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  • Emouvant

    Le village sicilien de Palazzo Adriano a été fondé à la fin du XVe siècle par des Albanais de Grèce qui fuyaient les ottomans. Sur le sol de la nef de l’église paroissiale il y a cette plaque qui indique l’emplacement de la sépulture des prêtres – anonymes : leur identité était d’être prêtres du Christ pour le peuple. (Leurs successeurs poursuivent aujourd'hui le même apostolat, célébrant la même liturgie byzantine.)

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    Ici reposent les os des prêtres qui ont quitté leur ancienne patrie pour conserver sans souillure la foi au Christ.

    Reposent avec eux d’autres qui, restés fermes dans la même foi, ont obtenu continuellement par la prière et l’amour pour le Seigneur la miséricorde pour les péchés du peuple.

    (Via la page Facebook de I Greci di Palazzo Adriano.)

  • Le juge Roberts

    Aujourd’hui, le juge John Roberts a penché du bon côté. Dommage que ce ne soit pas dans une décision qui concerne la défense de la vie. Il s’agit toutefois des libertés scolaires.

    La Cour suprême des Etats-Unis a décidé par 5 voix contre 4 qu’une mère du Montana avait eu raison de protester contre la suppression de la bourse d’études à ses filles, alors que la cour suprême du Montana lui avait donné tort.

    La bourse en question était financée par un système de crédit d’impôts. La cour suprême du Montana l’a annulée, sur le fondement de l’amendement Blaine (introduit dans les constitutions de 37 Etats) qui interdit de financer les écoles confessionnelles (en fait tout ce qui est confessionnel).

    Le jugement, rédigé par John Roberts, fait valoir que c’est aux Etats de décider s’ils subventionnent ou non les écoles privées, mais que s’ils le font ils ne peuvent pas user de discrimination entre les unes et les autres sur le fondement de croyances religieuses.

    Il en résulte que les quatre juges « dissidents », qui sont les fanatiques de la culture de mort (Ruth Bader Ginsburg, Stephen Breyer, Elena Kagan, Sonia Sotomayor) sont également, et ouvertement, en faveur de la discrimination contre les chrétiens.

    Cette décision est plus importante qu’elle ne le paraît. Elle est une victoire majeure de ceux qui se battent contre l’amendement Blaine. Ironie de l’histoire, ce sont les évangéliques qui mènent ce combat (comme dans le Montana), alors que ce sont leurs ancêtres qui voulurent imposer l’amendement dans la Constitution des Etats-Unis en 1875 pour contrer la progression de l’Eglise catholique (il s’en fallut de 4 voix au Sénat, alors que le texte avait été adopté par 180 voix contre 7 par les députés)…

  • Les malheurs de Pierrette

    Le 17 juin dernier, l’Allemande Pierrette Herzberger-Fofana, député européen (Verte, mais noire), ouvrait au Parlement européen un débat sur le racisme. D’emblée, elle affirmait avoir été elle-même victime de violences policières racistes. Pas plus tard que la veille : parce qu’elle photographiait l’interpellation de deux jeunes noirs, elle avait été « harcelée et intimidée par la police belge ». Et elle avait « ressenti cela comme un acte de discrimination à tendance racistes » :

    « Hier, alors que je quittais la gare de Bruxelles-Nord, j'ai vu neuf policiers harceler deux jeunes gens noirs. J'avais un téléphone à la main. J'ai pris une photo de l'incident, ce qui est légal. Les policiers sont venus vers moi, m’ont arraché le téléphone des mains. Quatre des neuf policiers armés m'ont brutalement poussée contre le mur, ensuite plaquée au mur, ils ont violemment pris mon sac à main, ils m'ont plaquée au mur jambes écartées et un policier voulait me tâter et le fouiller. Ils m'ont traitée de façon humiliante. (…) J'ai porté plainte car on ne peut pas laisser passer ces violences policières. Cette expérience, à un moment où le monde entier observe les conséquences fâcheuses de la brutalité policière, est traumatisante pour moi. Mais je suis là, bien que j’aie passé toute la nuit au Parlement pour écrire. Je n’ai pas eu le courage de sortir avant 6 h du matin. Nous devons prendre des mesures concrètes pour toutes ces personnes qui ne sont pas ici et qui ne peuvent pas échapper à la violence policière. »

    Pierrette a été chaleureusement applaudie par ses collègues, le président du Parlement a aussitôt appelé le Premier ministre belge pour lui demander de prendre les « mesures immédiates et nécessaires ».

    Mais la police aussi a porté plainte. Pour diffamation. Soulignant que toute la scène avait été filmée, que Pierrette les avait copieusement insultés, et que l’incident avait été signalé au parquet. Le bureau du procureur fait savoir qu’il a ouvert une enquête. Précisant qu’en cas de poursuites pénales, Mme Herzberger-Fofana ne bénéficierait pas de l’immunité parlementaire…

    (Pourquoi je ne trouve qu’un journal… tchèque pour raconter vraiment cette histoire, c’est un mystère… - ou pas.)

  • Remplacement

    On a remarqué que trois « franco-marocains » ont remporté les municipales, Abdelaziz Hamida à Goussainville, Abdelaziz Hamida à Saint-Ouen, Ali Rabeh à Trappes. Et aussi que les communistes ont perdu la mairie de Bezons face à Nessrine Menhaouara, et celle de Valenton face à Metin Yavuz.

    Tous ces nouveaux maires sont au moins de « culture » ou de « tradition » musulmane. Celui de Goussainville est même soupçonné d’être fiché S, ce qu’il dément.

    Mais on peut se demander si c’est un progrès de remplacer le communisme moribond par l’islam conquérant.

    Sans oublier que les Verts, paraît-il les grands gagnants, sont des fourriers de l'islamisme.

    Cela me fait penser aussi à l’Ecosse. Un individu, qui a été aussitôt abattu par la police, a poignardé six personnes en plein centre de Glasgow. Alors que Boris Johnson et d’autres personnalités faisaient part de leur émotion, la seule et unique réaction du ministre de la Justice d’Ecosse a été un tweet demandant de ne pas faire de « spéculations ». Pas un mot pour les victimes, pas un mot sur l’assaillant. Le ministre s’appelle Humza Yousaf. Musulman militant depuis toujours, Humza Yousaf a été notamment président des étudiants musulmans de l’université de Glasgow, et porte-parole de l’organisation de « bienfaisance » Islamic Relief, dont ce n’est pas un secret que c’est une pompe à finance de l’islamisme radical.

    Un nouveau logo pour l’Ecosse :

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  • Commémoraison de saint Paul

    L’hymne des matines et des vêpres est formée d’une seule strophe, suivie de la doxologie. Il s’agit en fait de la quatrième strophe de l’hymne Decora lux aeternitatis. La troisième est celle qui est consacrée à saint Pierre, et elle est chantée avec celle-ci aux laudes du 29 juin. Le reste (strophes 1, 2 et 5) étant chanté aux premières vêpres de la fête. Le texte est un remaniement d’une hymne traditionnellement attribuée à Elpis, la femme de Boèce.

    La voici telle qu’elle est chantée à Illegio, village du Haut-Frioul.

    Egrégie Doctor, Páule, mores ínstrue,
    Et nostra tecum péctora in cælum trahe ;
    Veláta dum merídiem cernat fides,
    Et solis instar sola regnet cáritas.

    Paul, docteur éminent, forme nos mœurs,
    attire nos cœurs jusqu’au ciel à ta suite ;
    et quand la foi ne découvre le midi qu’au travers d’un voile,
    que la charité, tel le soleil, soit seule à régner.

    Sit Trinitáti sempitérna glória,
    Honor, potéstas atque iubilátio,
    In unitáte, quæ gubérnat ómnia,
    Per univérsa sæculórum sæcula.
    Amen.

    A la Trinité, gloire éternelle,
    honneur, puissance et jubilation
    qui, dans son unité, gouverne toutes choses,
    pendant tous les siècles des siècles.
    Ainsi soit-il.

  • Ce n’est pas encore ça…

    La Cour suprême des Etats-Unis a invalidé une loi de Louisiane qui exigeait des avorteurs un « privilège d’admission » à l’hôpital le plus proche. Loi qui aboutissait de facto à la fermeture de deux des trois avortoirs de l’Etat.

    Le célèbre juge Roberts a une fois de plus fait pencher la balance du mauvais côté : la décision a été prise à 5 contre 4. « La règle du précédent nous oblige, en l’absence de circonstances particulières, à traiter tous les cas de la même manière. La loi de Louisiane impose quant à l’accès à l’avortement un fardeau aussi sévère que celui qu’imposait la loi du Texas, pour les mêmes raisons », a-t-il commenté.

    La loi du Texas avait été invalidée en 2016 par une décision de 5 contre 3.

    Le juge Clarence Thomas a répliqué : « Nos précédents en matière d'avortement sont gravement erronés et doivent être rejetés. » La Cour suprême n’a « ni compétence ni autorité constitutionnelle pour déclarer inconstitutionnelle la loi dûment promulguée de Louisiane ».

    La Maison Blanche a aussitôt qualifié la décision de « malheureuse ».

  • Saints Pierre et Paul

    Constítues eos príncipes super omnem terram : mémores erunt nóminis tui. Dómine. ℣. Pro pátribus tuis nati sunt tibi fílii : proptérea pópuli confítebúntur tibi.

    Vous les établirez princes sur toute la terre : ils se souviendront de votre nom, de génération en génération, Seigneur. ℣. A la place de vos pères, des fils vous sont nés : c’est pourquoi les peuples vous loueront. (Psaume 44)

    La mélodie du graduel de cette messe a été reprise pour celui de la fête de la Sainte Trinité. En dehors de cet emprunt (mal ajusté au texte), la mélodie du corps du graduel est originale (avec une intonation et une conclusion qu’on retrouve fatalement dans quelques autres). On soulignera donc que la suggestive mélodie sur « omnem terram » a été composée pour exprimer l’universalité de la prédication des apôtres.

    Le verset quant à lui comprend trois formules reconnaissables qu’on trouve dans divers autres graduels, et le tout a été repris pour le verset de graduel de l’Immaculée Conception.

    Par l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre :

  • 4e dimanche après la Pentecôte

    Voici une traduction d’un commentaire de la secrète de la messe de ce dimanche par Michael P. Foley, paru sur le blog New Liturgical Movement.

    Oblatiónibus nostris, quǽsumus, Dómine, placáre suscéptis : et ad te nostras étiam rebélles compélle propítius voluntátes.

    Comme vous avez reçu nos oblations, Seigneur, nous vous le demandons, soyez-nous favorable, et dans votre bienveillance contraignez nos volontés même rebelles à aller vers vous.

    À ce stade de la messe, le prêtre a plus ou moins achevé le rite de l’offertoire et a offert le pain, le vin, lui-même et nous tous en offrande à Dieu. Naturellement, il implore maintenant Dieu d'être satisfait de ces offrandes.

    Il y a un jeu de mots subtil entre « rebelles » et « compelle » dans la seconde moitié de la prière: « même quand nous nous rebellons, [n’oubliez pas de] contraindre ». C'est une merveilleuse demande. A chaque Notre Père nous prions « Que votre volonté soit faite », mais combien de fois le pensons-nous sans réserve ? Il est facile de dire : « Que votre volonté soit faite », tant que cette volonté n’inclut pas pour moi le cancer, la faillite, une tasse de mauvais café, etc. Il est beaucoup plus difficile de faire écho à la réponse de Job au malheur : « Si nous avons reçu de bonnes choses de la part de Dieu, pourquoi ne devrions-nous pas recevoir les mauvaises ? » (Job 2:10) - ou de dire avec notre Seigneur dans le jardin de Gethsémani : « Mon Père, si ce calice ne peut passer sans que je doive le boire, que ta volonté soit faite » (Matt 26:42).

    Ainsi, même si nous sommes de bons chrétiens qui allons à la messe, comme à la messe du quatrième dimanche après la Pentecôte, nos volontés reculent toujours à l'idée d'un acquiescement total à la volonté de Dieu. Nous continuons à nous rebeller même après notre baptême. Comme il est approprié que cette secrète soit priée pendant la messe qui a pour Évangile Luc 5: 1-11, l'histoire de Jésus ordonnant à Pierre d’aller en eau profonde et de jeter ses filets ! Lorsque Pierre obéit et prend une énorme quantité de poissons, il dit avec émotion : « Éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur, Seigneur. » A quoi notre Seigneur répond : « Ne crains point, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Pierre reconnaît Jésus comme Seigneur et lui dit pourtant de s’éloigner ! De toute évidence, il craint de ne pas être à la hauteur de la tâche à laquelle Jésus peut l'appeler, car il sait que sa volonté est rebelle. Mais Jésus, au lieu de cela, non seulement le garde, mais il fait de lui un pêcheur d'autres volontés rebelles, un pêcheur d'hommes.

    Les Pères de l'Église ont vite souligné que la grande différence entre la pêche des hommes et la pêche du poisson est que lorsque vous pêchez des hommes, vous pêchez quelque chose hors d’une mer à laquelle cela n’appartient pas et qui mourra s’il n’est pas secouru. Or les victimes de noyade sont tristement connues pour entraîner au fond ceux qui viennent à leur secours : on peut dire que même si les gens qui se noient ne veulent rien d’autre qu'être secourus, leurs volontés sont rebelles, ou du moins ne coopèrent pas pleinement. C'est un réflexe terrible et autodestructeur, et pourtant nous, pécheurs, nous le faisons tout le temps.

    Et donc nous prions, Dieu Tout-Puissant : tire-nous, en donnant des coups de pied et en hurlant s’il le faut, conformément à ta volonté, pendant qu'il est encore temps, car nous savons qu'en tant que gentleman qui respecte nos ultimes décisions, tu ne traînes personne au ciel en donnant des coups de pied et en hurlant.

    *

    Michael P. Foley est docteur en théologie, professeur de patristique à l’université Baylor de Waco au Texas. Il est l’auteur notamment de « Pourquoi les catholiques mangent du poisson le vendredi »…

    Il est significatif que dans les missels antéconciliaires les traductions françaises de « compelle » étaient « ramenez », ou dans le meilleur des cas « poussez », alors que compelle veut clairement dire contraindre, forcer, acculer, réduire… On voit là que tout était déjà prêt pour la grande destruction : il n’était déjà plus question de demander à Dieu de nous contraindre à quoi que ce soit, tant Dieu respecte notre liberté… à aller en enfer.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Sit per te excusábile, María, quod per te ingérimus: fiat impetrábile, quod fida mente póscimus. Accipe quod offérimus: redóna quod rogámus; excúsa quod timémus: quia tu es spes única peccatórum. Per te sperámus véniam delictórum, et in te, beatíssima, nostrórum est exspectátio præmiórum. Sancta María, succúrre míseris, juva pusillánimes, réfove flébiles, ora pro pópulo, intérveni pro clero, intercéde pro devóto femíneo sexu : séntiant omnes tuum juvámen, quicúmque célebrant tuam sanctam commemoratiónem.

    Par toi, Marie, soit excusée la médiocrité de tout ce que par toi nous entreprenons. Qu’elle soit exaucée la requête que nous formulons avec une foi sincère. Reçois ce que nous offrons, accorde ce que nous demandons, excuse ce que nous craignons. Car tu es l’unique espérance des pécheurs. Par toi, nous espérons le pardon des offenses, en toi, Vierge bienheureuse, repose notre attente du don futur de Dieu. Sainte Marie, aux malheureux, prête secours, aux faibles, accorde ton aide, sois chaude tendresse pour ceux qui pleurent. Prie pour le peuple, interviens en faveur du clergé, intercède pour toutes les femmes consacrées. Qu’ils éprouvent la joie de ton secours, tous ceux qui célèbrent ta sainte mémoire.

    Cette lecture des matines (d’un sermon qui fut attribué à saint Augustin) est la suite de celle de samedi dernier, avec ce qui est devenu une antienne de la liturgie de la Sainte Vierge.

  • Elle retourne chez elle

    Ce n’était pas politiquement correct de dire que Najat Belkacem était marocaine. Qu’elle fut l’une des deux ministres marocaines du même gouvernement français (pourtant saluée comme telle dans la presse marocaine). C’était xénophobe, voire raciste. Même si l’on montrait qu’elle faisait très officiellement partie d’un conseil du roi (du Maroc…).

    De même ce n’est pas politiquement correct de dire que l’islam n’est pas français. C’est xénophobe, raciste. Même quand le CFCM s’alarme du confinement parce que ça empêche d’aller enterrer les morts au Maghreb, alors que c’est la volonté de la plupart des musulmans « français ».

    Donc on apprend que Najat Belkacem vient d’être nommée "professeure affiliée" (genre oblige, même au Maroc) à l’université Mohammed VI polytechnique de Marrakech, dite UM6P, inaugurée en 2017.

    On espère que son exemple sera suivi. Le problème est que, par exemple, je ne vois pas d’université qui puisse accueillir la Sénégalaise qui ne saurait pas dire à ses enfants si c’est bien ou mal de caillasser les policiers.