Quelques propos, rapidement traduits, de Donald Trump, hier à Miami, à la « Petite Havane », devant une foule d’exilés cubains qui l’applaudissaient à tout rompre.
« Avec effet immédiat, j'annule l'accord totalement inéquitable signé avec Cuba par le dernier gouvernement. »
« Maintenant que je suis votre président, je vais exposer au grand jour les crimes du régime de Castro et je vais être avec le peuple cubain dans son combat. Nous savons ce qui se passe et nous nous souvenons de ce qui s’est passé. »
« Nous allons faire respecter l’interdiction du tourisme. Nous allons faire respecter l’embargo. Maintenant nous avons les cartes en main. L’assouplissement, par le précédent gouvernement, des restrictions aux déplacements et au commerce, ne profite pas au peuple cubain. Cela enrichit seulement le régime cubain. Nous ne voulons pas que les dollars américains soutiennent un monopole militaire qui exploite et maltraite les citoyens de Cuba. Je dis au régime de Castro : le temps de l’abri des criminels est révolu. Vous n’avez pas le choix. »
« Beaucoup d’entre vous ont été témoins de crimes commis au service d’une idéologie perverse. Vous avez vu les rêves de générations tenues captives, et vous voyez littéralement ce qui s’est passé et ce que le communisme a fait. Vous connaissiez des visages qui ont disparu, des innocents enfermés dans des prisons, et des croyant persécutés pour avoir prêché la parole de Dieu. Vous avez vu des femmes au vêtement blanc taché de sang, blessées et enlevées alors qu’elles revenaient de la messe. Vous avez entendu les cris glaçants de vos proches, ou les crépitements des escadrons qui tiraient, perçant à travers la brise de l’océan. Ce n’était pas une belle musique. »
« Nous ne lèverons pas les sanctions contre le régime cubain avant que tous les prisonniers politiques soient remis en liberté. »