C’est le dimanche « du bon Pasteur », qui est évoqué à la messe dans l’épître, l’alléluia, l’évangile et la communion, et dans l’office aux deux Magnificat et au Benedictus, et aux matines par le sermon de saint Grégoire qui commente l’évangile, avec son répons : « Le bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis, et qui a daigné mourir pour son troupeau, est ressuscité : Alléluia, alléluia, alléluia. »
Voici l’antienne de communion par les moines de Solesmes :
Ego sum pastor bonus, allelúia : et cognósco oves meas, et cognóscunt me meæ, allelúia, allelúia.
Je suis le bon pasteur, alléluia ; et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, alléluia, alléluia.
"C’est le même texte que celui du second Alleluia. Chanté au moment de la communion, il prend un sens plus actuel encore. C’est en effet dans l’Eucharistie que se réalise cette connaissance mutuelle intime entre le Christ et nous. « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui … et je me manifesterai à lui. » C’est donc le Christ qui exprime ici, sous les termes imagés de l’allégorie du Bon Pasteur, le mystère de l’union qui se réalise, au moment même, entre lui et les âmes." Dom Baron
Au XVIIIe siècle est apparue en Russie, sous l’influence occidentale, une « icône » du Bon Pasteur, qui a été rapidement ornée d’un Sacré-Cœur. La première est du XVIIIe siècle, les autres du XIXe.
Ou avec le Saint-Esprit:
Ou rien (icône ukrainienne):
Commentaires
Elles sont étonnantes ces icônes... pas canoniques du tout ....
On s'étonne que l'Église de Russie les ait permises