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  • Il y a 50 ans (9) : la vigile de Noël

    En la vigile de Noël a lieu une cérémonie particulière et émouvante, à la fin de l’office de prime : le chant, sur un ton solennel, du martyrologe du jour. Lequel annonce la naissance du Christ à la fin d’un résumé de l’histoire du monde depuis la création.

    La suppression de l’office de prime par les massacreurs de la liturgie a supprimé ipso facto cette antique particularité de la vigile de la Nativité.

    Jugeant à juste titre que c’était une perte dommageable, Jean-Paul II a exhumé cette proclamation en 1980. Comme prime n’existait plus, il l’a assignée au début de la « messe de la nuit ». Malheureusement, il a laissé les saboteurs, toujours actifs, la saboter. Au lieu de garder avec le respect religieux qui s’impose une chronologie qui fait débuter l’histoire du monde « il y a 5.199 ans » (d’autant plus intéressante que c’est le comput d’Eusèbe de Césarée selon la Septante grecque, donc adopté par Rome avant la Vulgate), on a mis le texte au goût du jour en supprimant ce qu’on considérait comme une obsolète naïveté, et en supprimant d’autres dates, non sans remplacer certaines par d’autres naïvetés, celles des historiens rationalistes d’aujourd’hui : la datation de l’Exode est arbitrairement celle de la stèle égyptienne de Mérenptah au lieu de celle de la Bible, alors que cette stèle ne parle pas de l’Exode mais d’une victoire sur Israël qui est « détruit ».

    Et l’on a bêtement supprimé la mention que la Nativité eut lieu au « sixième âge du monde », puisqu’on ne veut plus rien comprendre au symbolisme, même expliqué par les docteurs de l’Eglise…

  • Vigile de la Nativité

    Chaque jour à l'office de Prime est lu le martyrologe : la liste des saints que l’on fêtera le lendemain. Le 24 décembre, le martyrologe commence par l’annonce solennelle de la Nativité, chantée sur un ton particulier, par l’hebdomadier revêtu d’une chape violette, encadré par deux flambeaux. Entendue debout et non assis après un triple encensement du livre comme s’il s’agissait de l’Evangile. Au moment où est entendu le nom de Bethléem tout le monde s’agenouille, puis se prosterne. On constate que le décompte depuis la création du monde est celui de la Septante (5.000 ans) et non celui de la Vulgate (4.000 ans), ce qui indique sans doute la grande antiquité de ce texte.

    Octavo Kalendas Januarii Luna undetrigesima.
    Anno a creatione mundi, quando in principio Deus creavit cælum et terram, quinquies millesimo centesimo nonagesimo nono
    A diluvio autem, anno bis millesimo nongentesimo quinquagesimo septimo
    A nativitate Abrahæ, anno bis millesimo quintodecimo
    A Moyse et egressu populi Israel de Ægypto, anno millesimo quingentesimo decimo
    Ab unctione David in Regem, anno millesimo trigesimo secundo
    Hebdomada sexagesima quinta juxta Danielis prophetiam
    Olympiade centesima nonagesima quarta
    Ab urbe Roma condita, anno septingentesimo quinquagesimo secundo
    Anno Imperii Octaviani Augusti quadragesimo secundo, toto Orbe in pace composito, sexta mundi ætate, Iesus Christus, æternus Deus æternique Patris Filius, mundum volens adventu suo piissimo consecrare, de Spiritu Sancto conceptus, novemque post conceptionem decursis mensibus,
    In Bethlehem Iudæ nascitur ex Maria Virgine factus homo.

    NATIVITAS DOMINI JESUS CHRISTI SECUNDUM CARNEM.

    Le 8 des calendes de janvier, 19e jour de la lune.
    L’an de la création du monde, quand Dieu au commencement créa le ciel et la terre, cinq mille cent quatre-vingt-dix-neuf
    Du déluge, l’an deux mille neuf cent cinquante-sept
    De la naissance d’Abraham, l’an deux mille quinze
    De Moïse et de la sortie du peuple d’Israël de l’Égypte, l’an mille cinq cent dix
    De l’onction du roi David, l’an mille trente-deux
    En la soixante-cinquième Semaine selon la prophétie de Daniel
    En la cent quatre-vingt-quatorzième Olympiade
    De la fondation de Rome, l’an sept cent cinquante-deux
    D’Octavien Auguste, l’an quarante-deuxième, tout l’univers étant en paix, au sixième âge du monde, Jésus-Christ, Dieu éternel et Fils du Père éternel, voulant consacrer ce monde par son très miséricordieux Avènement, ayant été conçu du Saint-Esprit, et neuf mois s’étant écoulés depuis la conception,
    A Bethléem de Juda, naît, fait homme, de la Vierge Marie.
    LA NATIVITÉ DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST SELON LA CHAIR !

    Voici cette proclamation chantée par le séminariste Christopher Huynh, de l’Oratoire de Toronto, qui a été ordonné lecteur en octobre dernier.

     

    Screenshot_2019-12-16 The Toronto Oratory ( spnoratory) Twitter.png

  • Toujours plus…

    François est devenu un stakhanoviste de la destruction de l’Eglise et du christianisme. Soit de façon fondamentale, quand il redit aux cardinaux que ce qui compte c’est « d’initier des processus », ou quand il dit à des enfants qu'ils ne doivent pas vouloir convertir les juifs et les musulmans. Soit dans ses rencontres a priori anodines. Comme avec Roberto Mancini, entraîneur de l’équipe de foot italienne. Il est catholique « depuis toujours », il dit qu’il a eu la chance de grandir près d’une église. Il faisait le signe de croix en entrant sur le terrain. Il ne le fait plus :

    « Le pape François m’a dit : Pourquoi faites-vous le signe de croix, n'avez-vous pas d'autres pensées en ce moment ? Alors depuis ce temps-là, je ne le fais plus. Je ne veux pas que le pape se mette en colère. »

  • Benalla ?!

    Macron a encore battu sa coulpe anachronique sur la poitrine des Français d’autrefois et de naguère en disant que le colonialisme « a été une erreur profonde, une faute de la République ».

    Réponse d’Alexandre Benalla :

    Screenshot_2019-12-23 Alexandre Benalla on Twitter(4).png

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    Screenshot_2019-12-23 Alexandre Benalla on Twitter(5).png

    Etc.

  • Ils sont toujours aussi odieux

    Je veux parler des évêques, hélas. Pour obéir à la dictature LGBT, ils ont modifié les actes de baptême, afin qu’il ne soit plus fait mention de paternité et de maternité.

    Cela n’a rien d’étonnant, hélas, dans l’Eglise bergoglienne. Mais ce n’est pas tout. Cette révérence au monde n’est pas suffisante. Il faut y ajouter une petite saloperie contre l’Eglise d’avant la « miséricorde » bergoglienne. Mgr de Metz-Noblat, évêque de Langres et président du conseil pour les questions canoniques, écrit que le nouveau formulaire « s’intéresse principalement à la personne baptisée, faisant « le simple constat de sa situation familiale, sans porter sur celle-ci un jugement moral ».

    C’est odieux. Il est bien évident que l’Eglise n’a jamais porté le moindre jugement moral, dans les actes de baptême, sur les parents du baptisé.

  • O Emmanuel

    O Emmánuel, Rex et légifer noster, exspectátio géntium, et Salvátor eárum : veni ad salvándum nos, Dómine, Deus noster.

    O Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, attente des nations et leur Sauveur : venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.

  • 4e dimanche de l’Avent

    Dans les premiers siècles, il n’y avait pas de messe de ce dimanche (comme pour les autres dimanches suivant un samedi des quatre temps), puisque la veillée du samedi se terminait par la messe très tard dans la nuit. De ce fait, lorsqu’on a composé une messe pour ce dimanche, on a repris des éléments de messes précédentes (l’introït, le graduel et la communion sont du mercredi des quatre temps, l’évangile est celui de la veille) et l’offertoire de l’Annonciation.

    Cela coïncide avec le fait que cette messe récapitule tout l’enseignement de l’Avent. Les trois protagonistes sont là : Isaïe dans l’introït, Jean-Baptiste dans l’Evangile, Marie dans l’offertoire (qui est la salutation angélique). Et ils sont dans leur ordre d’entrée dans le mystère : le prophète au seuil du sanctuaire, le précurseur dans l’annonce évangélique, la Mère de Dieu dans l’offrande de son Fils, qui vient pour notre salut.

    On constate aussi que l’évangile énumère les personnages clefs du drame qui va se jouer à partir de la naissance de l’enfant qui va naître : César, Hérode, Anne et Caïphe, Ponce Pilate, Jean-Baptiste. Ce dernier en est le héraut. Tout orienté vers l’annonce, il ne parle même pas de lui-même, il cite Isaïe. Et à travers lui c’est l’évangile qui cite Isaïe. Cette citation occupe plus du tiers du bref évangile de ce dimanche. « Voix de celui qui crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur… »

    *

    O Rex Gentium

    O Rex Géntium, et desiderátus eárum, lapísque anguláris, qui facis útraque unum : veni, et salva hóminem, quem de limo formásti.

    O Roi des Nations, * et objet de leurs désirs, pierre angulaire, qui réunissez en vous les deux peuples : venez et sauvez l’homme, que vous avez formé du limon.

  • Saint Thomas

    Dans les plus anciens livres notés que nous ayons, du Xe siècle, l’offertoire de cette messe était celui de la fête de saint Paul, et des saints Simon et Jude. Puis il fut celui de divers apôtres, avant d’être réservé à saint Thomas. Mais sa mélodie est aussi, légèrement différente, sur d’autres paroles, celle de l’offertoire du troisième dimanche après l’Epiphanie et du Jeudi Saint (depuis les plus anciens livres jusqu’à nos jours). Impossible de savoir quel est l’original…

    Le voici par les moines de Solesmes.

    In omnem terram exívit sonus eórum : et in fines orbis terræ verba eórum.

    Le son de leur voix s’est répandu dans toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde.

     

    *

    O Oriens

    O Oriens, splendor lucis ætérnæ, et sol iustítiæ : veni, et illúmina sedéntes in ténebris, et umbra mortis.

    O Orient, splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice : venez et éclairez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

  • Poutine

    Le président russe a tenu hier sa grande conférence de presse annuelle. Un propos n’est pas passé inaperçu :

    « Personne ne connaît les causes du changement du climat mondial. Évaluer l’influence que peut avoir l’humanité contemporaine est très difficile, voire pas possible. »

    Il a dit aussi que les accusations des démocrates contre Donald Trump étaient « fantaisistes », « totalement inventées » : « Le parti qui a perdu les élections, le parti démocrate, tente d'obtenir des résultats via d'autres moyens et d'autres outils, en accusant Donald Trump de complot avec la Russie. Il s'avère qu'il n'y en a pas eu. Et maintenant, ils ont inventé une histoire de pression sur l'Ukraine. »