PPE, le plus important parti de l’UE. Tandis que, suprême honte, le président américain Donald Trump ne s’est pas posé en garant de la démocratie dans la région, mais au contraire « a embrassé les gouvernements de Hongrie et de Pologne – leur rendant visite et échangeant des louanges ».

    Freedom House est une organisation financée aux trois quarts par… le gouvernement des Etats-Unis. Parmi les autres donateurs il y a... l’Union européenne… et… la fondation Soros. Freedom House a une douzaine de bureaux dans le monde, dont un en… Hongrie.