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  • Une obsession

    Le concept de « mort cérébrale », établi il y a quarante ans, était au cœur du congrès Euroanesthesia, qui a eu lieu à Genève du 3 au 5 juin. La définition de la mort varie encore selon les pays et selon les médecins ; elle devrait être éclaircie, estiment certains experts.

    Pour Giuseppe Citerio, professeur d’anesthésie et de soins intensifs à l’université de Milan, il faut aujourd’hui une définition universelle et une procédure universelle pour diagnostiquer la mort cérébrale.

    Selon lui, si le tronc cérébral est mort, la personne est morte, des tests supplémentaires comme l’électroencéphalogramme sont superflus et source de confusion car ils suggèrent que la mort du tronc cérébral ne serait pas un critère suffisant pour déterminer la mort.

    Mais la mort du tronc cérébral est déterminée par identification d’un coma sans réponse et de l’absence de réflexes. Or on a de multiples exemples de patients qui avaient ces symptômes et qui n’étaient pas morts du tout.

    En fait il s’agit comme d’habitude (et depuis qu’on a défini la mort cérébrale) de favoriser et multiplier la récolte d’organes (qui se fait, rappelons-le une fois de plus, sur des organismes vivants aussitôt après avoir décrété que le patient est mort). Giuseppe Citerio souligne que les tests supplémentaires allongent le temps de diagnostic de la mort et donc… réduisent les possibilités de prélever les organes.

  • Pas d’amalgame (suite sans fin)

    L’homme qui a agressé un policier avec un marteau devant Notre-Dame de Paris en criant « C’est pour la Syrie » est un étudiant de 40 ans (sic), Farid Ikken, né en Algérie.

    Il s’est revendiqué « soldat du califat », et l’on a retrouvé chez lui (à Cergy) une vidéo où il prête allégeance à l’Etat islamique.

    Mais cela n’a rien à voir avec l’islam, comme le confirme son « directeur de thèse » (à Metz) : le Farid qu’il connaît depuis 2013 est « aux antipodes de tout ce qu’on décrit », il « défend les valeurs de la démocratie ».

    Le pape, conformément à la nouvelle doctrine soulignant que s’il n’y avait pas de fabricants d’armes il n’y aurait ni guerres ni attentats, a fermement condamné les « maîtres de forge » qui fabriquent encore des marteaux. Et en disant « maîtres de forge » en français du XIXe siècle il dénonçait en même temps le sort effroyable du prolétariat exploité par les capitalistes. Car telle est la réalité aussi paradigmatique que périphérique.

  • Summorum Pontificum

    Le programme du 5e pèlerinage Summorum Pontificum à Rome (pour le 10e anniversaire du motu proprio), avec le programme détaillé du colloque du 14 juin, est ici.

    Sur le rôle du motu proprio dans la guerre contre Benoît XVI, on lira avec intérêt ceci.

  • Mercredi des quatre temps de Pentecôte

    Les quatre temps d’été sont une action de grâce pour la moisson, qui est censée être terminée (autour de la Méditerranée). La moisson donne le grain qui donne le pain. Dans la liturgie, et pour la vie spirituelle, le vrai pain est le pain du ciel, le pain eucharistique.

    Et il y est fait allusion dès l’introït de la messe de ce jour :

    Deus, dum egrederéris coram pópulo tuo, iter fáciens eis, hábitans in illis, allelúia : terra mota est, cæli distillavérunt, allelúia, allelúia.

    O Dieu, quand vous marchiez devant votre peuple, leur traçant la route, habitant avec eux, la terre fut ébranlée et les cieux distillèrent, alléluia, alléluia.

    Ces mots viennent du psaume 67. Mais, alors que toutes les versions évoquent explicitement la traversée du désert, l’expression est remplacée ici par «  leur traçant la route, habitant avec eux ». Pour insister sur la présence particulière de Dieu après la Pentecôte, Dieu avec nous...

    Comme dans le psaume, « distillaverunt » reste sans complément. Les cieux « dégouttèrent », firent tomber goutte à goutte. Mais quoi ? Eh bien la manne. Le pain qui descendait du ciel comme des gouttes de rosée qui givraient : « Et la surface de la terre en étant couverte, on vit paraître dans le désert quelque chose de menu et comme pilé au mortier, qui ressemblait à de la gelée blanche sur la terre. Ce que les enfants d'Israël ayant vu, ils se dirent l'un à l'autre: Manhu, c'est-à-dire: Qu'est-ce que cela ? Car ils ne savaient ce que c'était. Moïse leur dit: C'est là le pain que le Seigneur vous donne à manger. »

    Dans l’évangile de ce jour Jésus fait explicitement référence à la manne pour dire qu’il est le vrai pain de vie : « Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. Voici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui suis descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, pour la vie du monde. »

    C’est pourquoi les antiennes du Benedictus (aux laudes) et du Magnificat (aux vêpres) orientent également la prière dans ce sens :

    Ego sum panis vivus, dicit Dóminus, qui de cælo descéndi, allelúia, allelúia.

    Moi je suis le pain vivant, dit le Seigneur, qui suis descendu du ciel, alléluia, alléluia.

    Ego sum panis vivus, qui de cælo descéndi : si quis manducáverit ex hoc pane, vivet in ætérnum : et panis, quem ego dabo, caro mea est pro mundi vita, allelúia.

    Je suis le pain vivant, moi qui suis descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement : et le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde, alléluia.

  • Bernard Antony

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  • L’islam c’est magique

    Vu sur rt France :

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    Ceci est la photo d’une publicité pour une piscine de jardin.

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    Ceci est la publicité telle qu’elle est publiée en Arabie saoudite. Papa et les enfants sont vertueusement rhabillés pour aller dans l’eau, et maman… est devenue un ballon Winnie l’Ourson…

    Rappel : en avril dernier, l’Arabie saoudite a été désignée comme membre de la Commission de la condition de la femme des Nations unies pour la période 2018-2022.

  • Pas d'amalgame

    Les trois auteurs de l’attentat du London Bridge sont

    - Khuram Butt, un “Britannique” né au Pakistan, bien connu pour son engagement islamiste ;

    - Rachid Redouane, un Maroco-Libyen qui vivait à Dublin depuis cinq ans et que sa femme irlandaise a quitté parce qu’elle ne voulait pas devenir musulmane ;

    - Youssef Zaghba, un Marocain né à Fez (d’une mère italienne retournée en Italie).

    D’où il ressort que les attentats :

    - n'ont rien à voir avec l’islam ;

    - ni avec l’immigration.

  • Manipulation

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    Le petit Omran, hagard, couvert de poussière et de sang, était le symbole de la guerre que Assad mène contre son peuple. (On remarquera la légende: Il a été sorti des décombres après un raid aérien des forces gouvernementales syriennes. Or il ne s'agissait pas d'un raid syrien. C'est signé: "Observatoire syrien des droits de l'homme", à savoir ce Syrien qui, de Londres, dit à toute la presse ce qu'il faut dire du conflit en Syrie.)

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    Aujourd'hui Omran va bien.

    Il habite toujours Alep avec sa famille, qui est et qui a toujours été pro-Assad. Mais ces photos-là ne font pas le tour du monde.

    Le père se souvient de ce jour-là, quand la maison a été bombardée. Alors qu’ils faisaient ce qu’ils pouvaient pour sortir des décombres, les jihadistes filmaient, sans les aider. « Je sauvais ma famille, et eux, ils filmaient mes proches cherchant à sortir de la maison… Si j'avais su que j’allais m'en sortir, j'aurais pris en photo les personnes de l'organisation qui s'adressaient à moi. Je n'ai jamais vu ce genre d'organisation avant. »

    Notre Nouvel Observateur, dans un article bouleversant sur la photo d'Omran, donnait la réponse :

    La vidéo d'origine a été diffusée par l’Aleppo Media Centre, un groupe d’activistes anti-Assad. Elle a été tournée par Mahmoud Raslan, qui documente la guerre dans la ville. Venu pour aider sur le site du bombardement, il a sorti Omran des gravats et n'a pas pris de photo tant que le garçon n'était pas en sécurité dans l'ambulance.

    Sic. Il filmait mais il n'a pas pris de photos...

  • Concept spécifique

    Une radio polonaise a demandé au député européen Ryszard Czarnecki, membre du PiS au pouvoir dans son pays, si les dirigeants polonais avaient un bon conseil à donner pour éviter le terrorisme en Grande-Bretagne et ailleurs. Il a répondu :

    « La Pologne a un concept très spécifique : pas d’immigrants islamiques. »

    « En ce qui concerne la Grande-Bretagne, nous leur avons déjà dit à plusieurs occasions qu’ils devaient déporter, et non tolérer, les migrants radicaux. »

    « D’autres pays en sont arrivés à une situation où ceux qui sont entraînés sur le territoire de l’Etat islamique en Syrie, Irak, - des jeunes qui ont la nationalité française, belge, britannique, allemande – retournent en Europe… et les autorités sont en quelque sorte incapables de les surveiller… »

    « Nous, la Pologne, nous apprenons des erreurs des autres, et nous n’ouvrirons pas nos portes aux migrants musulmans. »

    « Fort heureusement, en ce qui concerne notre politique d’immigration, la Pologne ne commet pas cette erreur que d’autres pays ont faite, et nous n’avons donc pas cette prise de tête… »

    Il n’est pas inintéressant de savoir que Riszard Czarnecki est né à Londres Richard Henry…

    Mais aussi qu’il est membre de la commission des affaires étrangères du Parlement européen, et surtout… un des vice-présidents du Parlement européen.

    On attend avec intérêt les réactions de ses confrères…

  • Mardi de Pentecôte

    La première lecture de la messe (Actes des apôtres 8, 14-17) est très brève :

    En ces jours-là, quand les apôtres, qui étaient à Jérusalem, eurent appris que les habitants de Samarie avaient reçu la parole de Dieu, ils leur envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, étant venus, prièrent pour eux, afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint : car il n’était encore descendu sur aucun d’eux, mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors ils leur imposaient les mains, et ils recevaient l’Esprit-Saint.

    Le bienheureux cardinal Schuster commente :

    La lecture des Actes des Apôtres a une grande importance dogmatique ; elle démontre que, si les diacres et de simples fidèles peuvent être les ministres du sacrement de Baptême, la collation du Saint-Esprit est au contraire réservée aux Apôtres et à leurs successeurs.

    Après cette affirmation dogmatique, il faut noter dans la lecture la valeur liturgique de l’expression : Oraverunt pro ipsis ut acciperent Spiritum Sanctum. Ce n’est point d’une prière privée qu’il s’agit, ni antérieure à la collation du sacrement de Confirmation ; mais, comme nous l’enseignent les antiques liturgies, c’est une véritable épiclèse sacramentelle, accompagnant l’imposition des mains des Apôtres, et aussi selon toute probabilité, l’onction de la tête avec le saint Chrême du Paraclet, in quo signati estis, comme le disait l’Apôtre à ses fidèles (« par lequel vous avez été marqués d’un sceau », Ephésiens 4,30).

    Sur l'introït particulier de ce jour, voir ma note de l'an dernier.