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  • Pitoyable “Aleteia”

    Titre du soi-disant site catholique “Aleteia” :

    Crèche vivante à Toulouse : ne céder ni aux voyous ni à la tentation identitaire

    Ce que ce pitoyable site appelle « céder à la tentation identitaire », c’est appeler un chat un chat. Les agresseurs de Toulouse n’étaient pas des voyous mais des militants politiques « anticapitalistes » qui criaient « Stop aux fachos ». C’est dans les pays communistes qu’on appelle « voyous » les militants contestataires. Aleteia fait ouvertement de la désinformation. Il faut croire que même l’archevêque de Toulouse « cède à la tentation identitaire » (comme si c’était son genre…), puisqu’il a dénoncé les « actes de violence verbales et physiques de ceux qui s’érigent en défenseurs de la liberté ». Les voyous ne se définissent pas comme « défenseurs de la liberté ».

    Si ce site ne veut dire la vérité ni sur les persécuteurs ni sur l’identité chrétienne, on se demande bien à quoi il peut servir.

  • Le destructeur

    Comment François détruit la vie religieuse. Une étude importante : ici.

  • Il y a 50 ans (8) : les Quatre-Temps

    — Et bien sûr ils ont supprimé les Quatre-Temps !

    — Mais non ! Non seulement vous êtes excessif, comme d’habitude, mais en outre votre accusation est une contre-vérité. Les normes universelles de l’année liturgique ont même un chapitre sur le sujet.

    — Ah oui. Il y est dit que c’est aux conférences épiscopales de fixer la périodicité, les dates, la manière de célébrer… Donc, c’est quand, les Quatre-Temps ?

    — Euh… Les évêques ont oublié de le décider.

    — Oui, depuis 50 ans. Donc, de facto, les Quatre-Temps ont été supprimés.

    C’est une de ces hypocrisies de la « réforme » liturgique. Comme pour les Rogations, soumises au même régime, comme le Canon romain, comme les mémoires facultatives… On fait semblant de maintenir, mais en fait on supprime.

    Aux Quatre-Temps, comme disent encore très bien les nouvelles Normes, « l’Église a coutume de prier le Seigneur pour les divers besoins des hommes, en particulier pour les fruits de la terre et les travaux des hommes, et de lui rendre grâce publiquement ».

    L’Eglise avait coutume. Mais les novateurs voulaient en fait supprimer cette coutume, comme les pèlerinages, comme les images dans les églises, comme le rosaire, comme les vieux cantiques, comme tout ce qui ressemble de près ou de loin à la piété populaire. Parce que c’est considéré comme de la superstition par les chrétiens « adultes » de notre époque. Dieu a autre chose à faire que de s’occuper de faire pousser le blé ou de faire tomber la pluie… Et puis nous ne sommes plus dans une civilisation rurale : on ne cultive plus les légumes, on les achète au supermarché.

    Les Quatre-Temps sont la sanctification des quatre saisons, des solstices et des équinoxes. Donc la sanctification du cosmos. Mais pour les chrétiens adultes ce ne sont plus là que des symboles désuets.

    Les Quatre-Temps de décembre ont donc été supprimés, alors qu’ils existaient avant même la liturgie de l’Avent. Comme en témoigne par exemple le sermon de saint Léon le Grand qu’on lisait avant 1960 aux matines du dimanche précédent : toutes les récoltes ont été engrangées, il faut remercier le Seigneur par un jeûne solennel.

    Et voici la seconde raison de la suppression des Quatre-Temps : il faut supprimer tout ce qui rappelait le jeûne. On ne jeûne plus dans l’Eglise adulte. Même s’il y a des démons qui ne sortent que par la prière et par le jeûne. D’ailleurs dans les nouveaux Evangiles on a supprimé aussi le jeûne de cette phrase du Seigneur…

    La messe du samedi des Quatre-Temps était conçue comme une liturgie d’ordinations, depuis toujours. Il y eut même un temps où c’était le seul jour ordinaire d’ordination à Rome. Et le jeûne avait là pour fonction (aussi) de demander à Dieu que les nouveaux prêtres soient de bons pasteurs.

    Mais maintenant on procède aux ordinations n’importe quand.

    La suppression de la liturgie des Quatre-Temps a eu aussi pour « avantage » de supprimer une des antiques collectes peu adaptées à « la mentalité contemporaine », comme disait dom Antoine Dumas, le gâte-sauce en chef et Dr Frankenstein des nouvelles oraisons :

    Preces pópuli tui, quǽsumus, Dómine, cleménter exáudi : ut, qui juste pro peccátis nostris afflígimur, pietátis tuæ visitatióne consolémur.

    Par pitié, Seigneur, exaucez les prières de votre peuple. Et puisque nous subissons les épreuves que nous ont méritées nos péchés, apportez-nous le réconfort quand vous viendrez à nous, plein de bonté.

  • Mercredi des quatre temps

    En l’Office des Matines, l’Église ne lit rien aujourd’hui du prophète Isaïe ; elle se contente de rappeler le passage de l’Évangile de saint Luc dans lequel est racontée l’Annonciation de la Sainte Vierge, et lit ensuite un fragment du Commentaire de saint Ambroise sur ce même passage. Le choix de cet Évangile, qui est le même que celui de la Messe, selon l’usage de toute l’année, a donné une célébrité particulière au Mercredi de la troisième semaine de l’Avent. On voit, par d’anciens Ordinaires à l’usage de plusieurs Églises insignes, tant Cathédrales qu’Abbatiales, que l’on transférait les fêtes qui tombaient en ce Mercredi ; qu’on ne disait point ce jour-là, à genoux, les prières fériales ; que l’Évangile Missus est, c’est-à-dire de l’Annonciation, était chanté à Matines par le Célébrant revêtu d’une chape blanche, avec la croix, les cierges et l’encens, et au son de la grosse cloche ; que, dans les Abbayes, l’Abbé devait une homélie aux Moines, comme aux fêtes solennelles. C’est même à cet Usage que nous sommes redevables des quatre magnifiques Sermons de saint Bernard sur les louanges de la Sainte Vierge, et qui sont intitulés : Super Missus est.

    Dom Guéranger

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    O Adonai

    O Adonái, et Dux domus Israël, qui Móysi in igne flammæ rubi apparuísti, et ei in Sina legem dedísti : veni ad rediméndum nos in bráchio exténto.

    O Adonaï, et Conducteur de la maison d’Israël, qui avez apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï : venez pour nous racheter par la puissance de votre bras.

  • Déjà raté

    La « procédure de destitution » de Donald Trump (prochain acte demain : il sera sans doute « mis en accusation » par les députés) est une comédie démocrate qui permet à Nancy Pelosi (la catholique pratiquante pro-avortement) de faire un dernier tour de piste hyper-médiatisé. Tout le monde sait que la procédure n’a aucune chance d’aboutir et qu’il s’agit d’une pure gesticulation politicienne. Les démocrates tablaient sans doute sur le fait que cette procédure allait entacher la popularité de Donald Trump. Eh bien, sur ce plan-là aussi, c’est déjà raté.

    Le 23 octobre, avant les auditions publiques dans le cadre de cette affaire, la popularité de Trump était de 38%. Le 10 décembre, alors qu’on annonçait le vote des députés, elle était de 41%. Hier, alors que le vote aura lieu demain, elle était de 43%. Et c’est la cote record de Donald Trump : c’est la première fois qu’il atteint ce score.

    Les démocrates se disaient aussi qu’au moins ils sèmeraient le trouble dans le rang des républicains, et que nombreux seraient ceux qui finiraient par lâcher le président.

    Or chez les républicains ils sont… 92% à lui faire confiance. Là aussi, c’est complètement raté.

  • O Sapientia

    O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ

    O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.

    Sur les antiennes O, voir ici.

  • En Hongrie

    Réunion de la présidence hongroise, ce jour.

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  • Fantasme à quatre

    Les maires de Budapest, Varsovie, Prague et Bratislava se sont réunis à Budapest à l’appel du nouveau maire de la capitale hongroise qui ne sait pas quoi inventer pour se faire connaître (il a décrété la ville en « urgence climatique »…).

    Il se trouve que les maires des capitales des pays du V4 (Groupe de Visegrád) sont de farouches opposants au pouvoir en place, et que dans ces quatre pays le pouvoir est tenu par d’affreux « populistes » qui leur font honte.

    Ils ont ainsi conclu un « pacte des villes libres » (sic), pour tenter de montrer qu’ils existent, et qu’ils s’opposent de toute leur force au « populisme », mais aussi pour faire les yeux doux à Bruxelles et tenter d’obtenir, en récompense de leur action pour les « valeurs de l’UE », des subventions sans passer par leurs Etats, donc en violation du traité européen…

  • Triste rappel

    Viktor Orbán, dans un discours à Timisoara à l’occasion du 30e anniversaire de la révolte anticommuniste roumaine :

    « Si nous avions décidé d’attendre l’aide des puissances occidentales, nous serions toujours sous occupation soviétique, nous serions membres du Pacte de Varsovie et nous aurions un congrès du parti communiste en place pour décider de notre avenir. »

  • Terroristes

    Quelque 35 « psychologues » ont démissionné du London’s Gender Identity Development Service (GIDS) ces trois dernières années, pour cause de « surdiagnostics de dysphorie de genre chez des enfants ».

    Le nombre d’enfants traités, qui soi-disant voulaient changer de sexe, était passé de 77 à 2590 en dix ans. On leur prescrivait un traitement qui bloque le développement hormonal et stoppe la puberté, avant une « thérapie hormonale » théoriquement non donnée avant 16 ans parce qu’elle est irréversible. Comme si à 16 ans, dans un monde aussi déboussolé et soumis à une propagande LGBT massive, on pouvait décider en toute connaissance de cause… Cf. ce témoignage d’une victime, Thomasin (qui se dit heureuse de ne pas avoir franchi la dernière étape) : « J’étais nourrie de cette idée que tu pouvais changer de sexe. »

    Il est apparu (quelle surprise…) que le plus grand nombre d’enfants ont été victimes d’une « erreur de diagnostic ». Certains disent qu’ils ont agi ainsi parce qu’ils avaient peur d’être traités de « transphobes ». L’un d’eux craint d’avoir été « aux premières loges d’un scandale médical ».