Quelques propos, rapidement traduits, de Donald Trump, hier à Miami, à la « Petite Havane », devant une foule d’exilés cubains qui l’applaudissaient à tout rompre.
« Avec effet immédiat, j'annule l'accord totalement inéquitable signé avec Cuba par le dernier gouvernement. »
« Maintenant que je suis votre président, je vais exposer au grand jour les crimes du régime de Castro et je vais être avec le peuple cubain dans son combat. Nous savons ce qui se passe et nous nous souvenons de ce qui s’est passé. »
« Nous allons faire respecter l’interdiction du tourisme. Nous allons faire respecter l’embargo. Maintenant nous avons les cartes en main. L’assouplissement, par le précédent gouvernement, des restrictions aux déplacements et au commerce, ne profite pas au peuple cubain. Cela enrichit seulement le régime cubain. Nous ne voulons pas que les dollars américains soutiennent un monopole militaire qui exploite et maltraite les citoyens de Cuba. Je dis au régime de Castro : le temps de l’abri des criminels est révolu. Vous n’avez pas le choix. »
« Beaucoup d’entre vous ont été témoins de crimes commis au service d’une idéologie perverse. Vous avez vu les rêves de générations tenues captives, et vous voyez littéralement ce qui s’est passé et ce que le communisme a fait. Vous connaissiez des visages qui ont disparu, des innocents enfermés dans des prisons, et des croyant persécutés pour avoir prêché la parole de Dieu. Vous avez vu des femmes au vêtement blanc taché de sang, blessées et enlevées alors qu’elles revenaient de la messe. Vous avez entendu les cris glaçants de vos proches, ou les crépitements des escadrons qui tiraient, perçant à travers la brise de l’océan. Ce n’était pas une belle musique. »
« Nous ne lèverons pas les sanctions contre le régime cubain avant que tous les prisonniers politiques soient remis en liberté. »
Commentaires
Pourvu que cela soit suivi d'effet: les gouvernements USA ont laissé Castro s'implanter à Cuba. Les Cubains réfugiés en Floride le savent.
Et maintenant, il faudrait que Trump régularise la détention illégale de suspects à Guantanamo. Qu'il les fasse juger s'il ne veut pas que l'on continue à croire que le gouvernement des USA est au-dessus des lois.
"La Russie répandra ses erreurs dans le monde entier", a dit la Sainte Vierge à Fatima. Et à Garabandal : "Le communisme envahira le monde." Mais la Russie a été la première victime de la révolution de 1917, qui fut en grande partie l'œuvre d'une minorité vindicative bien représentée par cet assassin inique et sans pitié de Lénine (financé depuis Manhattan). Quant au Géorgien Staline, Soljenitsyne nous dit qu'il haïssait les Russes. D'autre part, des auteurs comme Vladimir Boukovski n'hésitent pas à comparer l'UE à l'URSS et le fonctionnement de la Commission à celui du Politburo. Bien sûr, si vous faites ce genre de constat au cours d'un repas de famille bourgeois, les crétins majoritaires qui ont tiré leur épingle financière du jeu vous riront au nez. Pas grave : ce sont les mêmes qui baptisèrent leurs enfants et allèrent à la messe avant de plaquer leur femme soixantenaire pour une plus jeune et plus excitante.
Je m'égare, mais je suis aujourd'hui persuadé que le "communisme" et "les erreurs de la Russie", dont parlait la Sainte Vierge, visaient ce totalitarisme plus ou moins mou que nous avons en Europe, fait de lobbying intensif, de discrédit social pour la malpensance (qualifiée de conspirationnisme), d'autocensure, de répression "au porte-monnaie", et d'élections discrètement bidouillées par des médias à la botte de financiers corrompus.
Dans ce contexte, le régime castriste, quels que soient ses crimes, représente aujourd'hui une option de non-alignement sur le Nouvel Ordre Mondial sataniste que promeuvent l'Europe et les Etats-Unis. Quant à Trump et à ce qu'il compte faire ou essaye de faire, sur le plan international, mystère et confiture ! Trump (QI de 150 d'après ses tests à l'Ecole militaire de New York), c'est le Sphinx...