Des chercheurs australiens de l’université de Melbourne publient dans le Journal of Medical Ethics, revue internationale de bioéthique, un article intitulé : Avortement après la naissance : pourquoi le bébé devrait-il vivre ?
Ils demandent la légalisation de l’avortement post-natal (sic, ne dites plus infanticide), si le bébé est handicapé ou si son existence menace le bien-être de la famille.
Avec cet argument finalement imparable : il n’y a pas de différence morale entre un fœtus et un nouveau-né.
C’est la suite logique… Mais si l’on continue sur la logique, on trouve aussi ici la raison pour laquelle l’avortement finira par être de nouveau interdit : il n’y a pas de différence entre un fœtus et un bébé.
Commentaires
C’est l’argument du célèbre philosophe australien spécialiste de l’ »éthique » Peter Singer, et depuis longtemps. Il propose de permettre l’infanticide jusqu’à un certain délai.
pourquoi se limiter aux nouveaux-nés ?
on pourrait trés bien organiser des avortements a posteriori, ce qui mettrait fin aux discussions sur la peine de mort ou l'euthanasie
Certains veulent revenir à l'époque pré chrétienne, les antechrists qui sont aussi des antichrists
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/257/Sainte-Odile.html
Sainte Odile ou Adile, vierge en Alsace (✝ 720)
Elle ne fut pas la bienvenue.
On attendait un garçon et ce fut une fille.
Puis on s'aperçut qu'elle était née aveugle.
Son père, Adalric, comte d'Alsace voulut la tuer comme c'était encore l'usage en ces temps mérovingiens.
Mais sa mère la sauva et Odile fut accueillie par l'abbaye bourguignonne de Baume-les-Dames.
Avoir droit de vie et de mort sur l'enfant de sa conception à sa majorité, sûrement le sujet à l'étude dans les loges maçonniques, toujours à l'avant garde du progrès, pour préparer la « société de demain ».
En parlant de loges, le sénateur communiste et franc-mac Henri Caillavet avait fait une proposition de loi pour tuer les enfants après la naissance s'ils ne plaisaient pas aux parents ou aux médecins. Dès les années 1980.... Un précurseur, ce sataniste pur jus, mort à 99 ans, président de l'ADMD, mais qui n'a jamais demandé à être euthanasié lui-même, sa personne étant trop précieuse pour semer le mal jusqu'à son dernier souffle.
Un élève de Vladimir Jankélévitch, l'homme qui ne voulait pas lire les philosophes allemands et qui a fait de la philosophie française une succursale de la loge et du sanhédrin, désormais seulement occupée à vomir ses anathèmes contre le plus grand penseur du XXe siècle (Heidegger), du haut de ses liliputiennes échasses (Husserl, Sartre et Merleau-Ponty).
Caillavet était-il communiste ou franc-maçon ?
a priori, les deux sont incompatibles
il avait plusieurs cordes à son arc : je l'ai entendu à la télévision raconter comment il avait tué son père; apparemment, ça n'a pas ému le Parquet
"a priori, les deux sont incompatibles".
A posteriori, les deux sont comme cul et chemise. La seule incompatibilité c'est avec les (vrais) catholiques.
@Dauphin
qu'entendez-vous par "a posteriori" ?
feu le président Pompidou connaissait trés bien le sujet, ce qui lui fit dire, peut-être avec un peu d'exagération : "les évêques français sont francs-maçons, sauf quand ça leur est interdit par les statuts du parti communiste"
A propos de Caillavet, Stavrolus dresse un bilan très négatif de la,philosophie en France. Mais peut-il expliciter son allusion selon laquelle elle serait devenue « une succursale de la Loge et du Sanhédrin ». De quels philosophes s’agit-il ?
Je caricature un peu pour les besoins de la cause, et je ne tiens pas à dénoncer ici nommément les présidents des jurys des concours de l'enseignement, mais si vous allez faire un tour sur le site de l'éducation nationale, vous y trouverez facilement les textes proposés aux candidats ces dix dernières années. Je crois que les manuels scolaires sont également assez révélateurs de ce que j'essaye de suggérer. Penser et apprendre aux jeunes à penser, voilà une tâche devenue assez secondaire en France.
« Ils » y pensent pour pouvoir régler ce genre d'aleas...
Il faudra bien résoudre les ratés de la promesse des enfants parfaits.
http://sante.lefigaro.fr/article/des-anomalies-congenitales-inexpliquees-en-bretagne-et-loire-atlantique/
L’agence Santé publique France a dévoilé jeudi trois rapports sur des cas groupés de naissances d’enfants sans mains ou sans bras. Ces enquêtes n’ont pas permis d’identifier les causes de ces malformations.
Pourrons-nous parler d'un avortement post-natal à un condamné pour terrorisme ou un pédophile condamné à la peine de mort?
c'est ce que j'ai déjà suggéré ici en parlant d'avortement a posteriori
comme je le disais, ça permettrait de clore les discussions sur la peine de mort et sur l'euthanasie
A Stavrolus :
Sur cette page, j’ai trouvé les liens donnant la liste des auteurs au programme de l’agrégation externe de philosophie pour les 9 ans allant de 2010 à 2019 :
http://www.philopsis.fr/spip.php?article1
En inspectant avec attention ces listes, il m’est vraiment impossible d’y détecter les biais que vous annoncez. On y trouve des auteurs divers, y compris Heidegger, Saint Augustin, Thomas d’Aquin.
Vous avez sincèrement l’impression qu’il y a des biais caractérisés dans le monde de la philosophie universitaire et scolaire en France. Ça pourrait se faire (qu'il y ait des modes ne paraît pas inattendu, mais c’est encore autre chose). J’ai été intéressé par cette perception que vous avez, mais, après ce petit coup de sonde (je n’ai pas examiné les programmes depuis 1970, par exemple), je n’en trouve aucune corroboration.
Ce ne sont pas les programmes qu'il suffirait de compulser rapidement pour se faire une idée. Si vous prenez un simple manuel de terminale, vous trouverez la liste de tous les auteurs, de Platon à Foucault en passant par saint Augustin, saint Thomas et Malebranche. Ces auteurs sont bien entendu au programme.
Il est plus intéressant de consulter les textes sélectionnés par les jurys pour les agrégatifs en interne. Et il est également intéressant de lire les corrigés des compositions, des explications de documents et des oraux. Vous pouvez aussi lire l'inepte tissu d'élucubrations que le doyen de l'inspection générale Paul Mathias a consacré à Montaigne. Cela vous donnera une idée du niveau de la corporation.
J'admets cependant qu'il existe encore quelques penseurs tendus et concentrés, tels que Jacques Bouveresse ou François Besset. Ce sont les exceptions qui confirment la règle : on réhabilite les sophistes aux dépens de Platon; Marx et Freud (qui se foutait de sa gueule) sont des génies; et le phénomène est beaucoup plus important que l'être : autrement dit, Husserl et Merleau-Ponty plutôt qu'Heidegger.
C'est une question d'approche personnelle aussi. Pour moi, la philosophie n'a qu'une question à laquelle il vaille vraiment la peine de répondre : c'est celle de Leibniz : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" Et çà, je vous assure qu'en France, tout le monde s'en fout. Surtout si le seul qui s'y soit intéressé au XXe siècle était antisémite.
Quoiqu'il ait eu, paraît-il, une aventure extra-conjugale avec Hannah Arendt.
A Stavrolus :
Vous avez raison : il faudrait, en particulier, que j’examine de près les manuels de philosophie en usage. Mais ça demande en temps et en argent un tel investissement que je ne peux que reculer devant la tâche.
Pour ce qui est de Heidegger, je ne pense pas me tromper en disant que c’est en France qu’il a obtenu le plus d’écho.
Que le domaine le plus central de la philosophie soit l’ontologie, je ne le nierai pas. Mais on ne peut demander aux philosophes de n’explorer que ce domaine. Il est de toute façon tellement difficile que même les philosophes, pour la plupart, n’en diront pas grand chose d’utile.
a Stavrolus: connaissez-vous Bertrand Vergely? Il pose la question de Leibniz et y apporte une réponse : l'Emerveillement. Et ses ouvrages les plus récents sont "La destruction du réel" et "Traité de resistance pour le monde qui vient".
Non, mais je suppose que cet émerveillement est en rapport avec le dévoilement de l'être dont parle Heidegger dans plusieurs livres, par exemple Le Principe de raison, p. 162 à 165, et Introduction à la métaphysique, où il se livre à une analyse virtuose et vertigineuse de la question de Leibniz.
Toutefois, il semble que, la question de Leibniz (Principes de la nature et de la grâce, 1714) n'ayant pas de réponse logique possible, l'université s'en tienne à ce que dit Wittgenstein : "Ce dont on ne peut pas parler, il faut le taire."
C'est dommage car la grandeur de la philosophie, dans ses premiers instants (Héraclite et Parménide, notamment), fut de risquer un dire sur ce dont on ne peut pas parler.