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  • La puberté n’est pas une maladie

    Le conseil régional du Frioul-Vénétie julienne a approuvé le 17 juillet une motion demandant au gouvernement italien d’interdire la prescription de substances qui empêchent le développement sexuel normal des adolescents (sous prétexte de « traitement de réassignation sexuelle pour les enfants souffrant de non-conformité de genre »).

    La motion souligne que « la puberté n’est pas une maladie » et qu’on ne doit donc pas l’empêcher par une chirurgie ou une médication aux effets irréversibles. Elle cite un document du Collège américain de pédiatrie indiquant que 98% des mineurs dépassent leur soi-disant « dysphorie de genre » après une puberté naturelle. (Lequel Collège dénonce le mythe du "transgendérisme", car on ne peut tout simplement pas changer de sexe.)

  • Brexit

    Les nominations de Boris Johnson ne passent pas inaperçues… D’abord il a fait de Dominic Cummings l’un des ses principaux conseillers officiels. Dominic Cummings fut le stratège de la campagne du référendum. Il misa tout sur une technique nouvelle (par rapport aux meetings traditionnels), avec l’aide de la société canadienne AggregateIQ : analyser les réseaux sociaux, recueillir un maximum de données, notamment sur les citoyens qui habituellement ne votent pas, et inonder les réseaux sociaux de messages ciblés. Il fut aussi l’inventeur du slogan génial : « Take back control » : reprenez le contrôle. Son personnage – complexe - est devenu le héros de l’excellent téléfilm Brexit : the uncivil war qui dévoilait les dessous de la campagne.

    Il a nommé ministre des Affaires étrangères Dominic Raab, qui était ministre du Brexit et avait démissionné pour protester contre l’attitude de Theresa May qu’il jugeait trop conciliante avec Bruxelles. Il est partisan de suspendre le Parlement, s’il le faut, afin de sortir de l’UE sans accord.

    Il a nommé ministre de l’Intérieur Priti Patel, étiquetée comme « ultraconservatrice » parce qu’elle « a voté contre le mariage pour les personnes de même sexe et a un temps soutenu la peine de mort ». Le bandeau de son compte twitter est une photo de Ronald Reagan et Margaret Thatcher.

    Dominic Raab est fils d’un juif tchèque réfugié, et Priti Patel est fille d’immigrés de l’Inde. Selon les réflexes d’aujourd’hui, on ne peut pas les critiquer trop durement sans être taxé d’antisémitisme et de racisme…

    La nomination la plus étonnante est sans doute celle de Jacob Rees-Mogg comme « leader de la Chambre des communes », à savoir ministre des relations avec la chambre des députés (remplaçant éventuellement le Premier ministre lors des séances de questions au Premier ministre), et « lord président du conseil privé de Sa Majesté ». Car Jacob Rees-Moog est un catholique militant, et il martèle très ouvertement et très calmement qu’il est contre tout avortement et contre le « mariage » des paires sexuelles, et plus généralement qu’il se tient à l’enseignement de l’Eglise catholique sur les questions de foi et de mœurs… Il a six enfants. Un chroniqueur du Guardian écrit : « Jacob Rees-Moog, qui s’oppose à l’avortement en cas de viol, et qui s’oppose ardemment aux droits LGBTQ, est maintenant l’un des plus puissants hommes politiques de Grande-Bretagne. »

  • Sainte Anne

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    Dom Guéranger avait fait profession monastique à Rome, en l’église Saint-Paul hors les murs, en la fête de sainte Anne de 1837, devant la relique qui s’y trouve : le bras de la grand-mère de Dieu et des Bretons. Toute sa vie l’abbé de Solesmes eut une grande dévotion pour sainte Anne. Il composa un propre de la « Congrégation de France », imprimé en 1856, où figurait un office de sainte Anne, avec plusieurs pièces reprises d’anciens formulaires, dont l’hymne Claræ diei gaudiis qu’on trouvera ci-dessous. Mais cet office-là ne fut pas accepté par la Congrégation des rites. Plus tard, l’évêque de Vannes, Mgr Jean-Marie Bécel, qui rétablissait nombre de fêtes d’anciens saints bretons et faisait construire la basilique de Sainte-Anne d’Auray, demanda à dom Guéranger un office de sainte Anne pour son diocèse, où se trouve Sainte-Anne d’Auray. Dom Guéranger se mit à la tâche et composa un très bel office, à partir de diverses sources, achevé en janvier 1872, trois ans avant sa mort.

    Pour l’hymne des premières vêpres et des matines, il reprit une hymne du XVIIe siècle, qu’on trouve notamment dans le livre de « Prières ecclésiastiques » de Bossuet puis dans divers livres d’heures du XVIIIe siècle. En dehors de l’audacieuse substitution de « parens Britannia » à « parens Ecclesia », la modification la plus importante est celle qui concerne la dernière strophe (avant la doxologie), puisqu’elle devient… deux strophes. Et que le nouveau texte chante de façon appuyée l’Immaculée Conception, dogme pour lequel dom Guéranger avait bataillé et écrit un livre entier. Ces vers-là sont une claire signature et rendent vaines les spéculations d’Ulysse Chevalier selon qui le remaniement de l’hymne serait du chanoine Schliebusch (qui était le bras droit de l’évêque pour les réformes liturgiques) ; lequel Schliebusch avait d’ailleurs formellement démenti ces allégations et souligné que tout l’office était de dom Guéranger - de toute façon dom Guéranger lui-même a réglé la question puisqu'il écrivait dans son journal le 23 janvier 1872 : « J'ai envoyé à Lorient un office que l'on m'a demandé en l'honneur de sainte Anne comme Patronne des Bretons. »

    Mais cette hymne du XVIIe siècle était elle-même une reprise d’une hymne qui existait au XIIIe siècle, tout à fait charmante, mais qui ne pouvait qu’être rejetée par les puristes après la Renaissance, parce qu’elle était rimée au lieu de suivre la métrique classique…

    Voici donc d’abord l’hymne du propre de Vannes, suivie de l’hymne du XVIIe siècle, et de l’hymne médiévale. On notera que celle-ci se trouve dans l’office de sainte Anne qui fait partie des offices ajoutés au bréviaire mozarabe par le cardinal Jiménez en 1502.

    Lucis beatæ gaudiis,
    Gestit parens Britannia,
    Annamque Judææ decus
    Matrem Mariæ concinit.

    Lumière bienheureuse, dont les joies
    font tressaillir la Mère Bretagne.
    En ce jour elle chante Anne, l’honneur de la Judée,
    la Mère de Marie.

    Regum piorum sanguini
    Jungens Sacerdotes avos,
    Illustris Anna splendidis
    Vincit genus virtutibus.

    Joignant au sang des saints Rois
    celui de ses aïeux les Pontifes,
    Anne surpasse par l’éclat des vertus
    l’illustration d’une telle race.

    Cœlo favente nexuit
    Vincli jugalis fœdera,
    Alvoque sancta condidit
    Sidus perenne virginum.

    Sous le regard du ciel,
    elle contracte une alliance bénie ;
    dans sa chair sainte prend vie
    l’astre immortel des vierges.

    O mira cœli gratia !
    Annæ parentis in sinu
    Concepta virgo conterit
    Sævi draconis verticem.

    Merveille de la céleste grâce !
    Au sein la céleste d’Anne sa mère,
    la vierge écrase en sa conception
    la tête du dragon cruel.

    Tanto salutis pignore
    Jam sperat humanum genus :
    Orbi redempto prævia
    Pacem columba nuntiat.

    Nantie d’un tel gage de salut,
    la race humaine espère enfin :
    au monde racheté la colombe
    annonce la paix qui la suit.

    Sit laus Patri, sit Filio,
    Tibique Sancte Spiritus.
    Annam pie colentibus
    Confer perennem gratiam.
    Amen.

    Soit louange au Père, ainsi qu’au Fils,
    et à vous, Esprit-Saint !
    Aux pieux clients d’Anne
    donnez la grâce éternelle.
    Amen.

    Avec la traduction bretonne, trouvée dans Barr-Heol de mars 1978 (numérisé par le diocèse de Quimper).

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    L'hymne du XVIIe siècle:

    Claræ diei gaudiis
    Gestit parens Ecclesia
    Annamque Judææ decus
    Matrem Mariæ concinit.

    Regum piorum sanguini
    Jungens sacerdotes avos
    Ilustris Anna splendidis
    Vincit genus virtutibus.

    Cœlo favente contrahit
    Thori fidelis vinculum
    Effœta dudum corpore
    Prolem beatam concipit.

    Audit monentis Angeli
    Felix parens oraculum
    Castoque format pectore
    Perenne sidus virginum.

    Deo Patri sit gloria
    Ejusque soli Filio
    Cum Spiritu Paraclito
    Et nunc et in perpetuum. Amen.

    Avant le XVIIe siècle:

    Clara diei gaudia
    Moduletur Ecclesia
    In Anna Dei famula
    Pangens cœli miracula.

    Anna Regum progenies,
    Et Sacerdotum series
    Stirpem illustrem Patribus
    Suis ornavit actibus.

    Nupta cœli judicio
    Fideli matrimonio
    Fructum concepit cœlicum
    Juxta verbum Angelicum.

    Infœcunda pro tempore
    Et prope marcescens corpore
    Decreto Patris luminum
    Parit Reginam Virginum.

    Obtentu Matris filiæ
    Mariae plenæ gratiæ
    Nobis auctorem omnium
    Fac habere propitium.

    Sit laus Paterno lumini,
    Sit Filio, sit Flamini,
    Qui nos per Annæ meritum
    Cœli traducat aditum. Amen.

    (Photo: l'autel de sainte Anne, en la basilique de Sainte-Anne d'Auray, avec la statue dorée qui contient un fragment de la statue originelle, brûlée à la Révolution française.)

  • Routine eurocratique

    La Commission européenne (c’est toujours celle de Juncker jusqu’au 31 octobre) a décidé de saisir la Cour de Justice de l’UE contre la Hongrie, à propos de la loi dite « Stop Soros », qui « restreint le droit des demandeurs d'asile de communiquer avec les organisations nationales, internationales et non gouvernementales concernées et d'être assistés par elles ». La procédure vient après deux « avertissements » qui n’ont pas été suivis du rétropédalage exigé.

    Pour faire bonne mesure, la Commission européenne, toujours généreuse, ouvre une nouvelle procédure d’infraction contre la Hongrie, avec un premier avertissement (l’ultimatum est d’un mois), sur les conditions de rétention des clandestins dans les zones de transit.

  • Macronie

    Le procureur de Nice déclare tranquillement qu’il a menti dans l’affaire Legay, pour ne pas embarrasser Macron avec des « divergences trop importantes », puisque le président avait affirmé le contraire de la vérité et que cela se voyait sur les vidéos.

    On se souvient que c’est lui qui avait confié l’enquête sur la charge de police injustifiée à la compagne du commissaire qui était en charge des opérations… (Au fait, les deux commissaire viennent d’être décorés par Castaner...)

    Dans une république normale, un procureur qui ment pour protéger le président de la République, ça ferait un scandale, et pour le moins le procureur serait destitué. Mais là on nous précise qu’il n’y aura pas de sanctions.

    Car il est normal de mentir pour protéger le président. C’est bien ce que nous avait annoncé Sibeth.

  • Au Liban

    Le groupe libanais de rock (?) Mashrou’ Leila est programmé au festival international de Byblos le 9 août prochain. Mais sur sa page Facebook, le groupe a trouvé rigolo de publier une icône de la Mère de Dieu en substituant au visage celui de Madonna. Au Liban cela ne passe pas, que ce soit chez les musulmans ou chez les chrétiens. Du coup une campagne contre le groupe a fait rage sur les réseaux sociaux, et a ému divers responsables religieux et politiques. Et l’on a ressorti les paroles douteuses de deux des chansons du groupe. Il faut dire que le militantisme LGBT du chanteur n’est pas trop bien vu non plus au Liban (litote). Sur sa page Facebook, Mashrou’ Leila, qui a fait disparaître l’icône détournée sur ordre du parquet, fait part de son étonnement devant cette campagne de diffamation et cette atteinte à la liberté d’expression, à propos de deux chansons anodines qui ont déjà été chantées partout. L’archevêque de Byblos, Mgr Michel Aoun (non, ce n’est pas une coquille) a organisé une rencontre hier. Résultat : le groupe s’engage à ne pas chanter les deux chansons litigieuses au festival de Byblos, et à organiser une conférence de presse où il présentera ses excuses aux personnes qui ont pu être blessées.

     

  • Saint Jacques

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    Pretiosa est tuo, Domine, in conspectu mors Sanctorum tuorum: qui ad te vocans Jacobum Apostolum utique tuum in navi retia componentem, spiritualibusque doctrinis populos ut erudiret, elegisti, et pro effusione sui sanguinis laetaretur in coelo; petimus omnipotentiam tuam, ut, dum praesentia mala patientissime toleraverimus, et nunc et in aeternum in pace, et charitate tecum sine fine vivamus.

    Elle est précieuse à tes yeux, Seigneur, la mort de tes saints ; toi qui as appelé à toi tout particulièrement ton apôtre Jacques alors que dans son bateau il arrangeait les filets, et qui l’as choisi pour qu’il enseigne aux peuples les doctrines spirituelles, et qu’il se réjouisse au ciel de par l’effusion de son sang ; nous demandons à ta toute-puissance que, alors que nous aurons supporté les maux présents avec la plus grande patience, nous vivions et maintenant et dans l’éternité avec toi sans fin dans la paix et l’amour.

    Bréviaire mozarabe (« bréviaire gothique selon la règle de saint Isidore »), deuxième oraison des matines.

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    Eglise mozarabe Saint-Jacques de Peñalba de Santiago, tout près du chemin du pèlerinage de Compostelle, au sud de Ponferrada (León).

    Croix de Peñalba (typiquement wisigothique), donnée au monastère de Peñalba par le roi Ramire II de León en remerciement de l’aide décisive de saint Jacques à la bataille de Simancas contre le calife Abd al-Rahman III (939).

  • Sainte Christine

    Christine, dont le nom seul embaume l’Église des parfums de l’Époux, prélude dans sa grâce à la fête de l’aîné des fils du tonnerre. L’antique Vulsinies, assise près de son lac aux rives de basalte, aux calmes et claires eaux, la vit à dix ans mépriser les idoles des nations. Elle triompha du paganisme étrusque là même où Constantin signale en ses édits le lieu de la solennelle réunion qui se faisait chaque année des faux prêtres ombriens et toscans. La découverte du tombeau de Christine [en 1880] est venue confirmer dans nos temps jusqu’à cette particularité de l’âge de la martyre donné par ses Actes, auxquels la science des derniers âges avait voulu dénier toute valeur. Nouvelle leçon, reçue après bien d’autres, et qui devrait amener une critique trop infatuée à reporter quelque peu sur elle-même les défiances dont elle se fait un honneur. Lorsque du rivage qui reçut après ses combats la dépouille de l’héroïque enfant, on contemple l’île où périt tragiquement deux siècles plus tard la noble fille de Théodoric le Grand, Amalasonte, le néant des grandeurs qui n’ont que cette terre pour piédestal saisit l’âme plus éloquemment que ne ferait tout discours. Au XIIIe siècle, l’Époux, continuant d’exalter la martyre au-dessus des plus illustres reines, voulut l’associer à son triomphe au Sacrement d’amour : ce fut l’église de Christine qu’il choisit pour théâtre du miracle fameux de Bolsena, qui précéda de quelques mois seulement l’institution de la solennité du Corps du Seigneur.

    L’année liturgique

  • Saint Apollinaire

    Dans la Légende dorée, Jacques de Voragine termine sa notice sur saint Apollinaire en citant ce texte qui est, dit-il, une préface de saint Ambroise – et qui se trouve de fait dans le missel ambrosien :

    Apollinaris dignissimus presul a principe Petro Ravennam mittitur Ihesu nomen incredulis nuntiare. Qui dum mira virtutum illic signa conferret in Christo credentibus, sevis verberum flagellis sepe conteritur et senile jam corpus ab impiis horrendis cruciatibus laniatur; sed ne de suis vexationibus fideles trepident, in virtute nominis Ihesu Christi signa apostolica perficit post tormenta: puellam resuscitat mortuam, visum conspicuum cecis reddit et muto restaurat loquelam, obsessam a demonio liberat, contagionem mundat leprosi, dissoluta morbo sanat pestifero membra, portentum simulacri simul cum templo deicit. O dignissimus admiratione preconii pontifex, qui cum pontificis dignitate apostolicam promeruit accipere potestatem! O fortissimus athleta Christi, qui etatis iam frigescente calore constanter in penis Ihesum Christum mundi predicat redemptorem!

    Le très digne prélat Apollinaire est envoyé par le prince des apôtres Pierre à Ravenne, annoncer aux incrédules le nom de Jésus. Après y avoir opéré un grand nombre de miracles en faveur de ceux qui croyaient en Jésus-Christ, il fut souvent accablé sous les coups de fouet; et son corps déjà vieux fut soumis à des traitements horribles de la part des impies. Mais afin que les fidèles ne fussent pas ébranlés dans la foi en présence de pareils tourments, il opérait des miracles comme les apôtres par la puissance de Notre Seigneur Jésus-Christ. Après ses supplices, il ressuscite une jeune personne, il rend la vue aux aveugles, la parole aux muets, il délivre une possédée du démon, il guérit un lépreux, il rend la santé à un pestiféré dont les membres tombaient en dissolution; il renverse une idole et le temple qui l’abritait. O Pontife le plus digne de toute admiration et de tout éloge, qui mérita de recevoir le pouvoir des apôtres avec la dignité épiscopale ! O courageux athlète de Jésus-Christ, sur le déclin et le froid des ans, il prêche au milieu des tortures avec constance Jésus-Christ, le Rédempteur du monde !

  • Sainte Marie Madeleine

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    Répons des matines, à l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux :


    podcast

    ℟. Tulérunt Dóminum meum, et néscio ubi posuérunt eum. Dicunt ei Angeli : Múlier, quid ploras ? surréxit sicut dixit : * Præcédet vos in Galilǽam : ibi eum vidébitis, allelúia, allelúia.

    . Cum ergo fleret, inclinávit se, et prospéxit in monuméntum : et vidit duos Angelos in albis, sedéntes, qui dicunt ei.

    ℟. Præcédet vos in Galilǽam : ibi eum vidébitis, allelúia, alléluia. Glória Patri et Fílio et Spirítui Sancto. Præcédet vos in Galilǽam : ibi eum vidébitis, allelúia, allelúia.

    Ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. Les Anges lui dirent : Femme, pourquoi pleurez-vous ? Il est ressuscité, comme il l’a dit : Il vous précédera en Galilée : c’est là que vous le verrez, alléluia, alléluia. Or, tout en pleurant, elle se pencha, et regarda dans le sépulcre ; elle vit deux Anges vêtus de blanc, assis, qui lui dirent. Il vous précédera en Galilée : c’est là que vous le verrez, alléluia, alléluia. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Il vous précédera en Galilée : c’est là que vous le verrez, alléluia, alléluia.