Hier soir, les députés polonais ont voté un amendement à l’une des lois de réforme de la Justice, en signe de bonne volonté vis à vis de Bruxelles. Le texte devrait être adopté aujourd’hui par le Sénat.
« Nous voulons mettre un terme au conflit, et y parvenir rapidement », a dit le président de la Diète.
Selon cet amendement le ministre de la Justice devra consulter les juges d’un tribunal avant de décider de remplacer ou non son président. En cas de refus, une commission judiciaire (où les élus du PiS sont majoritaires) sera consultée.
Selon la présidente du Tribunal suprême, les concessions faites par le PiS sont « illusoires » et « ne vont pas aider à la résolution du conflit en cours » car elles « ne concernent pas les questions les plus controversées ».
Mais, dès mercredi, Frans Timmermans avait déclaré qu’un accord pourrait être trouvé très bientôt avec la Pologne, laissant entendre que la procédure contre Varsovie pourrait être abandonnée.
C’est que, au lendemain de la nouvelle victoire électorale de Viktor Orbán, c’est la Hongrie qui redevient la première bête noire de l’UE. Chacun son tour. Hier, la Néerlandaise Judith Sargentini, de la « gauche verte » (sic), a présenté un projet de rapport, au nom de la Commission des libertés civiles du Parlement européen, indiquant que l’UE devrait prendre des sanctions contre la Hongrie en raison d’un « risque clair de sérieuse violation » des valeurs européennes, des droits fondamentaux et de l’état de droit dans ce pays… Le texte demande même de déclencher la procédure de l'article 7, celle qui avait été déclenchée contre la Pologne...
Commentaires
Ces guignols de Bruxelles ne vont pas tarder à accuser Viktor Orbán de gazer son peuple.
Merci à tous les crabes qui nous ont embourbés dans le traité de Lisbonne.