Madame le maire de Lampedusa, Giusi Nicolini, avait reçu il y a deux mois le Prix de la Paix de l’ONU pour son « humanité sans bornes et son engagement inébranlable pour la gestion et l’intégration des réfugiés ».
Elle est en effet une immigrationniste de choc. Mais les habitants de l’île submergée par le tsunami de « migrants » le sont nettement moins. Lors des municipales, le 11 juin, elle est arrivée seulement troisième, loin derrière l’homme d’affaires Salvatore Martello, dit « Toto », du même parti de centre gauche, mais qui avait fait campagne contre l’invasion et pour l’indemnisation des citoyens qui en souffrent, en premier lieu les pêcheurs.