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  • Petit à petit

    Le Journal officiel égyptien a publié un décret reconnaissant la pleine conformité à la loi de 37 églises et 50 bâtiments ecclésiastiques annexes.

    Cela porte à 1.322 le nombre total de bâtiments coptes régularisés depuis le début du processus.

  • Vendredi des quatre temps

    La lecture évangélique poursuit le récit de saint Luc, déjà commencé avant-hier (Luc., I, 39-55). Marie, saluée pleine de grâce par l’Ange, se hâte d’inaugurer immédiatement son office de dispensatrice des grâces, et conduit son Jésus dans la maison d’Élisabeth, pour qu’il commence la rédemption par la sanctification de Jean dans le sein maternel. La Bienheureuse Vierge entre dans la demeure de sa parente et la salue humblement ; tout de suite, à la voix de Marie, le Précurseur est comblé de grâce, et l’esprit prophétique anime ses vieux parents. Ainsi la maison sacerdotale de Zacharie en Hébron devient le premier sanctuaire marial, où la Mère de Dieu commence à répandre ses miséricordes, et en déverse les prémices sur le plus grand parmi les fils de la femme. Jean est le premier parmi les saints qui soit redevable de toutes ses grâces à Marie ; et là, sous ces humbles voûtes de la maison de Zacharie, est entonné pour la première fois le sublime cantique Magnificat, qui sera l’hymne de dédicace du premier temple mariai et formera la prière quotidienne de l’Église à travers les siècles.

    Bienheureux cardinal Schuster

    *

    O Clavis David

    O clavis David, et sceptrum domus Israël ; qui áperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo áperit : veni, et educ vinctum de domo cárceris, sedéntem in ténebris, et umbra mortis.

    O Clef de David, et sceptre de la maison d’Israël ; qui ouvrez, et nul ne peut fermer ; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez, et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

  • Son nouveau crucifix

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    Ceci est une œuvre d’art – et de dévotion – du Saint-Père. L’ami qui m’en fait part a trouvé ce tweet de Pontifex en version polonaise (il est aussi en version italienne).

    Voici la traduction de l’explication :

    « J’ai décidé de placer un gilet de sauvetage sur la croix afin qu’il rappelle à tous le devoir imprescriptible de sauver chaque vie humaine car la vie de chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu. Dieu nous demandera d’en rendre compte au jour du jugement. »

    Parmi les réactions, celle du Père Tadeusz Isakowicz-Zaleski (auquel n’a manifestement pas échappé que François écrit « croix » avec une minuscule) :

    « Seule la représentation de Jésus Christ peut être apposée sur le symbole de la Sainte Croix. Remplacer cette représentation par un quelconque objet attente à la vérité de la foi. Est-ce que @Pontifex_pl placerait donc "le politiquement correct" au-dessus de l’Évangile ? Sang de Jésus répandu sur la Croix, sauvez-nous ! »

  • "Blackface"

    La dénonciation du « blackface » est devenue permanente. Non seulement pour les déguisements festifs, mais aussi pour les spectacles. Le dernier exemple en date est la danseuse noire Misty Copeland, du prestigieux American Ballet Theater de New York. Elle a publié sur les réseaux sociaux la photo de deux jeunes ballerines russes grimées en noires pour le ballet La Bayadère au Bolchoï. « Cela fait vraiment mal de savoir que beaucoup de grandes troupes de ballet refusent d'embaucher des danseurs de couleur mais préfèrent opter pour le maquillage en Noir », écrit-elle. Je comprends bien que c'est une question très sensible dans le monde du ballet. Mais si personne n'interpelle les gens, ou ne les met pas à l'aise, rien ne changera. »

    Pour ce qui est de la Russie, l’affaire en restera là, comme on s’en doute. Le directeur du Bolchoï a juste rappelé que le spectacle avait déjà été ainsi donné des milliers de fois dans le monde, et à l’AFP qui insistait il a fait savoir : « Nous ne commentons pas ces déclarations absurdes. »

    Mais la vraie question qui se pose, et qu’on ne pose jamais à ces racistes (car il faut être raciste pour exiger que les rôles de noirs au théâtre soient joués par des noirs), est celle-ci : si on réserve les rôles de noirs à des noirs (ce qui dans le spectacle est en effet une pure absurdité), est-ce que les noirs s’engagent à ne jamais jouer des rôles de blancs ? Autrement dit à rester au chômage la plus grande partie de leur vie, voire toute leur vie selon leur art ?

    Fallait-il donc faire un scandale quand Barbara Hendricks, pour prendre un exemple que j’ai vécu, chantait (fort bien) le rôle de Mélisande dans l’opéra de Debussy ? Mélisande n’est pas seulement blanche, elle a une très longue chevelure blonde…

    Mais il ne me semble pas que même aujourd’hui les activistes noirs dénoncent les prises de rôle de personnages spécifiquement blancs par des noirs. Ce qui est le cas, très certainement, de Misty Copeland…

  • O radix Jesse

    O radix Jesse, qui stas in signum populórum, super quem continébunt reges os suum, quem gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, jam noli tardáre.

    O Racine de Jessé, qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.

  • Berk

    Ignoble, mais pas étonnant de la part de la sorcière Schiappa. Elle nomme un grossier insulteur des familles conseiller chargé de l’exécution de ses réformes. Il avait qualifié de « conglomérat de sous-merdes » la Manif pour tous, et Marlène avait explicitement apprécié. D’où cette nomination d’Alexandre Dimeck-Ghione, qui a en outre le titre de gloire, méritant promotion dans le couloirs ministériels, de président du centre LGBT du Mans…

  • L’UE LGBT

    Le Parlement européen a adopté aujourd’hui, par 463 voix contre 107 et 105 abstentions, une de ces résolutions kilométriques dont il a le secret (20 attendus et 27 recommandations), de propagande LGBT, condamnant les pays où l’on ose mettre en doute l’excellence particulière des pratiques sexuelles inverties et demandant des sanctions financières contre les récalcitrants, y compris contre ceux qui n’acceptent pas la propagande LGBT à l’école (point toujours souligné, car c’est bien sûr au moment de la puberté que la propagande LGBT peut être la plus efficace). Car les « droits des LGBTI » sont « des droits fondamentaux » (mais quels sont donc ces droits LGBT qui ne sont pas les droits de tout le monde ?).

    Le texte cible plusieurs pays (dont la Lituanie pour sa loi de protection des mineurs et la Lettonie pour sa loi sur l’éducation), mais essentiellement la Pologne, pour ses « zones sans LGBT ». Voici le considérant P :

    Considérant qu’en Pologne, depuis début 2019, plus de 80 cas ont été relevés dans lesquels des régions, des départements ou des municipalités ont adopté des résolutions pour se déclarer libres de ce qu’ils appellent «l’idéologie LGBT», ou des «chartes régionales des droits de la famille», ou encore des dispositions essentielles dans le cadre de ces chartes qui instaurent une discrimination particulière à l’encontre des parents isolés et des familles LGBTI; considérant que ces résolutions invitent les gouvernements locaux à s’abstenir d’encourager la tolérance à l’égard des personnes LGBTI, de soutenir financièrement les ONG luttant pour l’égalité des droits, d’organiser des cours de sensibilisation à la question des discriminations ou d’aider de quelque manière que ce soit les personnes LGBTI; considérant que la création de «zones sans LGBTI», bien qu’elle n’érige pas de frontière physique, constitue une mesure extrêmement discriminatoire qui limite la liberté de circulation de citoyens de l’Union; considérant que ces résolutions s’inscrivent dans le contexte plus large d’attaques contre la communauté LGBTI en Pologne, notamment au moyen de discours de haine d’une intensité croissante prononcés par des membres de la fonction publique, des élus et dans les médias, ainsi que d’attaques et d’interdictions portant sur des marches des fiertés et des programmes et actions de sensibilisation tels que le vendredi arc-en-ciel.

    On remarque en passant que le fait de ne pas subventionner les lobbies LGBT est considéré comme une discrimination…

    Les point 16 et 17 de la résolution sont l’application du considérant sur la Pologne :

    (Le Parlement européen) invite la Commission à déterminer si la création de «zones sans LGBTI» constitue une violation de la liberté de circulation et de séjour dans l’Union européenne, et donc une infraction à l’article 3, paragraphe 2, du traité UE, (…); prie la Commission d’évaluer si la Pologne a manqué à une des obligations qui lui incombent en vertu des traités et si elle doit émettre un avis motivé à ce sujet (…);

    invite la Commission à surveiller l’utilisation de toutes les sources de financement de l’Union européenne, y compris les fonds structurels et d’investissement de l’Union, et à recourir aux dialogues réguliers avec les autorités nationales, régionales et locales pour rappeler aux parties prenantes qu’elles se sont engagées en faveur de la non-discrimination et que de tels fonds ne peuvent en aucun cas être utilisés à des fins discriminatoires; demande à la Commission de prendre des mesures concrètes pour lutter contre les infractions claires et directes aux règles anti-discrimination, en particulier à l’interdiction de l’injonction de discrimination (…), commises par des conseils locaux qui adoptent des réglementations qui s’attaquent aux droits des personnes LGBTI.

    Car le fait de ne pas participer à la propagande LGBT est, en soi, « discriminatoire » et attaque les « droits » des LGBT.

    Et l’on revient dans le point 21 à la demande de sanctions contre la Pologne :

    (Le Parlement européen) invite le Comité des régions (…) à envisager de prendre des mesures, dans le cadre de ses compétences, en réponse à la mise en place de zones libres de la soi-disant «idéologie LGBT» en Pologne.

    Et on répète au point 24 :

    (Le Parlement européen) demande à la Pologne de condamner fermement la discrimination à l’encontre des personnes LGBTI, y compris lorsqu’elle provient d’autorités locales, et de révoquer les résolutions qui s’en prennent aux droits des personnes LGBTI, y compris les dispositions prises au niveau local contre l’«idéologie LGBT», conformément à son droit national et aux obligations qui lui incombent au titre du droit européen et international.

    L’UE érige une dictature LGBT.

  • Le Roumain boude

    Dans son discours de Timisoara, Viktor Orban en appelait à la construction d’une nouvelle Europe centrale, avec les pays du groupe de Visegrad, auxquels pouvaient se joindre d’autres, notamment la Roumanie.

    Le président roumain Klaus Iohannis a rejeté cette proposition et a fait acte d’allégeance européiste pur et dur :

    « Je soutiens l’UE, et non une autre entité qui verrait le jour dans une zone plus petite et plus proche. Je ne pense pas que nous devrions ouvrir de nouvelles failles au sein du navire européen, mais au contraire, nous devrions nous engager à réduire celles déjà existantes. »

  • Le vent tourne…

    Jusqu’à présent on disait que les Polonais étaient très favorables à l’Union européenne (et que le gouvernement devait en tenir compte dans ses relations avec Bruxelles).

    Mais c’est en train de changer, et assez rapidement. En 2018, selon l’Eurobaromètre, 36 % des Polonais pensaient qu’ils pourraient mieux affronter l’avenir en dehors de l’UE, contre 55%. En 2019 les eurosceptiques sont montés à 47%, et sont majoritaires par rapport aux europhiles : 45%.

    De ce fait les Polonais sont aujourd’hui dans le peloton de tête des nations les plus critiques de l’UE.

  • Au Costa Rica

    C’est en signant une « norme technique » que le président du Costa Rica, Carlos Alvarado Quesada, a légalisé l’avortement « thérapeutique ».

    En 1970 avait été votée une loi dépénalisant l’avortement en cas de « danger pour la vie ou la santé de la mère » et qu’aucune alternative n’est possible. Mais comme il n’y avait jamais eu de décret d’application, elle était restée lettre morte.

    Jusqu’à ce 12 décembre 2019. Et ce n’est évidemment pas un hasard si le président a signé la « norme technique » le jour de la fête de Notre Dame de Guadalupe… Comme une provocation diabolique.

    La conférence épiscopale a publié un long communiqué qui commence ainsi :

    « En tant que Pasteurs de l’Eglise et citoyens du Costa Rica, nous basant sur la Parole de Dieu et sur le Magistère de l’Eglise, nous sommes profondément attristés et réitérons notre rejet et notre indignation face à la signature par le Président de la République, Carlos Alvarado Quesada, du Décret portant norme technique pour “la procédure médicale prévue à l’article 121 du Code pénal” intervenue le 12 décembre, jour où nous célébrions Notre-Dame de Guadalupe. » Ainsi « l’Etat n’accomplit pas son devoir de garantir le droit à la vie à tout être humain, depuis sa conception, comme cela est prévu par notre Constitution et par notre système juridique ».

    Les évêques énoncent ensuite huit points de réflexion, et ils concluent qu’un chrétien ne peut jamais se conformer à une loi immorale en soi, ni promouvoir des normes favorables à l’avortement ou à l’euthanasie, invitant « à élever la voix au nom de ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes, à défendre les délaissés qui sont dans le ventre de leur mère, pour préserver la culture de la vie, qui nous a toujours caractérisé comme pays pacifique et solidaire, en particulier auprès des plus nécessiteux de notre société ».