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  • Rappel

    On ne jeûne évidemment pas pendant le temps pascal.

    Encore moins pour être en « communion » (!) avec les musulmans.

    Rappel supplémentaire à l’attention de ceux qui pour obéir au pape désobéiraient au Christ et oublieraient sa résurrection pendant 24 heures : le jeûne du ramadan consiste à prendre trois repas par nuit. Bon appétit.

  • Ad cenam Agni providi

    Hymne des vêpres au temps pascal, par les maîtres de chœur en concert à Fontevraud le 23 juillet 1989 sous la direction de dom Louis Le Feuvre. (Traduction de Bossuet.)


    podcast

    Ad cenam Agni próvidi,
    Et stolis albis cándidi,
    Post tránsitum maris Rubri
    Christo canámus Príncipi.

    Après avoir passé la mer Rouge, allons, revêtus d'habits blancs, au festin de l'Agneau, et chantons les louanges de Jésus-Christ notre Roi.

    Cujus corpus sanctíssimum
    In ara crucis tórridum,
    Cruóre ejus róseo
    Gustándo vívimus Deo.

    Son saint corps a été dans les souffrances; comme dans un feu, sur l'autel de la croix : en goûtant le sang qui en est sorti, nous vivons pour Dieu.

    Protécti paschæ véspere
    A devastánte Angelo,
    Erépti de duríssimo
    Pharaónis império.

    Par ce sang nous avons été délivrés de l'ange exterminateur au soir de la Pâque, et nous avons été affranchis de la rigoureuse tyrannie de Pharaon.

    Jam pascha nostrum Christus est,
    Qui immolátus agnus est :
    Sinceritátis ázyma
    Caro ejus obláta est.

    Ainsi Jésus-Christ est notre Pâque, c'est l'Agneau qui a été immolé pour notre salut; sa chair offerte pour nous est le vrai pain sans levain, et l'azyme de sincérité dont nous devons nous nourrir.

    O vere digna hóstia,
    Per quam fracta sunt tártara,
    Redémpta plebs captiváta,
    Réddita vitæ prǽmia.

    O victime d'un prix infini, par vous les portes de l'enfer ont été brisées, les captifs ont été rachetés, et la vie a été rendue aux morts.

    Consúrgit Christus túmulo,
    Victor redit de bárathro,
    Tyránnum trudens vínculo
    Et Paradísum réserans.

    Jésus-Christ ressuscite du tombeau, il revient victorieux de l'enfer : il a enchaîné le tyran, et il a ouvert le paradis.

    Quǽsumus, Auctor ómnium,
    In hoc pascháli gáudio,
    Ab omni mortis ímpetu
    Tuum defénde pópulum.

    O Dieu Créateur de toutes choses, nous vous prions, dans cette joie sainte que nous donne la solennité de Pâques, de défendre votre peuple contre toutes les attaques de la mort.

    Glória tibi Dómine,
    Qui surrexísti a mórtuis,
    cum Patre et almo Spíritu,
    in sempitérna sǽcula. Amen.

    Gloire vous soit rendue, ô Seigneur, qui êtes ressuscité d'entre les morts : et soyez honoré avec le Père et le Saint-Esprit dans toute l'éternité. Ainsi soit-il.

  • Toujours la Hongrie…

    Le Parlement européen a programmé pour demain un « débat » (sic) sur la Hongrie, à partir d’une très officielle déclaration conjointe du Conseil européen et de la Commission européenne sur « la loi d’urgence en Hongrie et son impact sur l’état de droit et les droits fondamentaux ».

    Le gouvernement hongrois ayant constaté qu’une fois de plus, au mépris des fondements mêmes du droit, des élus allaient juger un pays sans qu’il puisse se défendre (la farce qui consiste à juger de l’état de droit en violant l’état de droit), le ministre hongrois de la Justice (qui est aussi ministre des Affaires européennes), Judit Varga, avait demandé au président du Parlement européen David Maria Sassoli de pouvoir intervenir.

    David Sassoli a répondu hier au… Premier ministre Viktor Orbán qu’il était d’accord pour que le gouvernement hongrois fasse connaître son point de vue, mais qu’à un tel niveau de « débat » ce ne pouvait être que le chef du gouvernement. Et il le convoquait : « Je vous serais reconnaissant de me faire savoir si vous avez l’intention d’assister au débat, qui aura lieu à 9h dans l’Hémicycle de Bruxelles. »

    Viktor Orbán a aussitôt répondu que pour l’heure il se concentrait, lui, sur la lutte contre l’épidémie, et que son ministre de la Justice était habilitée à parler au nom du gouvernement.

    *

    La semaine dernière, la Hongrie a encore aggravé son cas, en refusant de ratifier la « Convention d’Istanbul » du Conseil de l’Europe, qui est « le premier outil supranational à fixer des normes juridiquement contraignantes en vue de prévenir la violence sexiste », comme disent nos gazettes. Le Parlement hongrois a adopté, par 115 voix contre 35 et 3 abstentions, une déclaration proposée par les chrétiens-démocrates (partenaires du Fidesz) appelant le gouvernement à rejeter le texte du Conseil de l’Europe et à appeler les autres Etats qui ne l’ont pas encore ratifié à ne pas le faire.

    Les Hongrois rejettent l’article 3 qui affirme : « Le terme “genre” désigne les rôles, les comportements, les activités et les attributions socialement construits, qu’une société donnée considère comme appropriés pour les femmes et les hommes ». Le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacz a fait remarquer que cette définition est contraire à la Constitution hongroise parce qu’elle nie les sexes biologiques, alors que la Constitution stipule que le mariage est entre un homme et une femme.

    En outre l’article 60, sur les demandes d’asile, exige que soient prises des mesures législatives « pour que la violence à l’égard des femmes fondée sur le genre puisse être reconnue comme une forme de persécution » et fasse accorder automatiquement le statut de réfugié (sur simple présomption), ce qui est un nouvelle pompe aspirante de l’immigration.

    Rappelant que le gouvernement Orbán a adopté une politique de tolérance zéro sur la violence à l'égard des femmes dès qu’il est venu au pouvoir et l’a traduite dans la loi, Zoltan Kovacz conclut : « En refusant la ratification de la Convention d'Istanbul, la Hongrie dit Oui à la protection des femmes mais Non à l'idéologie du genre et à la migration illégale. »

  • Infox

    Screenshot_2020-05-13 DIRECT Coronavirus Séoul n'envisage pas de reconfinement malgré une flambée d'infections.png

    Un titre de désinformation, parmi tant d’autres (c'est un déluge quotidien), sur divers aspects de l’épidémie, dans le cadre du matraquage terroriste. Celui-ci est particulièrement gratiné, quand on sait que la « flambée » d’infection, c’est 26 « cas », dans toute la Corée du Sud, dont 21 dans un bordel d’invertis… Et qu’il s’agit d’un titre de notre radio nationale (France Info, qui s’écrit depuis longtemps France Infaux).

  • La croix abattue

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    La célèbre croix géante (près de 10 mètres) du pic Saint-Loup, au nord de Montpellier, a été sciée en deux. Des inscriptions "witch power" (le pouvoir aux sorcières), "hérétiques" et "pic laïque" ont été retrouvées sur place. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

    La croix avait déjà été vandalisée en 1989.

  • L’AGRIF et la liberté de culte

    Suite au décret sur le déconfinement, qui interdit toujours « tout rassemblement ou réunion » dans les lieux de culte, l’AGRIF a immédiatement déposé (dès lundi) un référé-liberté devant le Conseil d’Etat contre l’interdiction faite aux catholiques de pratiquer leur religion alors que les magasins, petits musées, transports en commun, coiffeurs… peuvent recevoir du public.

  • Saint Pancrace

    Près du sépulcre de saint Pancrace, saint Grégoire le Grand érigea un monastère qui reçut le nom du martyr milanais Victor, pour éviter la confusion avec un autre monastère du Latran, dédié déjà à saint Pancrace.

    Il est intéressant de constater que les moines bénédictins envoyés par saint Grégoire le Grand pour convertir l’Angleterre y dédièrent immédiatement une église à saint Pancrace, parmi les premières qu’ils y élevèrent, en souvenir de leur cher monastère du Latran.

    Pancrace subit le martyre à l’âge de quatorze ans, sans doute sous Dioclétien, et il fut enseveli par la matrone Octaville dans sa propriété de la voie Aurélienne, où s’élève maintenant la basilique qui porte son nom (photo). On y célèbre la station pour l’Octave de Pâques, jour où les néophytes, nés à une nouvelle enfance spirituelle, déposaient leurs blanches tuniques baptismales. Au moyen âge, c’était l’usage que les serments les plus solennels fussent prononcés sur le tombeau du martyr Pancrace, comme si la candeur ingénue d’une enfance consacrée par le sang du martyre en garantissait mieux la vérité.

    Le culte de saint Pancrace fut très répandu à Rome, comme le démontrent entre autres les deux monastères élevés en son honneur. Celui du Latran est parmi les plus anciens, et date probablement des dernières années du patriarche saint Benoît.

    Bienheureux cardinal Schuster

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  • Alerte !

    Screenshot_2020-05-11 EUobserver.png

    C’est le gros titre de EUobserver ce lundi : un projet de rapport interne de la présidence de l’UE fait état d’une montée des attaques terroristes d’extrême droite…

    Ça nous change un peu du coronavirus…