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Orban

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Il y a les fantasmes de la classe politico-médiatique, et il y a la réalité.

Les fantasmes sur la Hongrie, ces derniers jours, c’est que Viktor Orban, cette fois, aurait du mal à retrouver une majorité, car les Hongrois commencent à en avoir assez de ce pouvoir dictatorial et mafieux (mais oui, et ça continue aujourd’hui encore sur les sites eurocinglés). Et que même s’il gagne ces élections, ce qui est néanmoins probable, en tout cas il est à peu près sûr de perdre la majorité des deux tiers qui lui permet de faire ce qu’il veut. Et ce sera une réélection sans panache, car le taux de participation sera très faible.

Au cours de la journée d’hier, quand on a découvert que la participation était en forte hausse, les espoirs devenaient enthousiastes : les Hongrois se déplacent pour voter contre Orban !

Patatras. La participation est en effet la plus forte depuis 16 ans. Près de 70%, sept points de plus que la dernière fois. Et le parti d’Orban obtient près de 4 points de plus que la dernière fois… Avec près de 49% des suffrages, contre près de 20% au Jobbik (qui passe de 20 à 23 députés), et 12% aux socialistes (qui n’auront plus que 20 députés contre 29 jusqu’ici). Et le Fidesz garde donc la majorité des deux tiers avec 133 députés.

Parmi les journalistes maîtres en fantasmes, jusqu’au délire, une mention spéciale doit être attribuée à une certaine Laure Mandeville, du Figaro paraît-il, qui était sur place et voyait grandir d'heure en heure la probabilité d’une défaite d’Orban, comme elle l’avait déjà laissé entendre la veille. D’ailleurs elle ne voyait personne voter Orban… Sic. Si le ridicule tuait, la pauvre Laure serait morte à chacun de ses tweets d’hier…

C’est une énorme claque non seulement pour ces médias, mais d’abord et surtout pour la nomenklatura bruxelloise… (Et pour Soros et son fric.)

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Commentaires

  • L'article de Mme Mandeville dans Le Figaro du jour est également un grand moment du rire : 99% explique pourquoi Orban va perdre. 1% conclut qu'Orban a en fait gagné (bonne chance pour comprendre pourquoi Orban a gagné, du coup). En outre, elle réussit l'exploit de décrire le Jobbik (authentique parti d'extrême-droite) comme un parti centriste, juste pour l'opposer à l'infâme Orban.
    J'allais plaisanter que si un parti ouvertement nazi se présentait contre Orban les pro-UE soutiendraient probablement ce parti dans leur délire. Mais ce n'est pas une blague, c'est exactement ce qui s'est passé en Ukraine (soutien aux nazis contre le méchant Poutine).

  • Viktor Orban a joué sur le non immigration. Mais il a discrètement accepté les exigences de l'Union Européenne, c'est à dire de prendre son quota d'immigrés de 1300. Ce que relève le journaliste du Monde :
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/04/08/hongrie-des-elections-a-risque-pour-viktor-orban_5282378_3214.html

    Si vraiment il était contre les décisions de Bruxelles, il ferait comme les Anglais : un exit ! Mais il reçoit plus d'argent de l'Europe qu'il n'en donne, contrairement à la France ! D'où ce double langage !

    Bref, Viktor Orban est un comédien comme l'était Tsipras en Grèce !

  • Un disciple d'Asselineau sur Orban : "bah, c'est un traître il devrait sortir de l'UE".
    Un disciple d'Asselineau sur son pronostic sur la Coupe du Monde : "bah, toutes les équipes européennes devraient sortir de l'UE".
    Un disciple d'Asselineau à qui on demande son livre préféré : "bah, qui a le temps de lire quand il faut sortir de l'UE".

  • Raphaël, c'est cette obsession monomaniaque de tout ramener à l'UE qui fait passer l'UPR pour une secte.

    Ca et le fait que l'UPR est une secte.

  • Heureusement qu'il y a des commissaires européens qui tiennent tête à des gens tel qu'Asselineau :
    http://www.valeursactuelles.com/societe/nous-narreterons-jamais-limmigration-affirme-un-commissaire-europeen-91719

    Ainsi a-t-on de nouveaux visages en Europe ! Et même en Grande Bretagne : les maires de Londres, Birmingham, Leeds, Blackburn, Sheffield, Oxford, Luton, Oldham, Rochdale etc... sont musulmans. En France c'est plus dur. Pourtant l’argent coule à flots pour la Fondation pour l’islam en France !

    subvention de l’Etat : 1,4 millions d’euros.
    948 000 € donnés par Dassault
    des dotations de la SNCF et d’ADP (chacune 276 000 €)

    Amar Lasfar, en tant que Président de l’Union des organisations islamiques en France (UOIF) évoque les différentes stratégies de prise de pouvoir sur le continent, en prenant exemple sur leurs cousins les Juifs :
    https://www.youtube.com/watch?v=X4t1IGWQf-E

  • Florian, arrêtez le second degré, je n'ai rien compris à votre message.

  • L'Union Européenne exige les privatisations. Il sera amusant de voir comment Viktor Orban arrive à les empêcher.

    Côté France, les pilleurs lorgnent sur plusieurs entreprises après s'être gavés sur la Grèce :
    http://p2.storage.canalblog.com/26/78/362748/119464190.jpg

    Bien entendu pour l'instant dans le collimateur on a la SNCF et la RATP. Et cela même si les Anglais aimeraient renationaliser. Mais en attente il y a les Aéroports de Paris qui sont très rentables et la Française des Jeux. Ce quio est drôle dans tout çà, on se dit, cela va permettre de payer la dette énorme de la France. Mais non, on veut investir sur le "connecté" d'où les compteurs linky à tous les Français. Mais le connecté a aussi un avantage, mettre un peu plus en surveillance le peuple.

  • : Thibaud a bien raison de s'en prendre à l'UPR. Le 22 mars 2018, la CGT,FO… défilaient dans la rue pour défendre les acquis sociaux des cheminots, menacés par les privatisations imposées par Macron. Mais voilà, la secte UPR était aussi au défilé et distribuait des tracts expliquant que les privatisations venaient en fait de l'U.E. . Cela n'a pas trainé, car les syndicats reçoivent des subventions de Bruxelles, les pauvres porteurs de drapeaux furent cernés par des hommes cagoulés pour les leur voler :
    https://www.youtube.com/watch?v=T4rhdiEdfps
    Moralité, il ne faut pas dévoiler qui dirige vraiment ! Comme quoi Thibaud vous êtes dans le vrai.

  • Les Hongrois, les Russes, les Américains et même les Syriens, dans leur malheur, ont plus de chance que nous : ils sont gouvernés par un type qu'ils ont au moins l'impression d'avoir choisi... Chez nous, le président a été désigné par Drahi, Flamby et Attila. C'est un peu comme en Chine, mais le collège électoral est encore plus restreint.

  • "Les Hongrois, les Russes, les Américains et même les Syriens, dans leur malheur, ont plus de chance que nous : ils sont gouvernés par un type qu'ils ont au moins l'impression d'avoir choisi.."
    Il fallait simplement pas le voter, celui là que Drahi Flamby et Attila ont choisi de vous imposer par médias interposés, en éliminant frauduleusement les candidats dangereux. Mais vous l'avez fait. Les américains ont refusé ce suivisme médiatique, les anglais aussi avec brexit, il fallait juste s'en inspirer, mais .... On a réussi a vous présenter Marine comme le diable au dessus de lucifer et ça marché que c'était la méchanceté incarné, que son débat était une débâcle ... Et pourtant ! elle défendait les mêmes principes que les russes, Donald et autres défendent exactement la même chose. Il faut simplement assumer ce choix.

  • En ce qui me concerne, je n'ai pas voté pour Macron et je ne pense pas que beaucoup de ceux qui fréquentent ce blog aient voté pour lui. Maintenant, si Macron et Trump partent en guerre contre Assad et donc Poutine sous le même prétexte fallacieux qu'on nous ressert tous les trois mois (C'est comme les passeports "oubliés" des jihadistes : quelle variété dans l'imagination ! D'autant que mourir d'un éclat d'obus ou d'un gazage au chlore, quelle énorme différence !) on en saura aussi long sur la démocratie étasunienne que ce qu'on savait déjà sur la française. Il est intéressant que les pays qui ont inventé la séparation des pouvoirs et la représentation parlementaire (Royaume-Uni, Etats-Unis, France) soient les plus soumis au diktat des médias que dirigent les "innommables" (comme les appelle Mgr Williamson). Mais c'est en France qu'on tient le pompon, amha. Le monde sera ce que la France sera, disait je ne sais plus qui. Belle réussite !

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