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  • Ils n’ont toujours pas vu que le roi est nu

    Nantes: un incendie criminel consume une oeuvre d'art

    Nantes : à peine inaugurée, une œuvre d’art volontairement incendiée

    Très mauvaise surprise, ce mercredi 20 novembre, pour les habitants du quartier de Bellevue, à Nantes. La voiture transpercée par un arbre, création de Royal de Luxe, a été incendiée durant la nuit. L’œuvre d’art avait été installée lundi 18 novembre, au pied des immeubles.

    L’œuvre d’art, c’était une vraie voiture blanche traversée par un vrai arbre : du vandalisme de banlieue, qui a eu le traitement qu’il méritait : d’autres vandales y ont mis le feu…

    En fait, ça ressemble plus à une œuvre d’art une fois cramé…

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  • Jacques Testart ne lâche rien

    Dans une interview réalisée pour Sciences citoyennes, Jacques Testart (qui n'est pas du tout de notre paroisse) explique une fois de plus en quoi le Téléthon le « choque beaucoup » : c’est une entreprise qui « échappe à la fois à une démarche scientifique et à la démocratie ». « Si je m’intéresse au Téléthon, c’est parce que c’est l’illustration de ce qu’il ne faudrait pas faire, c’est-à-dire de ne pas passer par les voies normales pour prioriser un thème de recherche et de raconter des choses tellement merveilleuses qui vont arriver grâce aux sous que l’on va donner que c’est un peu de l’abus de confiance. » 

    « Il n’y a toujours pas de traitement ». S’il est difficile de critiquer une telle entreprise car une partie de l’argent récolté sert pour améliorer la vie quotidienne des malades, il faut reconnaître que « pour ce qui est de l’efficacité revendiquée, c’est-à-dire les thérapies géniques pour le traitement des myopathies, il n’y a rien. »

    Un projet de recherche, pour être financé, « doit recevoir l’approbation de ses pairs ». Mais le téléthon contourne ce circuit institutionnel : par pression financière, il « a le pouvoir d’orienter la recherche médicale sur des thématiques décidées par un groupe de personnes » qui n’ont pas été désignées par les voies démocratiques de l’université. En outre, le téléthon « ratisse très large » : son objectif, c’est « les progrès en génétique en général ». Ainsi, ils financent des laboratoires de recherche agronomique qui travaillent sur les plantes transgéniques...

     Jacques Testart dénonce la « politique », l’« idéologie » de cette association qui « n’est pas présentée en tant que tel » : avec le Téléthon, est assénée l’équation « argent = guérison », une affirmation « contre laquelle il faut lutter » : « même si on donnait tout l’argent du monde pour la myopathie, ce n’est pas pour ça qu’elle serait guérie, il est possible qu’on soit incapable de guérir telle ou telle maladie ». Cette utopie d’un « monde dans lequel on pourrait guérir tous les malades », véhiculée par le Téléthon, participe à sa façon au développement du tri des embryons par diagnostic préimplantatoire.

  • La Hongrie et l’état de droit

    La Hongrie et la Pologne ont bloqué hier texte du Conseil européen sur « l’évaluation du dialogue annuel sur l’état de droit » dans les Etats membres. Quelques jours plus tôt, Judit Varga, ministre de la Justice en Hongrie, avait expliqué pourquoi. (Ma rapide traduction de l’anglais).

    202x306_cmsv2_b6eb8aa8-53fb-5174-b032-d99e93c300d1-4307608.jpg"Etat de droit" est devenu une expression à la mode dans l'Union européenne. Cette semaine, le Conseil de l'UE se réunira pour évaluer son dialogue annuel sur l'état de droit. La Belgique et l'Allemagne ont proposé un Mécanisme d’Evaluation Périodique par les pairs pour les questions relatives à l'état de droit. La Commission et certains États membres veulent des conditions liant l’état de droit aux décisions de financement. La Commission a annoncé l'introduction d'un cycle d’évaluation de l'état de droit afin de suivre l'évolution de la situation dans les États membres. La Commission et le Parlement ont engagé des procédures en vertu de l'article 7 à l'encontre de certains États membres. La Hongrie est l'un d'eux.

    Un tel enthousiasme et une telle hâte ne laissent aucune place aux questions. De peur de paraître politiquement incorrects, beaucoup hésitent à poser les questions les plus élémentaires concernant l'état de droit et sa protection dans l'Union européenne. Donc, pour vous aider, voici quelques faits sur l’état de droit que vous avez toujours voulu connaître sans jamais oser le demander.

    L’état de droit est-il un ensemble de critères objectifs universellement applicables? Non. Il manque de règles bien définies et reste le sujet de nombreux débats au niveau international et entre les organes constitutionnels nationaux et les milieux universitaires. Le souci de l’état de droit devrait accorder plus de respect aux spécificités des États membres et ne pas tenter d’imposer un cadre unique et artificiel.

    L'état de droit est-il vraiment sous pression dans l'UE? Oui, mais pas pour les raisons que beaucoup prétendent. Au contraire, le principe de la primauté du droit n’est plus un principe constitutionnel mais il est de plus en plus utilisé, comme l'a déclaré le Premier ministre Orbán, « comme une arme politique » qui finira par le discréditer comme valeur généralement partagée.

    L’UE a-t-elle une compétence générale en matière d’état de droit? Non. En fait, le projet de la Commission sortante d'introduire un contrôle régulier de l'état de droit est totalement contraire aux traités. La responsabilité première incombe aux États membres et aux institutions nationales. L'article 4 du traité stipule expressément que l'Union respecte les identités nationales des États membres, inhérentes à leurs structures constitutionnelles. Cet enthousiasme de l’UE pour l’imposition de critères d’état de droit semble indiquer que Bruxelles revendique le contrôle dans des domaines où elle n’est pas compétente. Le fait de vouloir faire quelque chose ne vous en donne pas le droit. Ceux qui défendent l’état de droit sont ceux qui devraient le savoir le mieux.

    Le débat porte-t-il réellement sur des questions liées à l’état de droit? Pas vraiment. Un État membre peut avoir une politique de migration stricte tout en respectant l'état de droit. Rétablir l'équilibre naturel entre la liberté individuelle et les intérêts de la communauté ne viole pas la première. Nous avons des différences dans nos relations avec les racines chrétiennes de l'Europe, sur le rôle des nations et des cultures nationales; comment nous voyons la nature et la mission des familles dans nos sociétés; et dans nos approches de la migration. Toutefois, affirmer qu'un État membre n'appartient plus à la communauté de valeurs au sein de l'UE simplement parce qu'il occupe des positions différentes sur des questions comme celles-ci créerait un précédent dangereux et minerait les fondements mêmes de l'intégration européenne. « Je ne recommanderais pas que nous en arrivions à la situation en Europe où un Premier ministre ou tout autre responsable se rendrait dans un autre pays pour le sermonner à propos de l'état de droit», a déclaré le Premier ministre Orbán récemment, « car cela peut être favorable à beaucoup de choses, mais certainement. pas à l'unité européenne ».

    Les critères de l'état de droit sont-ils nécessaires à la protection des intérêts financiers de l’UE? Non. La conditionnalité proposée dans sa forme actuelle est contraire aux traités et associe la protection des intérêts financiers de l’UE à la sauvegarde de l’état de droit de manière à ne réaliser aucun des deux. Et lorsque l’UE dispose déjà d’outils pour protéger ses intérêts financiers, il n’est pas nécessaire de réinventer la roue. Au milieu des négociations budgétaires, cela ne semble être qu'une autre monnaie d'échange.

    Les initiatives liées à l'état de droit dans l'UE ont-elles contribué à renforcer la communauté de valeurs? Non, comme l'ont clairement montré les procédures de l'article 7. De nombreuses allégations soulevées par le Parlement européen en tant que questions d’état de droit étaient tout simplement inexactes. Elles avaient déjà été résolues avec la Commission, la Commission de Venise ou la Cour de justice. La confiance entre les États membres est le fondement de l’Union. La plupart des propositions remplacent la confiance par une méfiance institutionnalisée, le dialogue constitutionnel est remplacé par les attentes d'un alignement unilatéral et la cohésion est encore affaiblie par les divisions.

    Suis-je un mauvais Européen, si je dis non? Non. L’Europe est à la croisée des chemins - à cause du nouveau cycle institutionnel et des négociations budgétaires et des défis plus vastes auxquels nous sommes confrontés. L’UE doit se concentrer sur les véritables tâches qui nous attendent. Parfois, cela nécessite non seulement le courage de poser les bonnes questions, mais également le courage de dire non.

    Judit Varga

  • Saint Félix de Valois

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    Deus, qui beátum Felicem Confessórem tuum ex eremo ad munus rediméndi captívos cǽlitus vocáre dignátus es : præsta, quǽsumus ; ut per grátiam tuam ex peccatórum nostrórum captivitáte, eius intercessióne, liberáti, ad cæléstem pátriam perducámur. Per Dóminum.

    O Dieu, qui, par une inspiration céleste, avez daigné appeler votre bienheureux confesseur Félix de la solitude du désert à l’œuvre du rachat des captifs ; faites, s’il vous plaît, que son intercession nous obtienne de vous la grâce d’être délivrés de l’esclavage de nos péchés, et de parvenir à la patrie céleste.

  • Tusk

    La Plateforme civique se dotera d’une nouvelle direction en janvier prochain. Selon un sondage chez les sympathisants, c’est Borys Budka qui devrait devenir le président. Ministre de la Justice pendant quelques mois en 2015, Budka est devenu célèbre en conduisant la fronde contre les récentes réformes judiciaires. Il obtient un score de 30%. Małgorzata Kidawa-Błońska, qui conduisait la campagne des législatives, est derrière à 23%. Or elle est à l’heure actuelle la seule candidate déclarée de la Plateforme civique pour la présidentielle. Loin derrière arrive Donald Tusk, dont l’auréole de président du Conseil européen est bien pâle, avec 11%. Quant au président actuel de la Plateforme civique, Grzegorz Schetyna, il prend une claque : 4%.

    En même temps on apprend que Donald Tusk sera le seul candidat à la présidence du PPE… un repli pépère pour celui qui devait renverser le pouvoir « ultraconservateur » de Varsovie… Et il va avoir dans son parti les fidèles de Viktor Orban…

  • Leurs médias

    Margrethe Vestager, « vice-présidente exécutive désignée de la Commission européenne et chargée de l’Europe à l’ère numérique », participait hier au 20e anniversaire du site de propagande européiste Euractiv.

    Elle a déclaré : « Nous avons besoin de médias indépendants, impartiaux et, espérons-le, pro-européens, parce que cette combinaison est essentielle. »

    Même si le « espérons-le » est censé édulcorer le message, celui-ci est clair : ce que l’eurocratie appelle « médias indépendants et impartiaux » ce sont des médias inféodés au pouvoir bruxellois, des médias de propagande (comme Euractiv).

    Le mensonge orwelllien à l’état pur.

  • Chronique des cinglé·e·s (2)

    Depuis 10 ans s’est répandue aux Etats-Unis l’habitude de faire des « gender reveal parties » : des fêtes où l’on dévoile le sexe du futur bébé de la famille. Cela a commencé par un gâteau au coulis bleu ou au coulis rose, et aujourd’hui les familles rivalisent dans le délire, jusqu’à faire voler des avions qui lâchent des nuages bleus ou roses…

    Naturellement, les gardiens de l’idéologie du genre font les gros yeux. Et les condamnations tombent. Une « chercheuse », Carly Gieseler, a publié un texte universitaire qu’on peut lire sur internet pendant 24 heures pour 37 euros, et pendant un mois pour 207 euros. Sic. Le résumé nous apprend :

    « Cette union d'une communauté permet le remodelage collectif du bébé désormais sexué/genré à travers des rituels liés à des perceptions identitaires binariées. Il permet aux adultes de récupérer ce qu'ils ont appris de leurs propres constructions genrées, en réinscrivant attentes et hypothèses sur le corps non écrit de l'enfant à naître (sic) et en propulsant ces idéaux dans le monde numérique, social et public. »

    Autrement dit, ces fêtes tendent à « rétablir (sic) la conception binaire du genre » et imposent à un bébé « qui n'a pas encore vu le jour l'idée selon laquelle il est soit un garçon, soit une fille, et tous les postulats qui vont avec ».

  • Chronique des cinglé·e·s (1)

    Aux Etats-Unis, de plus en plus de « personnes » affichent leur « droit » de choisir le pronom par lequel elles doivent être désignées. Certains commerces affichent : « Merci de ne pas présumer les pronoms de nos employés ». Chez Starbuck, les serveurs affichent leur pronom : « he » s’il considère qu’il est un homme, « she » s’il considère qu’il est une femme, « they » si ce n’est ni l’un ni l’autre.

    Le pronom « they » pour désigner les « non-binaires » est entré dans le très sérieux dictionnaire Merriam-Webster.

    Et les candidats à la candidature démocrate pour la présidentielle affichent leur pronom. Elisabeth Warren précise : « Tout le monde mérite d’être traité avec dignité et respect, et ça commence par le fait d’utiliser les bons pronoms. Je m’appelle Elizabeth. Mon pronom est elle ».

    Et il n’y a personne pour leur faire remarquer que « they » est un pluriel ? Leur nom serait donc Légion ?

    Certes, selon le contexte, « they » peut se traduire aussi par « on ». Est-il vraiment valorisant d’être traité de « on » ?

  • Sainte Elisabeth de Hongrie

    Jésus lui-même apparaissait en croix dans le lépreux qu’elle recueillait en ses appartements pour le soigner plus à l’aise. S’il arrivait que d’illustres hôtes survenant à l’improviste, la duchesse dont les bijoux passaient comme le reste en aumônes se trouvât dépourvue de la parure qui eût convenu pour leur faire honneur, les Anges y suppléaient si bien qu’aux yeux émerveillés des visiteurs, selon le dire des chroniqueurs allemands de l’époque, la reine de France n’eût pas été plus admirablement belle, plus richement parée.

    C’est qu’en effet Élisabeth entendait ne se dérober à aucune des obligations ni convenances de sa situation de princesse souveraine ou d’épouse. Aussi gracieusement simple en ses vertus qu’affable pour tous, elle s’étonnait de l’attitude sombre et morose que plusieurs affectaient dans leurs prières ou leurs austérités : « Ils ont l’air de vouloir épouvanter le Bon Dieu, disait-elle, tandis qu’il aime celui qui donne joyeusement. »

    Le temps, hélas ! vint vite pour elle de donner sans compter. Ce fut d’abord le départ en croisade du duc Louis, son époux, dont il sembla qu’elle ne se pourrait jamais séparer ; puis la scène déchirante où lui fut annoncée sa mort, au moment où pour la quatrième fois elle venait d’être mère ; enfin l’acte d’odieuse félonie par lequel Henri Raspon, l’indigne frère du landgrave, trouvant l’occasion bonne pour s’emparer des états du défunt, chassa ses enfants et sa veuve, avec défense à qui que ce fût de les recevoir. Dans ce pays où toute misère avait éprouvé ses bontés, Élisabeth dut mendier, en butte à mille rebuts, le pain des pauvres enfants, réduits comme elle à se contenter pour gîte d’une étable à pourceaux.

    L’heure des réparations devait sonner avec le retour des chevaliers partis en la compagnie du duc Louis. Mais Élisabeth, devenue l’amante passionnée de la sainte pauvreté, resta parmi les pauvres. Première professe du Tiers-Ordre séraphique, le manteau que saint François lui avait envoyé comme à sa très chère fille demeura son unique trésor. Bientôt les sentiers du renoncement absolu l’eurent conduite au terme. Celle que, vingt ans auparavant, on apportait dans un berceau d’argent à son fiancé vêtue de soie et d’or, s’envolait à Dieu d’une masure de terre glaise, n’ayant pour vêtement qu’une robe rapiécetée ; les ménestrels dont les assauts de gai savoir avaient rendu fameuse l’année de sa naissance n’étaient plus là, mais on entendit les Anges qui chantaient, montant vers les cieux : Regnum mundi contempsi, propter amorem Domini mei Jesu Christi, quem vidi, quem amavi, in quem credidi,quem dilexi.

    Quatre ans après, Élisabeth, déclarée Sainte par le Vicaire de Jésus-Christ, voyait tous les peuples du Saint-Empire, empereur en tête, affluer à Marbourg où elle reposait au milieu de ces pauvres dont elle avait ambitionné la vie. Son corps sacré fut remis à la garde des chevaliers Teutoniques, qui reconnurent l’honneur en faisant de Marbourg un chef-lieu de l’Ordre, et en élevant à la Sainte la première église ogivale que l’Allemagne ait possédée. De nombreux miracles y attirèrent longtemps l’univers chrétien.

    Et maintenant, bien que toujours debout, toujours belle en son deuil, Sainte-Élisabeth de Marbourg (photo 1) ne connaît plus que de nom celle qui fut sa gloire. A la Wartbourg (photo 2) embaumée des grâces de la chère Sainte, où s’écoula au milieu des plus suaves épisodes sa vie d’enfant et d’épouse, le grand souvenir qu’on montre au voyageur est la chaire d’un moine en rupture de ban, et la tache d’encre dont, en un jour de démence ou d’ivresse, il salit les murs, comme il devait de sa plume tenter de tout profaner et souiller dans l’Église de Dieu.

    L’Année liturgique (pas du tout œcuméniquement correcte)

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  • Justice du diable

    Divers responsables du « Center for médical progress », dont son fondateur David Daleiden, qui avaient tourné des vidéos en caméra cachée prouvant que le Planning familial découpait des fœtus et les vendaient en pièces détachés, ont été condamnés vendredi par un jury de Californie à verser près de 2,3 millions de dollars de dommages et intérêts au Planning familial.

    Tel est l’aboutissement d’un procès de six semaines. Le prochain débutera le 6 décembre. David Daleiden et son bras droit Sandra Merritt sont sous le coup de 14 procédures pour atteinte à la vie privée. Sic.

    Rappelons que le travail de David Daleiden a permis de mettre au jour les pratiques post-avortement les plus ignobles du Planning familial, dont plusieurs sont illégales même aux Etats-Unis : les vidéos ont conduit à l’ouverture d’enquêtes criminelles dans au moins 15 Etats.

    Naturellement le « Center for médical progress » va faire appel, et plaide non coupable dans le prochain procès.