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  • Il y a 50 ans (3) : Le lectionnaire

    « C’est destiné, à long terme mais inévitablement, à changer la mentalité théologique et la spiritualité même du peuple catholique. » Dom Adrien Nocent, l’un des principaux auteurs de la nouvelle liturgie, et particulièrement du nouveau lectionnaire.

     

    Parmi ceux qui critiquent la nouvelle « liturgie », un certain nombre concèdent que le nouveau lectionnaire est une réussite, parce qu’il permet de faire connaître aux fidèles une beaucoup plus grande quantité de textes de la Sainte Ecriture : le nouveau missel est ainsi beaucoup plus riche que celui de la liturgie traditionnelle.

    C’est une grave erreur. La liturgie n’est pas un office de lectures, mais un sacrifice de louange. Multiplier les lectures dans la liturgie, c’est confondre la liturgie et la lectio divina. Deux choses qui ont toujours été soigneusement distinguées.

    Or le nouveau lectionnaire a une fonction quasi indépendante de l’offrande du sacrifice. D’où les expressions « liturgie de la parole » et « liturgie eucharistique » : deux liturgies mises bout à bout.

    Et pour multiplier les lectures on a inventé un système d’une complication inouïe. La plupart des fidèles ne connaissent que les lectures des dimanches, qui sont sur trois ans – ce qui affaiblit considérablement la notion d’année liturgique, une année qui doit recommencer toujours avec la même liturgie, donc les mêmes textes, comme la nature reprend le rythme immuable des saisons.

    Mais en semaine il y a deux cycles : la première lecture sur deux ans, l’évangile sur un an. Et pour la « liturgie des heures » il y a un cycle sur un an et, en complément, un cycle sur deux ans…

    Cet amoncellement et cette complication ne peuvent cacher que, s’il y a effectivement beaucoup plus de lectures que dans la liturgie traditionnelle, il manque un certain nombre de textes, et que ces absences sont très significatives de la nouvelle orientation qu’on veut donner. De même, de nombreux textes sont au choix en version complète ou en version abrégée, et naturellement tout le monde choisit la version abrégée, celle qui omet des versets gênants…

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  • Il y a 50 ans (2) : le bréviaire

    « Bien que la Liturgia Horarum soit, juridiquement parlant, l’Office autorisé de l’Eglise romaine, elle n’appartient pas à l’Office romain en ce qui concerne son contenu » Laszlo Dobszay, La liturgie Bugnini et la réforme de la réforme, livre dédié au cardinal Ratzinger avec son accord.

    La destruction de la liturgie impliquait la destruction non seulement de la messe, mais aussi de l’office divin.

    Plusieurs innovations venaient directement du texte du concile, hélas : la suppression de l’heure de prime, la « permission » de supprimer deux des trois petites heures, l’« adaptation » des matines afin qu’elles puissent être récitées « à n’importe quelle heure du jour », la répartition du psautier « sur un laps de temps plus long ». Bugnini et sa clique avaient glissé cela dans leur « schéma », et personne n’avait bronché… Au contraire, même, ce sont les pères conciliaires qui ajoutèrent, à propos des matines, qu’elles devaient comporter « un moins grand nombre de psaumes et des lectures plus étendues ».

    C’était la porte ouverte à une destruction de tout l’édifice. Comme disait Bugnini : « Un principe d’évolution progressive s’imposa immédiatement dans la mise en pratique du document conciliaire. »

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  • Il y a 50 ans (1) : la messe

    Il y a 50 ans fut commis le plus grave attentat de l’histoire contre l’Eglise catholique. Et cet attentat fut perpétré par un pape.

    Il y a 50 ans, le premier dimanche de l’Avent 1969, Paul VI mettait à la poubelle la liturgie latine multiséculaire, la liturgie immémoriale de l’Eglise de Rome, pour la remplacer par un ersatz concocté par des « experts ». Le but était de rendre la messe plus attrayante et plus accessible, et donc d’enrayer, et d’inverser, l’érosion de la pratique. Le résultat a été très brillant, comme on le sait : il y a aujourd’hui 1,8% des Français qui vont à la messe le dimanche.

    Il y a 50 ans, Paul VI imposait sa néo-« liturgie » de façon dictatoriale et tyrannique au nom de « l’obéissance au Concile », qui se déclinait en « obéissance aux évêques » chargés de veiller à ce que disparaisse la liturgie authentique de l’Eglise de Rome, au prix d’une implacable persécution de ceux qui oseraient résister.

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  • Poutine

  • Vive la Hongrie

    La Hongrie a décidé de se retirer du concours de l’eurovision. Officiellement, la chaîne publique MTVA indique, selon le Guardian qui lui a posé la question : « Plutôt que de participer au concours de l’Eurovision en 2020, nous soutiendrons directement des productions de qualité créées par des talents hongrois de la musique pop. »

    Mais il n’est pas besoin de journalistes d’investigation pour trouver la véritable raison, déclinée selon diverses modalités par les professionnels. Il suffira de citer la réaction d’András Bencsik, rédacteur en chef du magazine Magyar Demokrata et célèbre chroniqueur à la télévision :

    « Je me réjouis, y compris du point de vue de la santé mentale, de la décision que la Hongrie ne participe pas à la flottille homosexuelle à laquelle ce concours international de chansons a été réduit. Beaucoup de jeunes pensaient que c’était tout public, mais lors de cet événement, le goût des gens est détruit par des travestis hurlants et des femmes à barbe. »

  • Saint André

    La construction du sanctuaire Saint-André de Patras, sur les lieux du martyre de l’apôtre, a commencé en 1908, mais l’église n’a été consacrée qu’en 1974.

    En 1964, Paul VI a donné à l’Eglise orthodoxe la tête et la croix de saint André, qui étaient à Saint-Pierre de Rome. Ces deux reliques avaient été apportées à Rome en 1462 par Thomas Paléologue après la conquête de la ville par les Ottomans. (Le corps de saint André se trouve à Amalfi, où il a été apporté en 1208 après le sac de Constantinople.)

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  • Fañch

    Les jacobins extrémistes ne désarment pas : le 19 novembre, le procureur de de Brest a écrit aux parents d’un petit Fañch, né la veille, qu’il ordonnait à l'état civil de ne pas écrire le prénom avec son tilde.

    Un mois plus tôt, le 17 octobre, la Cour de cassation avait finalement donné raison à des parents qui voulaient appeler leur fils Fañch…

    Et le secrétaire d’Etat à l’Intérieur s’appelle toujours Nuñez. Il a le droit parce que ce n’est pas breton ?

  • Coïncidence

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  • Piquons les négresses

    La Fondation Melinda-et-Bill-Gates va financer à hauteur de 19 millions de dollars le laboratoire MedinCell pour l’élaboration d’un contraceptif en injection sous-cutanée destiné aux femmes des pays en voie de développement.

    Le cahier des charges prévoit que son coût de revient soit réduit pour être accessible au plus grand nombre. Le laboratoire en conservera les droits commerciaux dans le monde et notamment aux Etats-Unis où ce marché pèse 5 milliards de dollars…

  • Guyane pro-vie

    A Cayenne en Guyane, les « quatorze gynécologues de l'hôpital ont tous fait valoir leur clause de conscience » à propos de l’avortement, a indiqué l’Agence Régionale de Santé lors de son comité de pilotage dédié à l’orthogénie (sic) le 25 novembre. La directrice générale, Clara de Bort, « déplore » ces circonstances qui « limitent l’accès des femmes à l’IVG et à la méthode instrumentale non accessible en ville ». Elle « demande solennellement que les futurs recrutements soient orientés vers le développement de la planification (sic) au CH de Cayenne ».

    Sans doute ces médecins en ont-ils assez du massacre : en Guyane le taux d’avortement est de 35,3 pour 1000 (15,4 en métropole), et de 18 pour 1000 adolescentes (7 en métropole).